Miroir miroir
Je suis debout dans ma chambre au vieux chalet de ma mère, nue devant un grand miroir ébréché et terni cloué au mur de bois et complètement décourager ; ma peau est trop blanche, presque translucide, mes jambes sont trop courtes, mon ventre trop rond, ma toison noire si fournie qu’on dirait un nid de corbeaux, ma taille a chié, mon cul est trop gonfler, mes seins trop gros, même énormes, mais ils ce tienne bien, c’est au moins ça ; mes mamelons trop petits, mes lèvres trop épaisses, mon nez trop rond, un vrai nez de clown et mes yeux d’un brun si ordinaire que j’ai le goût de pleurer. En plus j’ai une grosse tignasse de sorcière noire comme l’âme de Dracula a peut près impossible a coiffé et je me ronge les ongles, pas moyen de les laisser allonger.
Alors pourquoi tous les gars de l’école veulent’-ils sortir avec moi, enfin presque tous ? Je soupirai longuement en tournant sur place, le cou tordu, pour me regarder sous toute les coutures en me tripotant les fesses, le ventre, puis en soulevant mes gros seins plus décourager que jamais. En plus, mes tétines rentraient par en dedans laissant deux petits trous au centre de mes mamelons brun pâle. Affreux, Décourageant ! Je me lâcher les seins, très ferme malgré leur taille, en soupirant longuement, pour placer mes mains sur mes haches en me penchant vers le miroir.
— Miroir, miroir, rassure-moi. Dis-moi que ce n’est pas juste pour mes grosses boules.
« Oui princesse, c’est juste pour ça. »
Ébahit je fixer mon reflet me voyant les yeux tout ronds et la bouche ouverte. Je la refermer en fronçant les sourcils très inquiète tout à coup pour ma santé mentale. Est-ce que j’avais vraiment entendu cette voix basse provenant du miroir, une voix d’outre-tombe ?
— T’as parlé ? T’as vraiment parlé toi ?
« Non ! »
— Va chier ! dis-je en riant, n’y comprenant plus rien.
— Pardon, fit soudainement ma mère qui avait déjà ouvert la porte sans frapper me faisant sursauter sur place.
— Mamaaaannnn !!! Criai-je en cachant au moins mes mamelons avec un bras et mon sexe avec la main droite me sentant toute électrique tout en empilant mes petits pieds l’un sur l’autre ? Mon cœur cognait tandis que je sentais trop bien mes poils de pubis me chatouiller la paume de la main.
— Quoi ! fit-elle en riant. On s’est fait bronzer nue hier sur le quai, t’as déjà oublié. Il y a plus de gêne à avoir entre nous et on se ressemble comme une mère et sa fille. « T’es trop belle Mimi, plus que je l’étais à ton âge, ça risque de faire ton malheur.
— Ben drôle M’man. Fis-je agacer. Se faire bronzer nu ensemble ça veut pas dire : je ne frappe plus à la porte de chambre de ma fille.
Je sentais mes joues en feux d’être ainsi surprise tout en me disant que c’était sûrement elle qui c’était amuser a mes dépends en prenant cette grosse voix cacher derrière la porte pour me faire a croire que le miroir me répondait. C’était son genre d’humour ça.
— Bon, bon ! La prochaine fois promit ma fille. Tu parles à ton miroir maintenant et tu l’envoies chier, trop bizarre Mimi.
— Et toi, tu te parles tout seul en faisant la vaisselle.
— Je fais semblent de discuter avec toi, comme si tu m’aiderais.
— On appelle ça ; faire de l’Alzheimer M’man. T’es à l’âge ou ça commence. On se parle tout seul et on oublie des choses ; comme frappé aux portes.
J’eus droit à une jolie grimace en trouvant le temps long, mais vraiment long, à cause de ma nudité.
— T’es magnifique Mimi, juste un peut ronde c’est tout et les hommes aimes ça, t’inquiètes pas. Et pour nos gros seins, rajouta-t-elle en bombant le torse, projetant sa grosse poitrine vers moi, on y peut rien, faut vire avec et ça les rend fou de toute façon. Tu me fais penser aux jeunes beautés sauvages que peignait Frank Frazetta.
Je lui tirai la langue à mon tour sans savoir de qui elle parlait tout en fixant sa poitrine deux fois plus grosse que la mienne avant de rire avec elle. Ma mère ne faisait aucun cas de ses rondeurs et était vachement cool. Une illustratrice de mode, une artiste, mais vraiment étrange parfois et son amour pour ce chalet miteux en plein bois, presque une cabane en ruine, me faisait sué un max. Je n’avais pas eu le choix de suivre comme tous les étés. Trois semaine ici, enterrer vivante loin de tout contact humain, d’un ennuie mortel, sauf pour les séances de bronzage sur le quai en maillot habituellement, et les feux le soir en prenant une bière avec elle ou du vin. Quand je me plaignais, elle disait toujours : « Tu vas les regretter ses soirées la avec ta mère quand je ne serai plus là ma fille. » Hier, on avait osé se mettre nus ensemble pour une première fois. Ce fut gênant au début, autant pour l’une que pour l’autre, mais après un moment, j’avais trouvé ça trop génial de sentir le soleil et le moindre courant d’air partout sur ma peau et même de voir ma mère nue. Je l’avais trouvé étrangement belle avec ses rondeurs, mais moi je rêvais d’une taille de mannequin comme toutes les filles de mon âge, Tout de même, j’avais trop hâte de le refaire, mais se faire surprendre nu dans sa chambre restait toujours aussi embarrassant.
— Je peux m’habiller si ça te ne dérange pas trop ?
— Tu viens toujours pas au village avec moi ?
— Non, trop plate.
— Rester ici, ça ne l’est pas ?
— Oh oui, pas de courant, donc : pas de télévision, pas d’internet, pas de réseaux pour mon téléphone, pas d’ordinateur madame l’interdit, même pas d’eau chaude pour ce laver, juste un poêle a bois, le moyen-âge quoi. Mais c’est moins pire que le village ou l’habitant le plus jeune semble avoir 300 ans. Le royaume des cannes et des marchettes.
— Je connais la litanie ma fille. Bon, à tantôt. Va te faire bronzer. Je vais ramener de la pizza et des chips barbecue pour ce soir et de la bière, le vin me donne des brûlements d’estomac depuis quelques jours.
— Ça n’existe pas au moyen-âge M’man de la pizza et des chips, et puis ça fait engraisser.
— Bon, je ramènerai un poulet et un lièvre, c’est faible en gras saturer et tu m’aideras à les décapiter, histoire de les tuer rapidement sans les faire souffrir puis à les dépecer. On se fera un bon ragoût avec de l’ail des bois et du boudin avec le sang et de la saucisse avec les abats. Besoin de rasoir ou de tampons médiévaux ?
— Non ! Et ça va pour la pizza finalement. Je peux-tu m’habiller, la bizarroïde ?
— Oublie pas la lotion solaire, miss je parle au miroir. Tu te prends pour Blanche-Neige. Tu en as la couleur en tout cas. T’es comme moi, tu ne bronzes pas, tu brûles. Je vais regarder pour les ceintures de chasteté, je ne fais pas confiance à ton prince charmant, le beau Pierre. Et ne mange pas de pomme offerte par une sorcière. Je ne me taperai pas deux heures de route pour aller chercher ton prince juste pour qu’il vienne te réveiller avec un baisé.
Je la regarder comme si elle sortait de l’asile. Ma mère a un humour vraiment étrange parfois. Elle savait bien que je n’étais plus vierge depuis deux ans.
— M’man, je suis toute nue je te rappelle. Dégage !!!
Je me rendis compte trop tard que je venais de découvrir mon sexe pour lui montrer la porte et le cacher a nouveau et en vitesses. Merde !
— Une coupe bikini te ferait du bien ma fille. J’ai tout ce qu’il faut pour ça.
— J’ai vu ça hier, malheureusement. Ça pique trop quand ça repousse et va t’en, évapore, dégage, pèse sur le bouton du téléporteur.
— Bon, bon, pas de panique. Seigneur !
Elle rit de plus belle en sortant et refermant la porte et je finis par rire aussi pour ensuite me laisser tomber sur le vieux lit de camp trop dur sous mes grosses fesses en me vidant les poumons. Mon beau Luc m’avait laissé pour une Amérindienne, ça, ma mère ne le savait pas encore. Seigneur ! Mais je n’en faisais pas une maladie, car c’était la même chose depuis qu’un gars m’avait défloré un soir sur la banquette arrière de sa voiture. Il me baise, s’amuse un moment avec mes seins ballon en me disant que je suis la plus belle, la plus bandante de l’école puis me laisse pour une autre ou c’est moi qui les abandonne. L’amour fou, connaît pas, pas encore ou c’est pas pour moi. Je dois être aussi bizarre que ma mère, on me le dit souvent d’ailleurs. Je pris ma tête dans mes mains posant mes coudes sur mes genoux en sentant mes maudits seins s’écraser sur mes cuisses et soupirer longuement en agitant mes orteils. J’enlevai d’une tape des mèches de cheveux rebelles de mon visage en entendant une portière claquer, l’auto démarrer, reculer et partir, puis plus rien rien, sauf la rivière qui s’écoulait devant le chalet, a rendre une ado complètement folle.
Mais, ce que ma mère ne savait pas, c’est que les seuls moments que j’appréciais vraiment ici, c’était quand elle me laissait seul justement pour aller aux villages ou faire de la photo, parfois toute la journée, car je pouvais alors sortir mon vibrateur vraiment trop bruyant et jouir a répétition, une vraie maladie. Jamais, ou presque, je ne jouis en me faisant baiser, c’est le fun, mais pas moyen d’atteindre l’orgasme avec un garçon, ils finissent toujours trop vite ou s’y prennent mal, même avec la langue ou leurs doigts. Mais avec un vibro, j’avais déjà eu 16 orgasmes en un après-midi a la maison avec un bon joint de pot, le pied total. Mais pas moyen de m’en servir ici le soir dans ce chalet, même sous les draps tellement la cloison entre la chambre de ma mère et la mienne était mince. À croire que ce vibro acheter en pharmacie avait un moteur diesel conçu pour un camion 18 roues. En plus, le moindre son dans cette cabane sans électricité semblait s’amplifier par mille, même mes gros soupirs d’ennuis. On entendait même courir les souris dans les murs et les écureuils sur le toit. Je me dépêchai donc de fouiller dans mon énorme sac à dos me sentant toute fébrile à l’idée de jouir plusieurs fois avant d’aller m’étendre au soleil ; mais rien. Grosse panique et sueur froide, j’étais pourtant certaine de l’avoir prit, impossible que j’ai pu oublier ça. Mais j’eus beau tout retourner dans le sac et les pochettes, toujours rien.
— Chiot de chiot !!! explosai-je en jetant mon sac à dos dans un coin. Trois semaines sans vibrateurs, l’enfer. Là, c’était vraiment le moyen-âge. À moins d’aller a la pharmacie du village demain avec ma mère, mais j’étais certaine qu’elle entrerait avec moi. Elle a toujours quelque chose à acheter dans une pharmacie. Merde ! Pas gênant du tout. À pied, j’en aurais pour la journée. Elle et moi on était plutôt discrète côté sexe, on abordait peu le sujet par timidité. Mon vibro était donc en quelque sorte mon grand secret, donc, je ne me voyait vraiment pas avouer a ma mère que je l’avais oublié et que j’en vouais une autre. Je savais que ça m’empêcherait de jouir de savoir qu’elle savait, même si je savais bien qu’elle devait s’en douter. Me suivez-vous dans mon raisonnement tordu ? Non, pas grave, moi je me comprends.
J’eus le goût de pleurer en me laissant à nouveau tomber sur le lit. Me restaient mes mains, un lent et dur travail. Je me rongeais les ongles de désespoir quand je me dis que ma mère devait bien en avoir un. Rien de mal a lui emprunter pour une heure ou deux. J’allai fouiller ses affaires discrètement, mais, rien. Pas croyable ! Quelle femme ne traîne pas un vibro en voyage, même ma mère. Seigneur !
Découragé, de retour dans ma chambre, je dus me résoudre à utiliser mes doigts étendus dans mon lit, jambe écarter. Mais rien a faire, j’eus beau ressasser mes fantasmes les plus courants, essayer de me détendre, me mouiller les doigts pour caresser mon clitoris et mes mamelons si sensibles, me passer un doigt ou deux dans le vagin, m’agacer l’anus si sensible, en songeant très sérieusement a aller chercher la bouteille de vin vide qui traînait sur la table de cuisine, mon dernier espoir à cause de son long goulot, mais j’y renoncer. Nada, pas d’orgasme. Juste de la sueur tellement il faisait chaud et humide. Ça passait proche, mais sans aboutir, comme d’hab. Comment y faisaient dans l’ancien temps les filles pour jouir ? Mystère !
Je rester la, décourager, a suée comme un obèse dans un hammam, écartelé sur le lit, a me voir en partit dans le miroir. Je me fis penser à une pauvre victime de la sainte inquisition.
— Rien a dire toi, le miroir.
« Hélas princesse, je ne suis point fin connaisseur en la matière, pour ce qui est des dames a s’amener au grand plaisir en solitaire. Je n’y arrive point moi même d’ailleurs. »
J’éclatai de rire avant de réaliser que ma mère était partie et que j’avais quand même entendu parler ce foutu miroir. Ma mère avait acheté ce chalet trois ans plutôt et il était déjà la et jamais je ne l’avais entendu. Je dois devenir cinglé, wais, pas de doute là-dessus.
-Tu parles vraiment le miroir ?
Aucune réponse, qu’un lourd silence flottant dans l’air humide de la chambre à part ma respiration de frustrée et quelques grillons sans doute en train de copuler, les chanceux. Je le regarder un long moment, entendre des voix, c’est un peut stressant. Gros soupirs et me v’là a ressassé a nouveau mon problème de vibro. Une larme me coula sur la joue que s’essuyer rapidement en me disant que j’allais devoir me résigner à en parler a ma mère. La honte totale ! J’en mourrais pas, mais bon, c’était surtout de la convaincre de retourner au village et aujourd’hui parce que demain elle partait tôt faire de la photo et elle en aurait pour la journée. Merde ! Me v’là encore les doigts sur le sexe pour une tentative désespérée, mais soudain, on frappa à la porte du chalet, chose qui n’arrive jamais ici. Des coups secs et rapides. Je sursauter comme si une anguille électrique venait de me mordre les fesses. Mes cuisses se refermèrent comme un piège à castor sur mes pauvres doigts. Même a la maison entendre sonner ou frapper a la porte d’entrée dans un moment pareil, c’est stressant, mais ici c’est pire. Merde ! Qui ça pouvait être ? Nos seuls voisins, très éloignés, n’étaient jamais là a ce temps si de l’année. Un voleur, un prisonnier évadé, un chasseur perdu, un extra-terrestre, sûrement pas un ours, ceux-là ne frappent jamais avant d’entrer. Au moins, le rideau de ma fenêtre était tiré. Mais ma fenêtre donnait sur le côté du chalet, impossible de voir qui ça pouvait bien être. Ça frappa encore. Peut-être un beau garde forestier, jeune avec de larges épaules.
— Oui, criai-je nerveuse en m’assoyant dans le lit en me demandant si ma mère avait barré le moustiquaire, sûrement pas.
Ça frappa à nouveau. Paniquer, le cœur battant je voulus enfiler mon bikini traînant sur la table basse, mais j’y renoncer en me disant que si c’était un ou des gars, a me voir en maillot avec les seins que j’ai, ils risquaient de me violer ou pire, de me trouver laide.
— Y as quelqu’un ? cria une fille.
Ouf, une fille !
— Oui, j’arrive, criais-je plus fort en enfilant un short-jean ultra court en sautant sur place pour lui faire passer mes maudites fesses, faisant remuer la chambre au complet, même le chalet, j’entendis même quelque chose tomber dans la chambre de ma mère. Puis je batailler pour le boutonner en me rentrant le ventre au max, en sueur plus que jamais. Ensuite je mis mon haut de bikini finalement y plaçant mes gros seins comme il faut à toute vitesse.
— On voudrait vous emprunter du sucre et du café, ma mère a tout oublié.
— Oui, oui !
Je sortis de ma chambre en sueur en m’épongeant avec ma serviette de plage le cœur battant à toute allure en marchant comme une déesse des bois qui a de gros tétons pour me pointer a la porte pour voir une satanée gothique derrière le moustiquaire, de mon âge environs, peut être un peut plus jeune. Je déteste les gothiques et leurs lèvres noires, leurs longs cheveux noirs tout raides et le reste. Elles semblent tellement se prendre au sérieux, mais j’étais aussi trop heureuse de voir un être humain de mon âge dans les environs. Ça, c’était du jamais vue en trois ans. Mais elle devait crever de chaud tout en noir comme ça. En fait, elle avait plus l’air d’une sorcière que d’une ado voulant simplement se démarquer. Un miroir qui parle et maintenant une sorcière. Si elle me tend une pomme, je panique. Et soudain je vis ses yeux, des yeux gris claire superbe. Tu me parles d’une chanceuse.
— Salut, entre, lui dis-je en ouvrant le moustiquaire à ressort qui grinça méchamment.
Quand je le laisser se refermer il claqua comme un coup de fusil la faisant sursauter. Trop drôle !
Elle était de ma taille, ultra-maigre, avec de tout petits seins. Grosse botte de cuir, malgré la chaleur infernale, mini ultra courte, bas filet déchirer et petit top et tout le kit en noir et une tonne de bijoux en argent. Et évidemment, elle loucha vers ma poitrine démente affichant un petit sourire qui ne me plut pas du tout tandis que je jetais la serviette sur une chaise
— Désoler de te déranger, dit-elle, c’est ma mère qui m’envoie, on a vu une voiture en passant. Wow, c’est beau tes cheveux, on dirait… enfin, ça te fait un look de sorcière. Trop cool !
Merde ! En plein le compliment qu’il fallait ne pas me faire, me traiter de sorcière, enfin presque.
— Cool ton look gothique, dis-je juste pour… je sais pas trop finalement, pour être gentille, j’imagine. Tu sors d’où ? Il y a pas d’autre chalet à moins d’un mille d’ici ?
— Un maudit gros campeur que mes parents ont eu l’idée idiote d’acheter cette année. Ils l’ont installé plus haut au bord de l’eau près des chutes… Plate à mort le camping. J’empeste le feu de camp et je suis couverte de piqûres de maringouins. C’est petit ici, notre campeur est plus grand que cette cabane.
Je souris en la regardant se gratter les bras. Elle avait une grosse piqûre en plein milieu du front, une bosse toute rouge.
— WAIS, c’est petit et c’est mortel. Moi j’en ai pour trois semaines.
— Moi deux, mais on reste juste quelques jours dans le coin. Ils veulent visiter un village fantôme quelque part dans la région après demain.
— Hein !!! Fi-je étonner. Il y a pas de village fantôme par ici, je le saurais.
— Oui, mais c’est a deux heures de marche dans le bois, on en a pour la journée. Apparemment quelque chose y aurait tué tout le monde en 1802, la légende parle d’un sasquach qui avait la rage, ensuite le village aurait été abandonné. Moi qui déteste la marche, mais cette histoire m’intrigue, je veux voir ça. Tu veux venir ?
Je ne pus m’empêcher de rire ; un sasquach qui avait la rage, trop drôle ça aussi.
— OK, ça peut pas être pire que de rester ici, si tes parents veulent. J’y pense, ma mère voudrait sûrement venir aussi c’est une maniaque de films d’horreur et de photos.
— Pas de problème.
— Sur ?
— WAIS, mes parents parlent à tout le monde tout le temps. Mais amenez-vous de la bouffe et de l’eau.
— Cool ! Sucre et café tu disait ?
— WAIS, ma mère va en acheter demain. Qu’est ce que tu fais de tes journées ici à part songer au suicide ?
Je ne pus m’empêcher de rire en sortant le café, le sucre et des plats en plastique en la sentant me regarder comme les gars le font toujours, ça me fit un drôle d’effet. Me v’là à avoir des chaleurs et le rouge aux joues.
— Bronzage et lecture y’a rien d’autre à faire, ah oui, se tuer des mouches sur le corps.
— Tu viens d’arriver, t’es aussi blanche que moi ?
— WAIS, hier, mais les rayons solaires m’évitent toujours de toute façon, juste pour me faire chier.
Elle rit à son tour tandis que je remplissais les pots sur la vieille table de cuisine en formica vert datant des années 50. Juste devant moi il y avait la bouteille de vin avec son long goulot qui semblait me narguer. Je la trouver plutôt sympathique et mignonne la gothique même si mes gros seins semblaient la décourager. Et tout à coup je réaliser qu’elle aurait pu débarquer hier quand moi et ma mère on prenait le soleil nu après avoir rentré nos bagages ou cette après-midi. Oups ! Ma mère est si prude, elle aurait sûrement paniqué en se cachant derrière moi. J’allais devoir lui annoncer la bonne nouvelle, qu’on avait des voisins pour quelques jours, elle qui voulait absolument un bronzage intégral pour plaire a son nouveau patron. Eh oui, ma mère se tapait un homme marier. Sujet à éviter évidemment.
— On pourrait peut-être se faire bronzer ensemble tantôt, je pourrais revenir, ce serait moins ennuyant, me demanda-t-elle presque suppliante.
— WAIS, ce serait cool.
Tant pis pour ma mère et son bronzage nu fesses et mon vibro pour aujourd’hui. Ça attendra quelques jours. Merde !
— Super ! Fit-elle tout excité ? Je vais porter ça et je reviens. Ma mère, sans café, elle devient complètement folle.
— La mienne aussi.
— Cool, dit-elle en prenant les pots en louchant encore vers mes maudits seins.
J’en avais l’habitude, autant des gars que des filles, alors, je ne m’en étonner pas. Et moi je louchais vers ses ongles longs et peints en noir, lui enviant et sa taille de guêpe, et ses yeux. Elle allait sortir quand je réaliser que je ne connaissais même pas son nom.
— C’est quoi ton nom ?
— Martine et toi ?
— Mireille, mais tout le monde m’appelle Mimi ou Mimi la bombe.
— Je comprends pourquoi, dit-elle en fixant encore mes seins. Jolie le mamelon avec un petit trou au milieu, j’avais jamais vu ça.
— Quoi !!! fis-je en penchant la tête. J’en avais un à l’air, carrément, j’avais mal placé mon top tellement je l’avais enfilé vite. Je rougis en riant de nervosité en le replaçant sous le tissu. Merde ! Je comprenais maintenant le pourquoi de son petit sourire en coin, qu’elle affichait toujours d’ailleurs.
— Tu dois faire fureur à ton école Mimi la bombe avec de seins pareils et ton beau visage.
— Malheureusement, mais avec les cons surtout.
— Les gars le sont tous, tous des idiots si tu veux mon avis.
— Ça, c’est sur a 100 pour 100, sauf un ou deux quelque part sur la planète.
— Bon, a tantôt, dit-elle en riant, j’en ai pour une demi-heure aller-retour.
— À tantôt.
Une fois seul je réaliser a quelle point c’était bon de parler avec un être humain autre que ça mère, mais surtout a mon problème de vibro qui me traversa la cervelle en la voyant s’éloigner sur le sentier qui longeait la rivière. Je frissonner, le front moite comme si j’avais une crise de paludisme. Je me dis qu’elle devait bien en avoir un et que peut-être elle me le passerait pour demain. Après, j’aviserai. Ça ne se prête pas tellement, mais bon. Qui ne tente rien n’a rien, disait toujours ma mère. Je sortis sur la galerie et l’appeler me trouvant sans gêne de faire ça, mais ce fut plus fort que moi. J’étais trop en manque d’orgasme. Elle stoppa en se retournant.
— Eh, dis-je, j’ai un petit problème Martine, tu pourrais peut-être me dépanner.
— Oui, quoi ?
— Ben… Je n’ai pas oublié mon séchoir à cheveux, ni mon fer a frisé, même si on a pas de courant, mais j’ai oublié mon vibrateur. Tu en aurais pas deux par hasard ou un à me passer pour demain ? Je vais être seul ici toute la journée.
Elle me fixa un instant avant d’éclater de rire puis de répondre :
— Pas de problème Mimi la bombe. Quelle couleur tu préfères ?
— Quelle couleur, fis-je éberluer, t’en as tant que ça ?
— WAIS, je t’expliquerai.
— Je me fou de la couleur pourvue que les…
— Que les piles fonctionnent, j’ai compris, OK, a tantôt.
— Merci, tu me sauves la vie Martine.
— Je sais, je paniquerais aussi sans vibro en voyage perdu dans un trou pareil. Mais tu m’en devras une.
Elle rit en repartant, mais deux pas plus loin elle se retourna à nouveau. Tout en noir et avec ses cheveux noirs, elle me fit vraiment l’impression d’être une vilaine petite sorcière s’en retournant vers sa cabane dans les bois. Si elle revient avec une pomme, là, je vais comprendre que je me suis endormi sur mon lit de camp et que je rêve présentement.
— J’aime autant te prévenir tout de suite, dit-elle avec un sourire bien mystérieux en essayant d’éloigner des mouches de sa tête, je suis lesbienne Mimi. Te fâche pas si je te regarde un peu, t’es tellement belle et ton mamelon était à croquer. À tout à l’heure.
Je venais de me transformer en statue de sel en la regardant disparaître sous les sapins suivis d’un nuage de mouche. Elle allait me dépanner, mais a quel prix. Tu me parles d’une malchance. La seule fille du coin est lesbienne et la première chose que je fais c’est de lui montrer un mamelon et de lui demander un vibro. Elle devait en saliver. Merde ! S’il y avait bien quelque chose qui ne c’était jamais retrouvé dans mes fantasmes, même les plus délirants, c’était bien de me voir la tête coincer entre les cuisses d’une autre fille en 69. Je regarder mes gros seins décourager en disant tout haut :
— Et bien, vous avez frapper encore un grand coup vous deux, surtout toi, le gauche. Bravo !
« Maudite mouche » entendis-je au loin. Je souris en me réfugiant dans le chalet. Je retourner dans ma chambre en me sentant un peut électrique, sous le choc de se qu’elle venait de m’avouer sans gêne, avec l’intention de me débarrasser de mon short trop serrer et inconfortable. Mais en me voyant dans le miroir le déboutonner, je m’aperçus que sans slip, la forme de ma fente était clairement visible, même ma vulve au complet. Merde ! Martine, la sorcière lesbienne avait eu un sacré beau spectacle. Même qu’elle s’imaginait peut-être déjà que j’étais comme elle, que je l’avais fait exprès pour l’aguicher.
Chiot !
J’enfilai mon bas de maillot, prenant soin de bien l’étirer a la fourche pour cacher mes poils noirs, prit mon kit a maquillage et me regarder a nouveau dans le miroir en me faisait les yeux. Je me sentais étrange, bizarre, comme flottant dans une autre dimension. Pourquoi ? Parce qu’elle m’avait vu un mamelon ? Elle en a aussi, alors quoi ? Satisfaite de mes yeux, je fis le signe de Satan devant ma bouche, langue sortit en l’agitant avant de rire et le miroir dit :
« Oublie ça, tu n’oseras jamais princesse »
Je regarder vers la porte pour voir si ma mère était revenue, mais non, évidemment, je l’aurais entendu arriver.
« Je perds la boule, c’est sur » me dis-je. « Je lui réponds ou pas ? » Et je m’entendis dire :
— C’est sur et certain idiot, t’imagines pas que tu vas te rincer l’œil a regarder deux filles baiser sur un vieux lit de camp, le voyeur. Seigneur non, t’as raison, je pourrais jamais. Et pis pourquoi je parle à un miroir ? Je dois vraiment devenir folle ici.
« Alors pourquoi tu te maquilles pour aller te faire bronzer ? Je ne t’ai jamais vue le faire. »
— Tu veux que je te casse un peu plus, genre en petit morceau ? fis-je agacer.
« Non, ça va. »
— Alors, ferme là.
« Oui madame. »
— Mademoiselle, imbécile.
« Oh, pardon »
Je ris complètement décourager de moi en me demandant si je ne devais pas aller voir un psy une fois de retour a la civilisation et me mit juste un peut de far sur les joues pour me donner quelques couleurs. Ensuite j’essayai de coiffé ma tignasse a grand coup de brosse, mais finalement j’y renoncer pour filer a la cuisine me couvrir l’huile solaire et de chasse-moustique en vaporisateur puant la mort. J’en mis plus qu’a l’habitude, surtout entre les seins et les cuisses en me disant que ça devrait sûrement éloigné aussi une lesbienne.
Me v’là à rire tout seul comme une démente en m’assurant que cette fois mon haut de maillot était bien en place. Seigneur ! Je me maquille et je veux la faire fuir. Vivement le retour a la ville. Une fois étendu sur une grande serviette de plage sur le vieux quai chambranlant, sur le dos jambes écarter genoux en l’air, je replacer mon bas de maillot a nouveau repoussant encore quelque poil noir en me disant que ma mère avait raison, que j’étais du pour une coupe bikini. Puis, j’eus le vison de Martine étendu sur le ventre en train de me lécher la vulve. Et je me vis refermer mes cuisses sur sa tête, tourner les jambes, et lui casser le cou. Crack !
Je me mis encore à rire tout seul en entendant une légion de moustiques se plaindre, car il n’arrivait pas à boire mon sang. Les pauvres, je les pris tellement en pitié. Mais j’arrivais pas a croire en ma chance pour trouver un vibro si vite dans ce coin perdu, un vrai conte de fées. J’arrivais pas à croire non plus que j’avais entendu un miroir parlé ou à un sasquach qui a la rage. Trop drôle !
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