Nous franchissons une énorme porte de bois rouge.
Corinne, en habituée des lieux semble t il, nous fait visiter.
L’ensemble de l’immense sous sol est aménagé comme une boite libertine.
D’immenses vestiaires jouxtent une partie sanitaire.
Plus loin, un grand bar derrière lequel de jeunes serveuses seins nus officient, s’ouvre sur une piste de danse. Dans son prolongement, des tables basses et des sièges confortables sont plongés dans une semi pénombre.
Un labyrinthe de couloirs offre l’accès à de plus ou moins grandes alcôves et mènent à une belle piscine agréablement chauffée.
Ici et là, des salles proposant des thèmes et des jeux particuliers sont accessibles.
Une pièce percée de trous à hauteur de sexe masculin, permet des jeux anonymes.
Une autre est aménagée en Donjon. Une croix de Saint André est fixée au mur, au milieu trôné un pilori mettant le supplicié à genoux. Divers accessoires, fouets, martinets, pinces, plugs, godes sont posés sur des meubles noirs.
Un autre endroit a été aménagé comme une salle de cinéma. Un film porno chic est diffusé sur le grand écran.
Partout, préservatifs et gels sont disponibles.
Corinne nous explique que ce lieu est connu comme le « Placere » , qu’ici tout est permis, tout est possible.Il n’y a que 2 règles strictes.
La première c’est que le port du masque est obligatoire, la seconde c’est que la Femme est Reine. C’est elle qui propose, c’est elle qui dispose.
Enfin et parodiant une célèbre réplique: ce qui se passe au Placere, reste au Placere.
Elle a reconnu des amis et nous quitte un instant.
Nous filons vers les vestiaires et, après avoir récupéré des serviettes, nous dirigeons vers la piscine.
Quelques couples y sont déjà mais l’ambiance est plutôt sage pour le moment.
Nous nous sentons bien dans cet endroit. Ici tout respire le sexe, bien sur, mais dans une ambiance chic et assez classe.
Un couple s’approche de nous alors que nous sommes enlacés, occupés à nous caresser sensuellement.
La quarantaine semble t il, ils sont, comme nous, épilés intégralement et physiquement entretenus.
Ils nous sourient et la femme nous demande s’ils nous dérangent.
– Non, pas du tout .
Véro et moi nous nous regardons. Nous nous comprenons sans nous parler . Pourquoi pas !!
Les corps se frôlent, les mains s’égarent.
Véro me fait asseoir sur la margelle et commence une fellation dont elle a le secret.
L’homme se place à mes cotés et sa compagne imite la mienne.
Ma compagne s’interrompt et me demande à l’oreille :
– Je peux le sucer ?
– Si tu en as envie !
– Ça te plairait ?
– Oui, beaucoup.
Elle se penche alors vers notre voisine et lui parle doucement .
La dame s’écarte en souriant.. Véro prend sa place entre les jambes du mari.
Voir la femme que j’aime sucer une autre bite que la mienne me procure une grande excitation. Juste une petit pincement de jalousie mais beaucoup de plaisir de la regarder faire. Plaisir décuplé quand la bouche de l’inconnue vient gober ma queue et entame un va et vient du meilleur effet.
C’est au tour de ses dames de s’asseoir au bord de la piscine . Chaque partenaire rend la pareille à sa légitime compagne pendant que les deux coquines s’embrassent et se caressent à qui mieux mieux.
Je sens les mains de Véro relever ma tête et me faire signe qu’il faut que je change de place.
Chose faite, je découvre un nouveau sexe bien lisse, bien dessiné avec un clitoris assez proéminent que je m’empresse de cajoler .
Mon amour me regarde et son excitation s’en trouve décuplée.
Son partenaire du moment doit, aussi, être agile de sa langue parce que sa respiration se fait haletante et saccadée.
L’orgasme des deux filles arrive quasi simultanément.
Le calme enfin revenu, barbotant dans l’eau tiède nous nous présentons et nous remercions mutuellement de ce moment fort plaisant.
La soirée se poursuit agréablement . Le sous sol est maintenant copieusement rempli.
Nous décidons d’aller jouer les voyeurs et déambulons sans but précis dans cet immense lieu de débauche .
Et puis…. si l’envie nous en prend, pourquoi ne pas nous laisser aller ?
La passage dans la salle SM donne quelques idées à ma copine.
– Tu me laisses faire ? me demande t elle
– Tu as entendu Corinne : la femme dispose.
Elle s’empare d’un collier et d’une laisse et me le place autour du cou.
Elle défait ma serviette, s’en empare me lassant nu, et aperçoit un gode ceinture qu’elle emprunte.
Et nous voilà partis à travers les couloirs, moi nu, tenu en laisse, arborant une érection que rien ne peut cacher. Elle superbe traînant sa chose vers une destination inconnue.
Elle me fait entrer dans le glory hole , s’harnache du gode ceinture et m’ordonne de le sucer comme s’il s’agissait d’un sexe vivant.
– Entraîne toi mon amour, bientôt de vraies queues vont apparaître et il faudra que tu t’appliques à bien les sucer.
Et c’est effectivement ce qu’il se passe.
Une bite en semi érection se pointe dans le trou. J’interroge ma Maîtresse du regard.
– Eh bien ! Qu’attends tu ? Fais plaisir à monsieur !
A quatre pattes, docilement, j’ouvre la bouche et happe le sexe qui durçit dans ma bouche.
Je m’applique à aspirer, passer ma langue le long de la hampe dure.
Je sens un liquide froid couler le long de ma raie offerte. Un doigt lubrifie mon intimité, rejoint vite par un second.
Des mains se posent sur mes hanches et, par une lente poussée, un gode investit mon cul.
Durant quelques minutes, je suis pris par mes deux orifices. Soudain, un liquide chaud envahit ma bouche, frappant, d’un jet puissant le fond de ma gorge.
La semence déborde, Véro me la fait cracher.
– Couche toi maintenant. Je vais te baiser en missionnaire.
Sur le dos, les jambes relevées, les cuisses retenues par mes mains, je regarde mon amour introduire l’engin dans mon anus déjà béant.
Elle s’empare de mon sexe qu’elle branle doucement , et puis, faisant preuve d’une souplesse insoupçonnée, elle se penche pour me prendre en bouche.
L’effet conjugué de mon cul investi et de mon vit sucé me fait chavirer.
La jouissance est proche. Je veux me retenir mais elle me demande de me laisser aller.
Dans un abandon total, ressentant un plaisir inouï, mon sexe coule dans la bouche de ma Maîtresse .
Rugissant, des étoiles envahissent ma tête et, pendant quelques secondes, je perds toute notion de temps et de lieu tant la volupté ressentie a été puissante.
La redescente est douce, enlacé par mon amante qui a dégusté le fruit de mon bonheur.
Les yeux dans les yeux, béats de félicité, seuls au monde, nous nous aimons sans nous parler.
Véro la première sort du silence:
– Je t’aime, je serai ta chose pour le reste de la soirée.
Après un bref passage sous la douche , nous retrouvons Corinne au bar .
– Qu’est ce que vous faites maintenant ?
– Je ne sais pas, demande à mon Maître..
– Ah oui, je vois le genre d’amusement ..Je vous rejoindrai peut être plus tard..
J’entraîne ma soumise vers le Donjon.
Il est plongé dans la pénombre. On distingue plus qu’on ne voit une femme blonde, clouée au pilori.
A genoux, sa tête et ses mains sont emprisonnées par le carcan de bois.. Ses jambes écartées autorisent le libre acces à son cul et à son sexe.
Elle ne peut refuser les membres qui usent de ses trous à leur bon vouloir .
J’attache Véro à la croix de Saint André, pieds et mains sont attachés aux montants .
Un bandeau noir la rend aveugle .
La privation de ce sens rajoute à la tension qui s’empare d’elle.
Je fixe des pinces sur le bout de ses seins.. Plus je tire sur la cordelette dont ils sont munis, plus la tenaille serre fortement.
Je m’en amuse, testant ses limites, la maintenant entre douleur et plaisir.
Simultanément, je caresse son entre jambe humide.
Cette maltraitance lui plait au plus haut point. Son bassin ondule, elle a envie d’une bonne pénétration.
Un homme s’approche.
Grand, musclé, il regarde attentivement la scène les yeux rivés sur le corps offert.
Apparemment le spectacle lui plait, sa bite longue et large pointe vers le haut.
Par signes, je lui demande s’il veut la pénétrer.
Il opine, couvre son engin d’un capuchon et s’approche.
Il plie les jambes et , se redressant, il pénètre d’un seul coup ma Véro qui en a le souffle coupé.
Il se met à la besogner pendant que, au creux de son oreille je lui murmure des propos salaces tout en tirant sur les pinces.
Son amant est vigoureux. A grands mouvements réguliers et puissants, tel un piston bien réglé, il l’amène plusieurs fois à la jouissance avant qu’il ne prenne son plaisir .
Epuisée, Véro se laisse aller dans mes bras pendant que je la détache.
Lasse mais radieuse, elle se pend à mon cou pour me remercier de lui avoir offert une telle séance.
La fille du pilori est toujours en mode « libre service «
– Mon amour, je t’ai regardée te faire baiser, maintenant c’est à ton tour.
– Bien Maître, laisse moi te préparer.
Elle se penche et, de sa bouche audacieuse, elle donne de l’allant à ma queue. Puis, prenant un préservatif, elle l’habille pour la pénétration de la soumise offerte à tous.
Tenant mon sexe en érection, elle l’amène vers la fente à pénétrer.
Comme je vais, d’une poussée, investir le con exposé, elle m’arrête de son bras.
Interloqué, je lève la tête vers elle. D’un signe elle me montre le dos de la femme agenouillée que l’on distingue mieux maintenant .
Un signe distinctif d’une « queen of spade » est tatoué au creux de ses reins !!!
Nous partons d’un éclat de rire… Pour un peu j’allais baiser sa soeur !!
C’est heureux, repus, amoureux que nous quittons la soiréee.
L’année commence bien.
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