Un bon lavage de tête
Ma sœur riait si fort dans mon coin-cuisine que ses grosses boules en revolaient joliment. Elle était toute rouge, plier en deux et n’arrivait plus à reprendre son souffle m’offrant une vue imprenable dans son décolleté hyper profond. Wow! Là, je me dis que j’avais bien fait d’aller enfiler des slips dans ma chambre parce que ma bite voulait gonfler a nouveau sous ma jupe. Au moins, ça, sa belle poitrine si généreuse, ça me remontaient le moral. Mais elle riait de ma poupée gonflable, pas de moi parce qu’elle venait de découvrir que son grand frère était devenu une jolie fille, rassurez-vous. Elle est cool ma petite sœur.
Au bout d’un moment elle se reprit et me regarda des pieds à la tête en essuyant ses yeux bruns pleins d’eau en disant.
-Désoler Pierre, mais… c’est la poupée gonflable, avec un masque a gaz en plus. Quand je suis entré et que… et que…. Seigneur. J’essayais de comprendre ce qu’une fille faisait avec ça en te cherchant, j’y comprenais rien. J’imaginais que tu avais eu le phantasme étrange de baiser avec deux filles, une vrai et une en.. Plastic… et… merde, pourquoi j’ai voulu te faire la surprise?
-WAIS, pourquoi?
-Tu barres jamais ta porte quant tu… tu…? Pierre, dans le derrière en plus. Seigneur!
WAIS (Seigneur) est notre patois de famille, vous l’aurez sans doute deviné.
Elle pouffa de rire encore et moi je la regardais toute sourire si gêner que j’aurais voulu fondre en buvant une bière glacée adossée à mon frigo toujours pieds nus avec ma jupe d’écolière et les cheveux sécher tout croche. J’allais en entendre parler longtemps de celle-là. Je ne pleurais plus, mais j’étais toujours fragile et mes mains tremblaient encore.
Elle finit par cesser de rire en reprenant son souffle et me regarda tout sourire en buvant sa bière. Ça me donna le frisson tellement elle était mignonne ma petite sœur par adoption avec ses yeux quasi bridés et rieurs, ça belle bouche étroite aux lèvres épaisses couvertes de rouge, sa peau de lait et ses belles rondeurs.
-En tout cas Pierre, c’est… wow! Blonde en plus, les tatouages, les piercings. T’aurais pu me faire marché et te faire passé pour ta copine et je me serait dit .Ouuu… y pogne toujours de belles filles mon frère comme d’hab, mais trop bizarre la fille. Seigneur, j’en reviens pas. Je ne sais pas ce qui t’a passé par la tête, mais c’est réussi. Pas croyable. Je pense que M’man vas en faire une dépression. A l’arrêtait pas au téléphone de me demander si c’était vrai, je savais pas trop quoi y dire, j’y croyais pas trop non plus. Je suis même jalouse de tes jambes et du reste. Mais, tes seins y ont poussé, c’est vraiment pas des implants? Son pas gros, mais parfait.
-Aussi vrai que les tient Mimi, fi-je simplement. Tu veux voir?
-Non, ça va, je te crois, j’en ai vu assez pour aujourd’hui. Même ta voix a changé. Seigneur! J’ai perdu mon beau grand frère. Fit-elles toutes triste tout à coup.
-Oui, mais gagner une belle grande sœur.
Et là, je me remis à pleurer. Eh oui, le traitement aux hormones a vraiment été efficace.
Note a moi même ; acheter plus de broîtes de kleenex a l’avenir.
-Désoler, je…je… Pleurnichai-je comme une gamine.
-Oui, je sais, fit-elle en venant me serrer dans ces bras pour me consoler, c’est beaucoup d’émotion en même temps, hein? Tu pensais nous l’apprendre autrement et je te surprends… c’est de ma faute, j’aurais dû te dire que j’étais juste devant ta porte. Un beau gars m’a ouvert en bas, c’est pour ça que j’ai pas sonné.
Des émotions, oui, ça ces certain, mais des gros frissons surtout en sentant sa grosse poitrine écraser mes petits seins, son ventre contre les miens et humant son parfum et en fixant son beau cul mouler dans son jean. Ma bite durcit. Merde! Je reculer le mien, mon cul.
-Elle a un nom au fait, miss masque a gaz?
Je ris en pleurant, WAIS, on est comme ça nous les filles.
-Idiote, fis-je tandis qu’elle me caressait les cheveux en riant elle aussi. Bon Dieu que j’aimais ça être dans ses bras.
-J’imagine que de baiser des filles pour toi c’est difficile maintenant, je comprends. T’inquiètes pas, je n’en parlerai a personne mon grand frère, enfin je veux dire ma petite sœur… merde, c’est devenu compliquer non?
-Un peu Mimi. Serre-moi fort, j’avais si peur de vous l’apprendre. M’man vas me bouder un bon moment, je pense. Elle s’imagine que je suis devenu gay en plus…
Bon, j’en profitais un peu, mais ça faisait quand même du bien de se sentir réconforté, car c’était vrai que je stressais beaucoup. Et ma sœur ne savait pas pour ma bi sexualisée.
-A va s’en remettre, t’inquiète pas Pierre.
-Hum…
-En tout cas, moi je m’y fais et si t’es heureux, je veux dire heureuse, je le suis aussi.
-Merci Mimi. T’es trop cool, je voudrai pas d’autre sœur. Mais vous saviez que je fouillais dans vos vêtements?
-Ben idiot, c’est sur. Mais t’inquiète pas, on en a parlé à personne. Sauf au psy de l’école que moi M’man est allé voir, ça l’inquiétait. Elle avait peur que tu sois gay justement.
-Désoler Mimi.
-Ça vas, je comprends maintenant, mais tu vas me donner un casier pour mettre mes vêtements et un gros cadenas, hum ?
Nous revoilà petits à rire dans les bras l’une de l’autre et c’était vachement agréable.
-Au fait, je ne peux plus vraiment t’appeler Pierre. Alors comment? Pas Pierrette j’espère c’est affreux.
-Christine.
-Christine, WAIS, ça te vas bien, vas falloir que je m’habitue. Seigneur, qu’est-ce que ton fait a tes beaux cheveux, y sont tout sec, tout cassé et on dirait qu’une bombe a éclaté là-dedans? Quelle sorte de teinture ta prit, de la cheap j’imagine. S’exclama t-elle en me lâchant pour me tripoter la tignasse. Viens, je vais te faire un shampoing et t’arranger ça. J’ai amené tous mes produits de coiffeuse. Té ongles sont beau par exemple.
Eh oui, ma demie-sœur rêvait de devenir coiffeuse, mais surtout (la) coiffeuse des vedettes au Québec.
Elle se recula en m’examinant la chevelure, rêvant sans doute à me l’améliorer grandement et moi je regardais son tatouage sur son sein.
-C’est nouveau le tatouage, c’est cute.
-OK, t’es pas gai, ouf, tu regardes toujours mes boules. Toi aussi tes tatouages son cool et les piercings. WAIS, vachement trop cool la blonde. Viens, on vas t’arranger ta tignasse.
-Mais je viens de me laver la tête Mimi.
-Pas avec mon shampoing.
Me v’là la tête dans le bain, à genoux sur le ciment, à me faire shampouiner avec force comme si elle voulait m’arracher la tête. J’ai l’impression d’avoir le cul et les couilles a l’air à cause de ma jupe d’écolière pas mal courte et c’est probablement le cas et j’ai un sein sortit de la camisole tellement elle me secoue, mais je le laisse la, c’est trop flippant et ça ne semble pas la déranger. De toute façon je dois m’agripper de toutes mes forces au rebord du bain pour ne pas y plonger tête première. Et puis, elle en a elle aussi après tout des seins et je les sens très bien contre mon dos.
-Outch, me plaigne-je, c’est pas nécessaire de tout arracher, Mimi.
-Arrête de te plaindre la blonde, c’est tout mélanger dans ta maudite tignasse. Répondit-elle en me griffant le cuir chevelu avec ses ongles. J’ai toujours envié tes cheveux épais Pierre… je veux dire Christine, mais faut vraiment t’arranger ça. Tu les as si longs maintenant. Seigneur!
-Ça va être a mon tour tantôt, je vais me venger.
-Rêve pas ma belle. J’ai passé deux heures à me faire des tresses.
Je me laisser malmener en l’entendant rire et, au fond, j’ai toujours aimer ça qu’elle me lave la tête et moi la sienne depuis notre tendre enfance et elle, elle a toujours adoré ça aussi. J’aimais ça parce qu’elle me touchait et surtout parce qu’elle ne pouvait empêcher sa grosse poitrine de m’effleurer sans savoir sans doute à quel point ça m’excitait. Et quant c’était a mon tour, de la voir accroupi comme je l’étais présentement au-dessus du bain, souvent en camisole sans soutien-gorge avec ses seins étirer, qui remuait et son beau cul relever, je me rinçais l’œil terriblement.
-WAIS, dit-elle au bout d’un moment, vas falloir trouver des rideaux pour mettre autour du bain, je vais pas me laver en plein milieu du salon comme ça avec n’importe qui qui peut entré, hum? Surtout si ta l’habitude de ne pas barrer ta foutue porte. C’est dangereux ça, t’es une belle blonde maintenant et c’est pas les maniaques qui manque. Tu me parles d’une idée de fou de foutre le bain là.
Oups! Merde!
-C’est pratique par exemple pour relaxer et écouter la télé. Dis-je en grimaçant. Ayoye maudit. On ira acheter des rideaux de douche au magasin à un dollar demain matin, je ne vais pas travailler. Tant qu’à faire j’aimerais devenir rousse, j’ai de la teinture dans salle de bain et du décolorant.
-Teinture bas de gamme, j’imagine. Mais, ça t’irait pas le roux, reste blonde, c’est mieux.
-Tu penses… bon, OK, mais je dois être prête pour 7 heures, je sors…
-Où tu vas, dans une discothèque? Ça me ferait du bien de dansé et d’oublié les trous de cul qui m’ont prise sur le pouce de Chicoutimi à Montréal, en espérant me pogner les boules en me baisant ou se faire faire une bonne pipe. Y en as même un qui voulait me payer et il avait même un siège de bébé a l’arrière, vide heureusement. C’est pas croyable. Merde! J’y pense. Tu fais quoi quand un gars te trouve de son goût ? T’es bandante à mort et t’es pas gay. Avec les filles, ça doit être, disons… délicat. A moins d’en rencontrer une qui est bi.
-Ben…. Outch… justement, je… je le suis bi, Mimi. Alors. C’est pas si pire que ça.
Un temps mort et plus de tirage de cheveux, elle ma fout la tête sous les robinets et c’est froid. On entend juste l’eau qui s’écoule sur ma tête et je me dis qu’elle a sans doute décidé de me noyer, de me geler le cerveau ou de me regarder les couilles un peut mieux. J’étire le bras et trouve le robinet d’eau chaude et l’ouvre un peu.
-Tu me niaises, c’est les hormones qui t’ont reviré de bord.
-Non, je l’ai toujours été. Pouash, je me noie Mimi.
-Oups, désoler.
Elle recommence a me shampouiner, mais avec du rince et en silence.
-Mimi, ça va?
-Pas vraiment, je viens de voir sous ta jupe, en plus, j’essaie d’imaginer mon grand frère faire une pipe a un gars quand on allait encore a l’école ensemble, mais j’y arrive pas, même maintenant baiser avec une fille non plus même avec ton nouveau look, même avec un gars en fille, c’est… C’est Weir ton cas Pierre. C’est un peu mélangeant tout ça. Faut dire que j’aurais jamais pu t’imaginer sodomiser une poupée gonflable non plus, enfin… Elle rit encore. Seigneur! Désolé. Épisode à oublier, rappelle le moi Pierre. Mais tu sors avec qui au juste ce soir, un gars, une fille, miss masque a gaz peut-être?
La v’là repartie à rire comme une folle en me passant encore la tête sous l’eau avec ses seins écraser sur moi qui rebondisse. Mon pauvre petit sein qui prend l’air lui en est tout éclaboussé et ça me chatouille. Jamais je n’avais entendu Mireille parler de baiser, de sodomie ou de pipe, c’était bizarroïde. En fait, jamais on avait parlé de sexe aussi ouvertement. Ça doit plus facile entre filles, j’imagine. J’attends qu’elle arrête de rire, la face pleine d’eau et de savon qui me pique les yeux en me demandant si elle avait déjà essayé la sodomie et lui dit essayant de ne pas bander :
-Très drôle ma petite sœur. C’est un gars qui vient me chercher tantôt.
Nouveau temps mort, puis un rire étrange.
-OK! Bon, je peux venir ou c’est une sortie en amoureux? J’ai pas envie de me retrouver la troisième roue du carrosse ni de te voir frencher un gars qui te pogne les cuisses. Non, ça, ce serait trop bizarre.
-Ben, si un endroit qui s’appelle l’aquarium du sexe te branche, t’es la bienvenue. Dis-je en espérant la décourager, mais en même temps, qu’elle vienne, voir des femmes nues ce balader avec elle ce serait trop bandant. Et puis, Denis était hétéro et rêvait sans doute de m’enculer, mais je savais très bien que jamais il me frencherait en public. Trop mâle le gars. D’un autre côté, il risquait de perdre la tête pour Mimi et moi, de me retrouver la troisième roue du carrosse au final. Merde!
-C’est mon patron qui m’emmène là-bas et vraiment pas un amoureux. On va la pour prendre une bière et regarder des filles nues danser Mimi, tu risques de trouver la soirée longue. Et, je préfère les filles dans ton genre, tu le sais très bien.
-WAIS! T’as toujours sorti avec des filles aussi bustées que moi, ou presque, moi je suis dure à battre. T’as vu que j’avais maigri des cuisses, du ventre et des fesses?
-Oui, c’est super, tu t’entraines? Tu fais de la course. Outch!
-Je fait de… non, tu vas te moquer de moi.
-De la lutte gréco-romaine, genre. Wow!
-Idiot. Non, eh… du oulaoups. Il y a rien de mieux pour maigrir.
Un silence et je dit :
-Sans commentaire.
Elle rit encore un bon moment puis elle dit :
-L’aquarium du sexe, c’est pas vrai. Vive Montréal! Les filles dansent tout de même pas dans un aquarium pour de vrai?
-Y parais que oui.
-Seigneur, pauvre fille. Je veux pas manquer ça, si ça ne vous dérange pas.
-Serait tu revirer aux filles par hasard?
Une claque sur la tête.
-Outch, maudit.
-J’ai jamais mis les pieds dans une place comme ça, ça m’intrigue, surtout cette histoire d’aquarium.
Je ne sais plus trop si je suis content ou pas qu’elle vienne. ! Aller aux danseuses nues avec Mimi, se serait flippant tout de même. J’aurais jamais cru qu’elle voudrait aller dans un club comme ça, elle qui est si féministe. Mais avec sa paire de seins, Denis ne me verrait même plus, même les sirènes seraient probablement éclipsées. En plus, j’allais bander, c’est sûr. Moi qui avais prévu mettre une belle mini pour exciter Denis. Bander en mini devant Mireille ce serait un peu gênant. Je décider d’essayer de la décourager sans la frustrer. Mimi a un sacré caractère et, au fond, je voulais Denis pour moi seul, mais je ne voulais pas lui avouer ça. Surtout que je rêvais de le sucer avant qu’il me sodomise si c’est ça qu’il avait en tête.
-Justement. Chut pas sur que c’est une bonne idée, le patron est un sacré vicieux. Marier, deux enfants et y passe son temps aux danseuses. Y risque de perdre la tête en te voyant Mimi. Tu risques d’être la seule fille dans la place avec une méchante gagne de vicieux.
-Deux filles la blonde.
-WAIS, enfin. Mais Denis risque de…tu me suis?
-De me pogner le cul ou une cuisse, de s’essayer, comme toué gars. T’inquiètes pas, je sais me défendre contre des cochons comme ça, Pierre, j’ai plus 12 ans.
Merde! Pourquoi j’ai pas dit que; oui, c’est une sortie en amoureux.
-Il sait que tes pas une vraie fille? Sinon, j’imagine que tu sais pourquoi il t’a invité dans un trou comme ça. Ils ont toujours une idée derrière la tête les gars, hein la blonde. Tu le sais mieux que moi. Alors, il le sait ou il va avoir une grosse surprise quand tu vas aller dans la toilette des gars avec lui? Tu vas dans toilettes des hommes, hein?
-Non.
-Seigneur! Pierre! Tu dois te rincer l’œil. C’est pas correct ça!
-Ben, je regarde… Outch… pas sous les portes Mimi, à part ça, tout ce que vous faite c’est de vous remettre du rouge, vous maquiller ou vous recoiffer en jasant sans arrêt avec d’autres filles devant les miroirs. Fait que, je fais pareil. Tu m’imagines pisser debout à un urinoir entre deux gars aux danseuses nues en plus? Tu m’as pas dit de faire attention au viol tantôt?
Elle rit un bon moment et :
-Pis, ton vicieux, il sait ou pas?
-Oui.
Elle rit comme une folle encore, en me tordant les cheveux à me faire hurler avant de fermer les robinets. WAIS, je vous le jure, c’est vrai qu’il faut souffrir pour être belle. Au moins, sentir sa grosse poitrine m’effleurer le dos et même s’y écraser, tandis qu’un des miens pendait, compensait pour mes petites douleurs. Plus jeune je la taquinais souvent avec ses grosses boules jusqu’à ce qu’elle me surprenne a me masturber dans mon lit. Elle avait figé, les yeux tout rond, comme toute a l’heure, avant de fermer ma porte de chambre en disant : je vais le dire a moi M’man maudit cochon. Mais je n’en avais pas entendu parler et laisser tranquille après ça avec ses seins. Malheureusement, moi je ne l’avais jamais surprise à se masturber.
Encore plus tard
-Seigneur Mimi, tu dois être rendu dans le E côté soutien-gorge. Dis-je amuser, assise sur le sofa ou je me séchais les cheveux avec une serviette.
-Pas loin, et toi, presque du A.
Elle se trouva très drôle en allant chercher son sac à dos pour le ramener au milieu du salon.
-Justement, Pierre, t’as une de tes petites boules a l’air, me dit-elle amuser à genoux par terre en train de fouiller dans son sac.
-Oups! Fi-je en tirant ma camisole par dessus.
-Et apprend a fermer les cuisses devant les autres, là, je voit très bien que tes pas une vraie fille, encore une fois. Seigneur Pierre tu me donne des chaleurs.
-Oup! On a assez pris de bain ensemble, ta déjà tout vue ça Mimi, sans parler de la fois ou…
-WAIS, WAIS, coupa t-elle en souriant, mais on avait dans les 10 ou 12 ans pour les bains. Et arrête de dire oups! Fit-elle agacer.
-Et arrête de m’appeler Pierre, si tu le fais devant le monde ce soir, y aurons même pas besoin de regarder sous ma jupe, Mimi.
-Oups! Fit-elle morte de rire en sortant des instruments de torture de son sac; fer plat, énormes brosses à cheveux en alu, bombe aérosol, pince à épiler, rouleau à pic géant, etc. Seigneur! 5 minutes plus tard, c’était reparti pour le carnaval des grimaces. J’étais assise sur un banc de bois à la cuisine et elle débout derrière moi à me brosser les cheveux en me les arrachant. J’avais ses seins dans le cou cette fois, ou presque.
-J’ai jamais vue des cheveux aussi épais et aussi difficiles a démêlé. Quant tu les avais court c’était déjà pas un cadeau, mais la.
-Outch! Pitié Mimi, abrège le supplice. J’aimerais mieux être entre les mains de l’inquisition.
-Pas sûr ma belle, ils aimaient arracher les couilles des gars avec des fers chauffés au rouge.
-OK, j’ai rien dit.
-Tes mamelons points toujours comme ça?
-Comme les teins, c’est de famille, apparemment.
-WAIS, WAIS! C’est beau ton loft, j’en veux un comme ça.
-Ayoye.
-Y en as d’autre a loué?
-WAIS! Outch!
-A part ce boulot de merde et t’occuper de ta copine dans le casier, tu fais quoi?
Elle pouffa de rire encore. J’attendis un peut en souffrant et je lui annoncer une autre bonne nouvelle :
-Je suis chanteuse dans un groupe heavy métal.
Un petit rire sardonique et :
-Ben oui, y me semble.
-Ben oui. Ouffff, tire pas si fort.
-Tu me niaises. En fille?
-Ben, a t’on avis nonote. On fait du heavy métal covers, genre Lagy Gaga, mais lourd dans les bars à Montréal et en banlieue. C’est cool. On a même des vidéos sur YouTube et un gros fan-club. Je suis une vedette Mimi.
-OK! Et eh… c’est des gars ton groupe ou des filles?
-Des gars! Ayoye, tire pas autant tu vas me casser le cou. Regarde les photos sur le frigo.
Elle jeta un oeil et dit :
-Et y savent eux aussi? Ça doit si tu chantes en mini. Le batteur a du rater quelques cymbales quand tu tes pencher vers le public les premières fois en secouant la tête comme le font tous les musiciens qui font du heavy?
Là, elle rit.
-Je chante en mini de cuir et je fais très attention. Mais un soir… Ayoye maudit.
-WAIS, je devine. Saoul, un des gars s’est essayé sur la belle chanteuse qui le faisait bander à mort et a eu une grosse surprise en te glissant la main entre les cuisses. Enfin, quand je dis grosses, ça pas l’air si énorme d’après se que j’ai vue tantôt.
-Ben drôle la comique. Au repos c’est jamais impressionnant, tu devrais savoir ça a 18 ans. Outch! (Un autre coup de brosse.) Mais Y sont plus heavy que ça les gars de groupe, ils avaient envie d’un gangbang avec moi, mais je les ai comme, refroidis.
-Seigneur Pierre, et après, y ton pas foutu dehors du groupe ou ça les branche?
-Non, ça ne les branche pas, mais pas pantoute, mais ils m’ont garder parce que je chante vraiment bien et le public me prends toujours pour une fille et me trouve bandante a mort, alors y sont content. Tu viendras nous voir vendredi, on joue a Montréal-Nord. À soir, je te montrerai nos vidéos sur YouTube.
-Aller vous voir en spectacle pour me retrouver dans un gangbang avec de beaux gars tatouer au cheveu long. Chut pas sur la blonde.
-T’as déjà essayé ça Mimi?
-Outch! Arrête de me donner des coups de brosse.
Elle rit encore. Ma sœur a toujours été une rieuse.
-Ils sont beau au moins, vicieuse? On voit mal sur tes photos.
-Bof, si t’aimes le genre juste, beau gars tatouer sans cervelle avec des cockring et des anneaux au mamelon. WAIS! Pas mal.
-Bon, tu les veux comment tes cheve… des cockrings. Ta vue ça? Quand y baisent des filles, t’es là. Vous faites des orgies, genre?
-Je ne suis jamais la quant y baise des filles, y veulent garder le secret. C’est plate pour moi, mais pas d’orgie. Mais j’ai vue leur bites de ben proche Mimi, avouai-je en riant.
En garçon, je n’aurais jamais osé lui dire ça, mais la…
-Seigneur Pierre. Lâcha t-elle dans un long souffle. Tu me décourages.
-Quoi! Viens pas me dire que t’en as jamais vu de proche toi aussi. Toutes les filles sucent.
Un autre coup de brosse et un bon et ça la firent rire en plus.
-Outch. Arrête de me frapper.
-Pis, tes cheveux, t’es veut comment, la vicieuse?
-Il m’en reste. Wow?
-Très drôle la blonde.
-Droit avec des petites tresses sur le côté de la tête comme les tiennes, rien de compliquer.
-C’est parti. Là, je comprends pourquoi les gars de ton band t’ont gardé. Seigneur! Je veux même pas imaginer ça.
On éclata de rire à n’en pleurer. On est comme ça nous les filles.
Plus tard, quand je sortis du coin qui me servait de chambre habiller pour la grande sortit dans un trou; je portais une belle jupe d’écolière encore, mais noir et blanche et si courte qu’elle laissait voir la bande élastique a motif de crane des mes bas nylons gris foncé déchirer et un top gothique mauve et noir superbe avec décoller plongeant sans soutien-gorge. J’adore sentir mes seins se balader. Je tourner devant Mimi qui mangeait une salade sur mon divan en disant :
-Pis? Belle ou pas?
-Seigneur, je vais avoir l’air d’un deux de pic à côté de toi, la bombe. T’es super, surtout avec les bottes punk à lacet, le collier de chien et les bracelets à pic. T’es comme moi tu détestes les talons hauts?
-WAIS! Et vas falloir que tu t’habitues ma belle a ne plus être la seule bombe de la famille.
-C’est le fun pour M’man de dire ça.
-Oups!
J’eus droit à une jolie grimace, puis un gros soupir de découragement. Ma demie-sœur venait de réaliser pleinement en me regardant de bas en haut qu’elle venait de perdre son beau grand bizarre de demi-frère à tout jamais.
-Oh, c’est vrai Mimi, j’ai un rendez-vous demain matin a 10 h pour du boulot. On ira faire des emplettes après, faire le tour des friperies. Ça va faire bizarre de se magasiner des jupettes ensemble et des camisoles.
-Ça, c’est sur. Et acheté des rideaux de douche ou un paravent, je donnerais ma vie pour un bon bain. Quel genre de boulot?
-L’entrevue me stresse, tu voudras venir avec moi?
-Bien sur, je comprends que ça te stresse, mais t’inquiètes pas, faut vraiment le savoir que tes pas une vrai fille, quand tu croises tes longues jambes, hum! Oublie surtout pas. C’est quoi comme bouleau? Secrétaire, serveuse, vendeuse, caissière? Pas coiffeuse j’espère parce que c’est perdu d’avance pour toi.
-C’est super payant. Dis-je en me rongeant un ongle.
-OK, c’est quoi? Tu vas abîmer ton ongle.
-Oups!
-Alors, la bombe, c’est quoi ce travail? Tu crois qu’il en aurait pour moi aussi en attendant?
-Eh! Tu verras demain.
-Pis, accouche.
-C’est pour poser nu, mais c’est des pros.
Encore la bouche ouverte, les yeux ronds, un air d’incrédulité total et un morceau de salade au coins des lèvres. Trop drôle. Je pris une photo en vitesses avec mon téléphone.
-Vas prendre une marche, dit-elle simplement l’air épuiser.
-Pardon!
-Tu as besoin de réfléchir sérieusement a ton avenir Pierre, et moi de prendre un bon bain. Reviens pas avant 30 minutes sinon, je te tords le cou et barre la porte en sortant.
-Oui madame, fis-je amuser en filant avec mes cigarettes, mon téléphone et une bière. T’as pas envie que je te lave la tête? Lançai-je de la porte.
-Non!
-Ou que je te passe une mini ou de beau bas nylon?
Elle me lança un gros coussin en riant comme une folle.
On est comme ça nous les filles. Soit on s’amuse bien, soit on se tire les cheveux. Je venais d’avoir droit au deux. Je grimper sur le toit de l’immeuble ou je laissait toujours une vielle chaise de patio et m’y laisser tomber en me sentant épuiser, mais heureuse, tout en stressant pour ma mère, l’imaginant pendu dans le sous-sol.
-Sacrée journée de fou, dis-je en regardant le soleil se coucher sur Montréal et les cyclistes sur la piste cyclable.
Oups ! Faut vraiment que je m’habitue a croisé les jambes.
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