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DialNet – Round 7

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ROUND 7

Truica a laissé s’égrainer les jours sans s’adonner à ses habituels excès jusqu’à être rendue au mardi 14, veille de son mystérieux rendez-vous. La curiosité de s’y rendre est forte mais le risque associé la tempère. Jusqu’ici, elle a toujours gardé le contrôle et sortir du confort du virtuel peut rapidement devenir un voyage sans retour. Après une intense réflexion, elle en arrive à la conclusion qu’elle n’est pas prête à sacrifier sa petite vie bourgeoise et confortable ni sa famille pour assouvir ses pulsions. C’est sur ces pensées affirmées qu’elle s’endort même si le sommeil est ensuite long à venir.

La nuit porte t’elle conseil ?

Difficile à dire mais maintenant que le jour fatidique est arrivé – et malgré toutes ses bonnes résolution – Truica est à nouveau taraudée par l’envie de se rendre dans la mystérieuse usine. Elle a 52 ans et elle est une vicieuse masochiste qui se réfrène par peur de perdre ce qui constitue finalement sa petite vie médiocre. Et si cette prise de risque était finalement ce dont elle avait besoin pour enfin vivre pleinement ?

Une boule d’anxiété lui noue le ventre mais une autre de pure excitation lui vrille le corps. Contre toutes attentes et à sa propre surprise, Truica s’isole, décroche son téléphone, appelle le boulot et explique qu’elle ne viendra pas aujourd’hui car elle ne se sent pas bien. C’est suffisamment rare pour que personne ne lui pose de question. Elle quitte ensuite son domicile en embrassant ses enfants comme si elle allait travailler.

Elle décide de passer la matinée à repérer les lieux. Bien lui en prend car elle perd plus d’une heure à trouver comment accéder à l’usine qui se trouve au fond d’une friche abandonnée desservie par un chemin défoncé qui tient plus de l’assemblage d’ornières que d’une route. Une fois devant le bâtiment, elle prend conscience de deux faits : d’une part, l’unique chemin d’accès et son état lamentable rendront les choses compliquées pour le cas où elle devrait s’enfuir et d’autre part, son véhicule garé devant la façade principale est visible comme un poil sur le cul d’une hardeuse.

Dans sa petite voiture avec son tailleur et son chemisier, elle se fait l’effet d’une aventurière du dimanche confrontée à une menace mortelle.

Il est 11h45. Elle décide d’aller se garer sur le côté gauche de l’usine en prenant soin de mettre sa voiture dans le sens du retour « au cas où » puis elle cherche un accès pour s’introduire dans la bâtisse. Après dix minutes de galère à se tordre les chevilles à cause de ses escarpins, elle parvient à se faufiler entre deux planches disjointes puis maudit sa stupidité en constatant que la pitoyable aventurière qu’elle est n’a même pas pensé à amener une lampe. Au bout de quelques minutes, ses yeux s’habituent à la pénombre relative. En outre, l’ensemble du plafond est composé de vitres immenses qui – couplés au soleil radieux – éclairent suffisamment l’intérieur pour qu’elle progresse sans risque de chuter dans un trou.

En dehors de pièces multiples, probablement des bureaux, regroupées dans le coin gauche, l’usine a été dépouillée de toute sa machinerie et si l’on excepte des tas de gravats ou d’ordure, elle se réduit à une immense salle centrale vide piquée de poutres d’aciers. Truica s’avance vers une salle qui lui donnera une visibilité parfaite sur l’ensemble de l’intérieur tout en lui permettant de se cacher. Elle grimace à chaque pas, ses talons brisant le silence de mort. Parvenue à destination, elle se coule le long d’un mur et s’agenouille dans l’ombre.

Quelques minutes plus tard, elle entend un bruit de clefs qui débloque la petite porte d’accès frontal enchâsisée dans l’immense porte principale de l’usine. Une silhouette massive ouvre l’accès et s’avance vers le centre de la pièce centrale, un gros sac de voyage en main. C’est un homme de taille moyenne et bedonnant. Il est intégralement habillé de noir et porte une cagoule. Il s’agenouille, sort plusieurs objets qui s’avèrent être une petite table de camping qu’il déplie et sur laquelle il installe un ordinateur portable ainsi que trois caméra sur pied qu’il installe en triangle au centre de la pièce. Il dépose ensuite soigneusement une douzaine d’objets sur la table. Truica est trop loin pour voir précisément de quoi il s’agit mais elle sursaute quand elle reconnait le bruit caractéristique d’un long fouet que la silhouette déploie et fait claquer à plusieurs reprises. L’homme se consacre alors à ses caméras, effectuant des réglages et des allers retours avec l’ordinateur. Une fois satisfait, il farfouille le long du pilier métalliques qui flanque la table pliante et fait descendre des poutres du plafond des cordes et des chaînes de tailles diverses dont il règle les longueurs.

Il vient de terminer ses préparatifs quand sa montre sonne brièvement. Truica jette un œil à la sienne et constate qu’il est 12h20. S’il attend encore un invité, celui-ci est visiblement en retard, il n’y a qu’à voir comment il tape du pied comme un adjudant instructeur en restant face à la porte pour s’en convaincre. A peine une minute plus tard, un bruit de course se fait entendre et une nouvelle silhouette franchit la porte que l’homme avait laissé ouverte, la referme et la verrouille derrière elle puis rejoint l’homme au centre de la pièce. Bien qu’elle porte elle aussi une cagoule mais qui couvre uniquement le haut de son visage, c’est clairement une femme. Comme elle est assez grande et plutôt élancée, Truica doute que ce soit Chérifa.

– Je suis désolée mais des impondérables… commence-t-elle, essoufflée.

Le timbre de sa voix est clair et son élocution racée. Rien à voir avec la voix un peu rauque et mordante de l’arabe. Truica est déçue par cette confirmation, les excès de Chérifa et la possibilité d’y assister sont la première raison de sa présence ici.

– Je me fiche de vos excuses, la coupe l’homme sèchement. Je vous fixe des rendez-vous suffisamment à l’avance pour que vous n’ayez pas ensuite à inventer des explications dont je n’ai que faire. L’émission commence à l’heure et les dix minutes de préparation sont un minimum. Vous serez donc punie en conséquence.
– Je comprends mais….
– Qu’est-ce que c’est que cette tenue ? la coupe à nouveau l’homme.
– C’est une tenue de sport. Un jogging qui…
– Vous avez décidé de m’énerver aujourd’hui ? Je vous ai expliqué que vous devez porter vos vêtements HABITUELS. Donc dans votre cas, vos tenues de sale bourge coincée ! Et là vous débarquez engoncée dans un survêtement minable ?
– Mais vous abimez mes vêtements et je crains qu’à f0rce mon époux ne…
– Vous discutez maintenant ? Si vos précieux vêtements sont trop souvent abimés, c’est probablement parce que vous venez ici pour être punie bien trop souvent ! Je propose donc que nous en restions là pour aujourd’hui !
– Non pitié, Maître M, gémit la femme en se jetant à ses pieds, je suis désolée et je ferai tout ce que vous dîtes mais ne me rejetez pas. J’ai… j’en ai BESOIN.

L’homme la repousse du pied et reprend d’un ton sec :

– Fort bien. Vous aviez prévu des vêtements de rechange ?
– Oui. Ils sont dans la voiture. Je vais les chercher et je…
– Nous n’avons plus le temps pour ça avant le début de l’émission. Nous verrons ensuite le cas échéant. Mettez-vous au centre des caméras que je termine les derniers réglages.

Il accroche deux bracelets en cuir avec des anneaux en acier aux poignets de la femme et les fixe à deux grosses chaines qui pendent du plafond puis il tend les chaines depuis le pilier jusqu’à ce que l’entravée ne touche plus le sol que du bout des pieds. La laissant pendouiller, il retourne sur l’ordinateur et pianote jusqu’à ce que sa montre se fasse à nouveau entendre. 12h30. Il presse une touche sur l’ordi et les lampes intégrées aux caméras se déclenchent, éclairant mollement la femme suspendue. Des voix multiples émanent de l’ordinateur mais Truica n’est pas assez proche pour comprendre ce qui se dit en dehors de quelques insultes ponctuelles. Il s’agit donc d’un « live show ». La voyeuse aimerait se rapprocher mais elle ne veut pas prendre le risque d’être repérée. La femme a appelé le sadique cagoulé « Maître M ». Il s’agit donc peut-être de Meat en personne, Meat qui sait que Truica est peut-être présente vu qu’il lui a adressé son jeu de piste tordu. Mais comme elle n’a certitude, elle reste prudemment cachée dans sa petite pièce.

Au centre de l’usine, les enceintes de l’ordinateur continuent de cracher leur logorrhée pendant que Maître M s’avance devant les caméras. Il enlève les chaussures, le pantalon de jogging et la culotte de la femme puis la fait tourner sur elle-même. Il est évident qu’elle s’entretient avec ses hanches plutôt étroites, ses grosses fesses sans qu’elles ne soient trop grasses et ses longues jambes musclées. Il est encore plus évident qu’elle subit régulièrement ce type de séance car sa peau est marbrée de bleus, d’écorchures et de stries qui vont des chevilles au haut de ses reins exposés et sont caractéristiques de flagellations régulières. Récupérant sur la table le long fouet qu’il avait déjà fait claquer, Maître M se met à bonne distance de sa victime et commence à la fouetter. Les coups sont précis et appuyés, donnés avec maîtrise pour faire mal et marquer. La femme gémit et compte les coups à voix haute. Elle en reçoit quarante. Aux endroits ou le fouet s’est trop souvent chevauché, le sang perle. C’est principalement le cas sur le haut de ses cuisses et ses fesses sur lesquelles sont bourreau s’est majoritairement concentré.

Les voix reprennent de plus belle dans l’ordi quand l’homme quitte le champ des caméras pour reposer le fouet. Il revient avec une paire de ciseau et découpe calmement le haut de jogging puis le soutien-gorge. Des rires et des insultes fusent car le haut du corps de la femme est moins épargné par le temps : elle a un ventre flasque et des gros seins mous qui pendent. Lorsqu’il la fait tourner, Truica voit que la femme est cruellement marquée et son dos zébré encore plus durement que ne l’étaient ses fesses. En découvrant le sens d’une partie des marques qui va de haut en bas, Truica en déduit que la femme s’inflige elle-même des punitions. Toujours aussi calmement, Maître M repose les ciseaux, reprend son fouet et recommence. 40 coups que la femme compte. A l’issue de ce second round, elle saigne en de multiples endroits mais n’a toujours pas laissé échapper un cri.

Reposant son fouet, l’homme s’attèle alors à attacher une corde autours des mamelles abimées, étranglant la base en serrant de toutes ses f0rces. Une fois les seins tellement ligaturés qu’ils se vi0lassent, il tend la corde comme il l’avait fait pour la chaine jusqu’à ce que la femme soit sur la pointe des pieds et que les deux boules de chairs pointent vers le plafond. Il relâche alors la chaîne qui maintenait ses poignets en l’air et attache les mains de la suppliée dans son dos afin qu’elle ne tienne plus que par sa poitrine.

Les jambes de la femme tremblent. Ses orteils dé****nt sur le béton ce qui a pour effet de tendre toujours plus la corde. Il passe alors une nouvelle corde sous son genou gauche, relève la jambe à l’équerre et attache l’autre bout autour du cou de la femme. Le poids de sa jambe l’étrangle. Elle laisse échapper un gargouillis qui lui vaut des commentaires de la part des voyeurs. Elle ne tient plus que sur une seule jambe qui vacille. Maître M attache une seconde corde sous son genou gauche et tire brutalement. La femme laisse échapper un cri, tout le poids de son corps portant sur ses seins entravés. Toujours avec le même calme, l’homme amène la jambe gauche à l’équerre et attache la seconde corde autours de son cou puis envoie des petites tapes sur ses fesses pour la faire tourner lentement.

La femme pousse un long râle, pareille à un gros crapaud avec ses cuisses grandes ouvertes, ses mamelles affreusement distendues. Maître M repart vers la petite table et revient avec un martinet court avec lequel il frappe le sexe offert. L’heure n’est plus à la retenu pour la suppliciée qui se met à hurler à chaque fois que les lanières mordent l’intérieur de sa chatte.

Truica est surprise lorsque l’homme s’arrête pour sortir sa verge. Il a un membre énorme qu’il branle tout en continuant de frapper la vulve martyrisée. Bien qu’elle trouve sa pensée douteuse compte tenu du spectacle, elle trouve inconvenant ce mélange des genres. Pourtant quand l’homme pénètre d’un seul coup sa victime puis la besogne en appuyant sur ses cuisses pour accentuer la tension sur sa poitrine, elle se masturbe à son tour, en nage. Après quelques minutes, l’homme passe dans le dos de l’esclave et l’encule avec la même vi0lence. Elle réagit à peine malgré l’extrême brutalité avec laquelle il f0rce son anus. En juste quelques minutes, il jouit en grognant. Truica se demande si la femme n’est pas évanouie quand l’homme détache les cordes qui maintenaient ses cuisses écartées et que ses jambes retombent comme des membres brisés.

Maître M fait alors lentement redescendre la paquet de viande au sol, le retourne du pied sur le dos et détache avec peine les seins torturés, s’acharnant sur les cordes qui ont profondément pénétrés dans les chairs. La femme ne bouge pas. Ses mamelles pendent horriblement sur son ventre. Des applaudissements retentissent dans l’ordinateur et Truica en déduit que la séance est probablement terminé.

En effet, l’homme va pour détacher les poignets de sa victime mais il s’arrête et lui parle à l’oreille. Truica n’entend pas ce qu’il lui murmure mais l’effet est immédiat. Sortant de sa torpeur, elle le supplie de « ne pas faire ça » et il répond – de façon intelligible cette fois – que « ça l’encouragera à la ponctualité ! »Du PC, les insultes et les commentaires fusent à nouveau. Même lorsqu’il la retourne face contre terre, écartant ses globes mammaires de chaque côté de son corps, Truica ne comprend encore pas ce qui va suivre. Maitre M maintient sa victime qui hurle et se tortille plaquée au sol en appuyant un de ses bottes sur le bas de son dos puis il pose lentement la seconde sur sa mamelle droite qu’il l’écrase de tout son poids.

Aussi improbable que cela puisse paraitre, la femme à l’agonie trouve la f0rce de hurler encore plus fort et urine sous elle. L’homme s’acharne comme s’il écrasait une cigarette, déchirant les chairs contre le béton. Lorsqu’il applique le même châtiment au sein gauche, la femme n’est plus qu’une bête d’abattoir, ses seins horriblement lacérés et griffés par le sol réduits à une pulpe sanglante. Comme pour clore définitivement le show, il pisse alors longuement sur le corps et le visage de la femme sous les acclamations des voyeurs.

Maître M coupe alors les caméras et la pénombre s’abat sur le cœur de l’usine. La femme ne bouge plus et ne fait aucun bruit le temps qu’il détache ses poignets. Sans se presser, il relève ensuite les chaines et les cordes dans les poutres supérieures, range le PC, les caméras et ses accessoires dans son sac puis plie la petite table de camping et quitte les lieux sans un regard pour sa victime toujours immobile.

Littéralement incrustée dans le mur derrière lequel elle se cache, Truica n’ose pas faire un geste. Au bout d’une dizaine de minutes qui semblent durer des heures, la femme laisse échapper un long gémissement de souffrance et se met en position fœtale pour pleurer. Cinq minutes plus tard, elle se relève péniblement et retire sa cagoule. Truica ne distingue pas son visage, juste des longs cheveux blonds qui cascadent sur ses épaules. Parcourir la distance entre le centre de l’usine et la porte de sortie s’avère pire qu’un chemin de croix : elle titube, se retrouve à genoux le corps agité par les sanglots, se relève et retombe un peu plus loin… A mesure qu’elle avance vers la sortie, la lumière permet à Truica de voir l’état épouvantable dans lequel elle est : la crasse et le sang séché ne parviennent pas à masquer complètement les boursoufflures terribles causées par le fouet et les coups. La voyeuse ne peut qu’imaginer l’état de son vagin déchiré par la morsure du cuir et frémit en pensant à sa poitrine qu’elle tient pressée contre elle.

La porte se referme sur la silhouette martyrisée et après que les clefs aient joué dans la serrure, Truica attend encore plusieurs minutes avant de rejoindre sa sortie improvisée. Bien qu’elle ait conscience du ridicule de la situation, elle rallie son véhicule cassée en deux comme une commando. Elle ouvre fébrilement sa portière, s’installe au volant et va pour démarrer et fuir ce lieu de cauchemar quand elle découvre l’enveloppe passée sous l’essuie-glace.

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