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Le ciré jaune

Le ciré jaune



Ce texte a été écrit pour « loloe30 », alias Elodie. Bonne lecture!

Le soleil se reflète sur la Garonne et vient chauffer le corps d’Elodie, qui s’offre sans retenue à la caresse de ses rayons. Le printemps, enfin, et cette chaleur qui la transperce, qui l’emmène dans une douce torpeur…Assise sur un Banc, elle attend Victor, son nouveau « boyfriend ». Dès qu’elle y pense, son regard se perd dans le vide et un léger sourire éclaire son visage.

Avec son look de petite blonde sexy, on pourrait croire qu’Elodie collectionne les aventures, mais c’est loin d’être le cas. Elle attire les lourdauds qui la prennent pour une fille facile, tout ce qu’elle déteste! Ca n’empêche qu’Elodie aime les hommes, et le sexe, mais est ce pour autant qu’elle doit être prise pour un tas de viande qu’on prend et qu’on jette? Elle préfère se comparer à un met délicat qui se mérite, qui se convoite, qui se savoure. Qui se regrette, peut être.

Et puis elle a bientôt 30 ans. Elle sait qu’il vaut mieux éviter de s’attirer certaines réputations. Toulouse est une grande ville, mais peut être pas tant que ça…Et puis avec Victor c’est différent. Il a 20 ans à peine. Etudiant. Il est passé une fois boire un verre en fin d’après midi au Saint Chinian, leurs regards se sont croisés, et elle a senti un truc. Puis il est revenu le soir, et a fait durer sa bière jusqu’à la fermeture en ne la quittant pas des yeux. Même chose trois jours de suite. Ca devenait gênant, mais c’était à lui de faire le premier pas, Elodie a des principes! Enfin, un soir, il l’a attendue après son service.

_ Mademoiselle?
_ Oui?
_ Euh, je me demandais si je pourrais vous raccompagner… Ou si, euh, vous voudriez, euh aller…
_ Prendre un verre ailleurs?
_ Euh oui…
_ Mais pourquoi pas? Tu m’emmènes où?

A part les bars d’étudiants, Victor ne connaissait pas grand chose. Elodie avait pris les choses en mains, et ils s’étaient retrouvés confortablement assis sur l’épaisse banquette d’un bar lounge, sirotant un cocktail faussement doux. Elle n’avait pas de doute sur le fait qu’elle l’attirait. Mais lui? Ses grands yeux naïfs, mais son regard ardent, son corps mince mais ses gestes souples, vifs. Ses vêtements usés mais son élégance naturelle. Oh ça oui elle le voulait! Mais il y avait qu’elle avait 30 ans et lui 20, qu’elle travaillait et qu’il était étudiant…et puis….leurs cuisses se touchaient, Elodie avait senti ce corps qui vibrait, et les minces barrières étaient tombées. Elle s’était approchée de lui très naturellement et ils s’étaient embrassés longuement, avec beaucoup de retenue. Un moment magique. Puis des mains étaient venues dans les cheveux, leur étreinte était devenue très forte. Les souffles courts. Les bouches impatientes, les langues nerveuses. Un serveur était venu les interrompre aussi discrètement que possible.

_ Pouvons nous vous servir autre chose?

La magie avait été rompue.

Elodie avait regardé Victor, vu l’heure. Puis s’était levée.

_ Non merci.

Puis elle avait quitté Victor après un dernier baiser sur le trottoir, le laissant désemparé, mais muni de son numéro de téléphone.

La nuit avait porté conseil et Elodie s’était réveillée avec le manque de lui, de sa peau, de ses yeux, et c’est avec soulagement qu’elle avait entendu sa voix, en fin de matinée. Elodie avait mariné, avait eu le temps de s’imaginer dans ses bras, tour à tour en monitrice de bonnes pratiques ou en s’abandonnant à sa force, son énergie, dominée par sa virilité.

Elle lui avait donné rendez vous le lendemain soir. Un petit repas sympa, puis une longue nuit mêlant tendresse naïve et sexe cru. Bien qu’Elodie aime les sexes bien calibrés elle avait été comblée par Victor qui compensait une certaine modestie par son enthousiasme, son énergie. Rarement elle avait ressenti cette sensation de se fondre dans le corps de son amant.
De longs moments de douceur avait entrecoupé les phases de sexe pur, parfois sauvage. Elle avait adoré quand il l’avait prise par les cheveux, la contraignant à pousser sa tête dans le matelas, déchaîné, ahanant comme un pur sang sur la ligne d’arrivée.

Et puis la fin de nuit collés l’un à l’autre dans une tendre union. Et enfin le réveil. 10 heures. Le service de midi au Saint Chinian qui n’attend pas.

_ ‘Faut que j’y aille, rapido! On s’appelle!

Finalement, Victor devait repartir pour le Week end, et avec le travai d’Elodie ça n’avait pas été facile de se revoir. Le téléphone avait beaucoup fonctionné. Un soir elle l’avait appelé et elle s’était caressée en lui racontant comment elle s’imaginait prise par lui. Il avait eu l’air de beaucoup apprécier. Elle avait aussi apprécier de le sentir si excité par ses mots et sa voix.

Quand elle le voit arriver, Elodie sent une boule de chaleur s’allumer dans son ventre. Un grand sourire éclaire leur visage. Ils s’embrassent longuement, se serrent fort.

_ Ce soir mes potes nous invitent, ça te dit?

Elodie sent Victor impatient et fier de la présenter, et ça la flatte, mais elle a aussi une telle faim de lui…Peut être qu’après…?

_ Ok, je te suis!

Et les voila partis dans les ruelles du quartier étudiant. Elodie s’est habillée simplement, pantalon 3/4 et débardeur, rien de très sexy en soi, mais les garçons se retournent sur elle. Victor le remarque, mais ne dit rien.

_ C’est ici.

Victor sonne et pousse la porte qui cède en grinçant. L’immeuble est vétuste. Les peintures sont défraîchies, les escaliers grincent, c’est au deuxième. Elodie profite de l’ascension pour accentuer un peu son déhanché et allumer un brin Victor. Son regard est palpable. Un jeune gars en bermuda les attend sur le palier.

_ Ah les amoureux! Elodie je crois?
_ Oui et toi?
_ Kevin, enchanté!

On échange 3 bises sur la joue. Victor subit une bourrade, sourit timidement. Kevin n’est pas très grand, pas très beau, un peu grassouillet, un regard un peu fuyant. Vicieux? Il a déjà fait l’inventaire chez Elodie en tout cas… Ses études? Pas très clair. Un truc dans la restauration. Elodie entre dans l’appartement. En fait il est vétuste, mais fait tout l’étage. Trônant devant sa TV, un grand type bronzé semble régner. Cheveux longs, queue de cheval, plus âgé, sans doute vers 25 ans. Lui aussi en T-shirt et bermuda. Kevin continue les présentations.

_ Voila David! David, Elodie!

Le grand secoue sa flemme et déplie doucement sa longue carcasse pour venir saluer la jeune femme. Il est beau. Ca ennuie Elodie de le concéder, parce que quelque chose d’antipathique se dégage de lui. De la suffisance, de la prétention, elle ne sait pas. Il fait des études de photographe. Voila qui n’est pas banal! Il s’est aménagé un petit studio rudimentaire, c’est pour ça qu’ils ont pris cet appart, assez grand. Kevin sous loue.

Il a composé un petit apéro sympa, avec quelques olives, tapenades, gâteaux secs et côté boisson, c’est David qui régale avec un petit rosé de la propriété de ses parents. Elodie qui s’y connaît un peu apprécie. Elle sait que ça ne vient pas d’un BIB comme au Saint Chinian. Hmmm un vrai délice! Presque de la confiture à des cochons. Enfin bon, elle pense ça à part elle mais profite quand même de l’instant, de la bonne humeur qui s’installe. David commence à être un peu plus sympa.

_ Ca me plairait d’avoir 2 ou 3 conseils, comment utiliser l’appareil, tout ça.

Avec son air ingénu, elle est irrésistible. Une petite décharge parcourt le bas ventre des trois jeunes mâles.

_ Si tu veux on ira « derrière » après le repas. Avec Vic, of course!

Vraiment imbu de lui même, ce mec, comme si elle allait lui tomber les bras comme ça! Il l’énerve mais en même temps il est drôlement bien foutu, et il le sait! Le genre de frimeur qu’Elodie n’aime pas trop, mais…

_ A table!

C’est Kevin qui arrive avec un gigot accompagné d’une ratatouille. Hmmm rien que le fumet vous réjouit. David sort une nouvelle bouteille. Un rouge qui scotche Elodie. Une vraie merveille! Elle passe un moment génial, au centre de toutes les attentions. Le vin la libère, elle a envie de séduire, elle sent que c’est le cas. Les regards de mâles en rut ne trompent pas. Sous la table elle caresse le haut de la cuisse de Victor. Son pied touche la jambe de Kevin. Elle fait semblant de ne pas le remarquer. David joue les indifférents. Elodie sent que sa qualité de dominant supposé doit être réaffirmée.

_ Alors ce petit cours?
_ Mais oui je suis impatiente!

Ils se lèvent tous les 2, suivis de Victor. Kevin, sans rien dire, range la table. Sans la petite pièce derrière la cuisine, il y a quelques projecteurs, un écran blanc, des flashes, 2 ou 3 appareils. Pas si rudimentaire que ça… David prend un appareil et commence à expliquer les principales fonctions et réglages à Elodie. Puis pour illustrer ce qu’il dit, la prend en photo. Elodie ne se fait guère prier pour prendre la pose, et un petit jeu s’installe rapidement entre David et elle. Victor apprécie moyennement. Elodie aperçoit une malle et, sans gêne, se met à fouiller.

_ Oh? Des cuissardes? Tu fais des photos cochonnes?

David est un peu sur la défensive.

_ Ouais, non. On a du faire une fois un travail sur l’érotisme, et…
_ Oh c’est excitant, ça! hein Vic?
_ Hmm

Puis elle s’approche de lui et lui murmure à l’oreille.

_ Ca t’exciterait de me voir avec ça hein?

Puis sans lui laisser le temps de répondre :

_ Bon, laissez moi 5 minutes et on fait une séance. Je parie que je peux être plus sexy que le modèle!

Ravi, David sort, emmenant un Victor désemparé. Ils retrouvent Kevin qui vient de finir la vaisselle et qui rempli les verres.
David lui explique le petit jeu qu’Elodie leur réserve et ses petits yeux vicieux se mettent à luire. Victor semble abattu, mal à l’aise. Les 2 autres tentent de l’influencer.

_ Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as? Elle est trop bonne, on est jaloux à mort!
_ Tu crois que les modèles n’ont pas de petit copains?
_ Et puis ça va, elle n’a pas dit nue, elle a juste dit sexy…

Un autre verre de vin ramène le sourire sur les lèvres de Victor.

_ Vous pouvez venir!

Les 3 mecs ne se font pas prier. David, nanti de son titre de photographe passe en premier. Il ouvre la porte, et son souffle se coupe. Il s’arrète une fraction de seconde puis fait un dernier pas pour laisser entrer les autres.

Devant l’écran blanc, Elodie a mis les cuissardes. Elles sont noires, luisantes, montent haut, presqu’à mi cuisse. Au dessus, la peau de ses cuisses potelées, pâles. Puis une veste courte en toile cirée jaune. Complétée par un parapluie et un chapeau assortis. L’ensemble peu paraître incongru, mais le tout compose un tableau vintage très sixties et très sexy. Elle se tient devant eux, jambes légèrement écartées, posée sur le parapluie. Un coup d’oeil aux 3 jeunes hommes la rassure. Bouches grandes ouvertes, regards brûlants. Leur désir se sent, lourd.

_ Alors?

David reprend ses esprits.

_ Hmmm oui très bien!
_ Je dois me mettre comment?

Elle se tourne, se cambre, et passe le parapluie sous ses fesses en le regardant dans les yeux.

_ Comme ça?

Son souffle se coupe, mais il prend tout de même son appareil et commence à mitrailler. Elodie joue avec le parapluie, le frotte, elle se plie, se cambre plus fort, incandescente. Derrière, Victor et Kevin sont simplement scotchés. Elodie, toujours de dos, s’accroupit, encore aidée du parapluie. Le dessous de ses fesses déborde de la toile cirée. Les yeux des jeunes hommes sont prêts de sortir de leurs orbites quand ils se rendent compte qu’elle est nue sous ses habits. Elle continue de se mettre de bout et de s’accroupir en tournant, présentant à David tous ses profils. Est ce l’alcool, l’envie qui transpire de ces 3 jeunes mâles?

Elle est complètement libérée. Elle commence à caresser le manche du parapluie, puis à le lècher en allongeant sa langue au maximum. Elle caresse ses cuisses, ses seins, lèche ses doigts, entre dans un état d’excitation irréversible. Sa main s’introduit sous son ciré, entre ses jambes. Elle pousse un premier gémissement. Puis elle ouvre sa veste. Ses petits seins, tendus vers le plafond, s’offrent à la pointe du parapluie. D’un regard trouble, elle appelle Victor. Celuici est incapable du moindre geste. C’est Kevin qui le pousse.

Elodie, à genoux, ne porte plus que ses cuissardes. Elle commence par le caresser, puis libère son sexe tendu à l’extréme, en le regardant droit dans les yeux, avec une grande tendresse. Le pauvre semble complètement perdu. Elle le prend complètement en bouche, le touchant à peine, très douce. Ses mains le caresse, et toute la tension qui habite le jeune homme s’en va, laissant place au plaisir et à la chaleur. Une chaleur qui envahit ses cuisses, son ventre, son àme.

David continue ses prises de vue, mais patiemment, sans mitraillage. Une énorme bosse déforme son bermuda. Tout en suçant Victor, Elodie ne peut faire autrement que de le caresser, le toucher. Il est tres gros, et ça l’excite très fort. C’est à ce moment que kevin commence à lui caresser la chatte. Il est surpris de la sentir si humide. Surpris et ravi. Il pose immédiatement son majeur entre les lèvres ouvertes, jusqu’au clitoris, et en appuyant légèrement, commence à tourner. De son autre main, il caresse les petites fesses bien rondes, fermes, remonte le long des côtes bien dessinées jusqu’à emprisonner un petit sein au téton nerveux, sensible.
Elodie danse au rythme que lui propose, que lui impose Kevin. A gémir aussi. Plus fort, comme elle suce Victor. Frénétiquement. Elle perd la tête, surexcitée, se tourne vers Kevin.

_ Qu’est ce que tu attends?

En un geste, la bite congestionnée est sortie du bermuda. Un peu plus imposante que celle de victor, elle est aussi toute tordue! Ce qui ne l’empêche pas pas de s’introduire sans difficultés dans ce fourreau si ouvert, si chaud, si bien lubrifié! Kevin ponctue sa pénétration d’un grand « oooooooooooh » a****l. Après quelques allers retours retenus, il ne peut s’empêcher de défoncer la petite blonde comme un enragé, serrant les dents, grognant, la prenant par les hanches pour la pénétrer plus fort et plus loin, jusque tout au fond!

Elodie crie mais elle est baillonée par le sexe de Victor qui a abandonné toute trace de respect et lui baise la bouche en lui prenant les cheveux. Ah le son de ces cris sur le bout de sa bite, avec ces petits coups de langue! Il va jouir…Mais il en veut plus. Il pousse Kevin, lui aussi à la rupture. Il prend sa place derrière la belle en regardant Elodie ouvrir grand la bouche pour avaler les longues giclées de foutre que Kevin l’oblige à prendre. Puis, après avoir un peu lubrifié le petit orifice, il pousse son gland sur l’anus rose, plissé.

_ Aïe non! pas là!

Mais c’est au tour de David de sortir son sexe. Elodie en est distraite. Il est énorme! Long, épais, très droit. Elle se met à le lècher avec un certain respect. Elle n’a jamais touché quelque chose de comparable. Derrière elle, Kevin a repris un peu de sang froid, et prend son temps, y met beaucoup de douceur. Une fois le gland bien entré, cette première douleur effacée, le plaisir prend le dessus. Rien que mentalement, Elodie ne s’est jamais sentie aussi chienne, aussi femme, aussi dominée et aussi maîtresse des hommes. De leur vitalité, de leur brutalité. Qu’elle provoque, encore et encore, et dont elle jouit maintenant, par vagues inattendues, sporadiques. Victor se venge. Elle le sent dans ses coups de rein, plus forts, plus secs. Elle le rejoint dans cette gestuelle sauvage. Tout en suçant avec une dévotion exagérée David, qui est aux anges, multiplie les « aaaaaaaaah » civilisés.
Elodie le sent, Victor va jouir. Mais ce foutre, elle le veut. Elle se tourne vers lui, suppliante.

_ Viens, donne le moi!

Un dernier coup de rein violent brise Elodie en deux et Victor, la figure déformée enfourne sa bite dans la bouche de la petite blonde et décharge en ahanant. Gourmande, elle n’en perd, rien, le léchant longuement. Puis elle s’adresse à David.

_ Assied toi sur la chaise.

Sans discuter, il s’exécute, sa longue bite pointée à la verticale. Elodie s’approche, et l’enfourne dans sa chatte prudemment, par de petits va et vients et un mouvement circulaire des hanches. Avec ses cuissardes noires, l’ensemble est saisissant. Complètement laminés Kevin et Victor regardent, n’en croient pas leurs yeux. Puis Elodie parvient enfin à tout enfourner. Hmmmm quel engin. Il est si profondément en elle, elle le sent si fort! Elle fait de longs allers / retours savourant tout ce qui s’offre à elle. Puis encore, et encore, et encore. Insensiblement, le rythme s’accélère. Ses hanches ondulent sensuellement.

Elle se sert de son amant pour son propre plaisir. Il vient doucement la rejoindre. Un clap clap se fait entendre, puis plus fort. Puis plus rapide, puis ponctué d’un « ah », d’un « oh ». Et le besoin d’exciter les 2 autres mâles revient. Elle les regarde tout en prenant ses cheveux en main, dans une pose très sensuelle. Ses yeux les invitent à venir. Victor est le premier. Il l’embrasse à pleine bouche, amoureusement. Le ventre d’Elodie s’embrase de nouveau, et, quand la dague de David la transperce encore jusqu’ à la garde, elle jouit de nouveau, prise de convulsion. Puis elle s’abandonne aux bras qui la caressent et la soutiennent, et David, après quelques derniers coups de queue, déverse en elle un flot de foutre brûlant.
Cette nouvelle source de plaisir prolonge la jouissance d’Elodie qui s’évanouissait. Elle s’effondre dans les bras des 3 jeunes hommes, brisée, épuisée, comblée. Ils restent ainsi de longues minutes.

D’abord parce qu’ils se sentent merveilleusement bien. Puis, lorsque l’euphorie s’éteint, parcequ’une certaine honte s’installe. Elodie sent que c’est à elle de briser le silence. Elle se relève. Puis, avec un maximum de naturel

_ Euh, vous voulez bien me montrer la salle de bain?
_ Euh oui, par la…

Elle prend ses habits et suit Kevin qui s’y colle comme d’habitude. Dans la douche les pensées se bousculent dans la tête d’Elodie. Qu’a-t-elle fait de son Victor? Elle se croyait proche de tomber amoureuse…Elle se sèche, s’habille, puis s’en va précipitamment après avoir jeté un bisou rapide aux 3 garçons. Le retour à pied, un peu long, lui permet d’évacuer la tension et enfin chez elle, il ne reste plus qu’une grande fatigue et un sommeil lourd, profond.

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