La main se glissa sous sa jupe, escaladant ses cuisses au passage. Il faisait noir dans la salle de cinéma quasi déserte. Le film, un thriller sombre, devait lasser Tony, qui se laissait aller à un peu d’exploration sur elle. Anne se tassa dans son siège pour lui faciliter l’accès, et releva un peu ses jambes. Les doigts effleuraient délicatement l’intérieur de ses cuisses, lentement. Elle sentait l’excitation monter, mais la main prenait son temps pour arriver au but. Son minou palpitait, impatient, mais les doigts dessinaient des cercles autour de son entrejambe, arrivant presque au but et se retirant, revenant près de son clitoris, assez près pour qu’elle puisse presque en sentir le contact, mais s’en éloignant aussitôt. « Allez ! » lança-t-elle dans un souffle. Elle vit du coin de l’œil le visage de Tony se tourner vers elle. « Quoi ? » dit-il. Elle allait lui répondre, agacée, quand la paume de la main de plaqua directement contre son minou, et commença à la masser, un doigt contre l’entrée de son vagin. Elle laissa échapper un soupir et ferma les yeux. La base du pouce glissa entre ses lèvres pour venir au contact direct de son clitoris, alors que le majeur faisait son chemin à l’intérieur d’elle, frottant délicatement contre ses parois. Le pouce appuyé contre son petit bouton gardait un mouvement de rotation, alors qu’elle sentit l’index rejoindre le majeur dans son vagin. Les deux doigts se tortillaient à l’intérieur d’elle, se croisaient et se décroisaient. Putain c’était bon ! Anna sentait le feu monter à ses joues, et ses genoux trembler. Elle allait jouir, encore un peu…
« Je vais pisser » dit Tony.
Anne ouvrit les yeux : « Quoi mais non pas maintenant ! »
Tony était déjà debout.
Et pourtant la main continuait de s’activer en elle.
Anna poussa un cri strident et se releva d’un bond, frappant son entrejambe pour repousser l’intrus.
La main tomba à terre et déguerpit à la vitesse de l’éclair sur ses cinq doigts, comme un insecte.
Le temps que les employés du cinéma rallument les lumières pour constater ce qui se passait, la main avait disparu.
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Désemparée, la main se glissa parmi les ombres de l’extérieur. C’était pourtant une bonne idée le cinéma, si cet imbécile ne s’était pas levé à ce moment-là…
Avisant un pavillon isolé, elle se coula dans l’obscurité et se dirigea vers la porte d’entrée. Une chatière, parfait ! Sans bruit, elle souleva la petite porte de plastique et se glissa à l’intérieur. Sur sa droite, un homme de dos était en train de se déchaîner sur sa Xbox One, le son à fond, lui tournant le dos. Progressant sans bruit, la main prit la direction des escaliers, et monta les marches une à une. Elle tomba devant une porte entrebâillée, sans lumière. Elle pénétra dans la pièce : c’était apparemment la chambre du couple. Sur le lit, une jeune femme était profondément endormie.
La main escalada les montants du lit, et se faufila sous les couvertures. La jeune femme dormait en chien de fusil. La main approcha de son visage, caressant au passage ses cheveux roux. Les seins de la jeune femme, généreux, retombaient un peu sur le côté. La main passa par-dessus l’épaule, attentive à maintenir des mouvements fluides, sans à-coups. Un téton était maintenant à portée d’index… Celui-ci se redressa, et frôla l’extrémité du mamelon. Aucune réaction de la dormeuse. L’index insista un peu plus, dessinant des cercles légers sur l’aréole, et passant doucement sur le téton, qui durcissait de plus en plus. Prenant confiance, la main se servit de son pouce, pour le pincer délicatement. Elle fit rouler le téton entre ses deux doigts, lentement mais fermement. Il était tout dur maintenant, et se dressait sans complexe. Les doigts en pince le serrèrent plus fort quelques secondes, puis reprirent leurs caresses sur l’aréole, pour revenir pincer le bout du sein, le palper. De l’ongle, l’index vont griffer doucement l’extrémité. La jeune femme poussa un soupir et se retourna sur le dos. La main resta immobile un instant, mais la belle endormie n’était pas réveillée. Ses seins étaient hors de portée à présent, mais peu importait, il fallait passer aux choses sérieuses.
La main redescendit, rampant sous les couvertures, et escalada une des cuisses. L’odeur de l’excitation régnait là-dessous, le minou était luisant de désir. La main se rapprocha, et promena son pouce entre les lèvres. Il en ressorti tout humide de cyprine, exactement ce qu’elle cherchait. Se glissant entre les fesses de la belle, le pouce se positionna au-dessus du petit trou, et commença à le masser doucement.
« Oooooooh Alex… » soupira la jeune femme dans son demi-sommeil.
Gardant le pouce en appui contre les fesses, la main étendit son index et le fit plonger dans le vagin offert. Il s’y glissa facilement, alors que le majeur se mettait à caresser le clitoris. La main sentait dans le même temps le petit trou s’élargir petit à petit sous son pouce, avec lequel elle décrivait de petits cercles, pour en détendre l’ouverture. Quand elle sentit que le moment était venu, que l’entrée était bien dilatée, elle poussa… et le pouce entra. La main était maintenant toute entière affairée sur la jeune femme. Elle faisait aller et venir le pouce et l’index, s’en servant comme des pinces et les sentant se rejoindre presque à l’intérieur. C’était chaud et humide, accueillant. La jeune femme était presque réveillée à présent, son bassin se soulevait et se rabaissait au rythme de la progression des doigts. Tant qu’elle penserait que son « Alex » était responsable de tout ça, tout irait bien. La main activa l’action du majeur contre le clitoris, le frottant très vite et le faisant durcir au maximum. Les doigts sentaient la température monter à l’intérieur, et le sphincter se contracter et se dilater autour du pouce. La main accéléra encore le mouvement de ses doigts, plongeant au plus profond…
Le bassin de la jeune femme se souleva plus haut, ses muscles se tendirent. Elle cria : « Alex ! Oui ! Oui ! » et ses jambes se déplièrent d’un coup, puis son bassin retomba.
Une voix retentit d’en bas : « Qu’est-ce qui se passe, chérie ? » suivie de pas précipités dans l’escalier.
D’un saut, la main se jeta dans l’entrebâillement de la fenêtre et descendit le long de la gouttière. Elle avait fini son travail, pour cette nuit.
Elle reprit le chemin de sa tanière, suivie dans son départ par les éclats de voix de la chambre qu’elle venait de quitter.
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