Journée de chasse.
Cette fois le printemps était bien là. Les lilas étaient presque défleuris. Les arbres frissonnaient de toutes leur feuilles sous la brise légère qui entrainait avec elle les effluves de mille senteurs florales. Les oiseaux s’en donnaient à cœur joie sous les frondaisons et cette atmosphère enjouée communiquait à tous une envie de liberté.
Tous et ils étaient nombreux ce matin, réunis au château de « BHV ». Le parking était plein. La porte d’entrée était restée ouverte afin de permettre aux invités de pénétrer à l’intérieur sans déranger le majordome à chaque fois.
Comme d’habitude, les choses avaient été bien faites. La journée s’annonçant ensoleillée, un buffet était prévu près de la piscine. Il n’était pas encore dressé mais pour l’instant, sous les parasols café, jus d’orange et autres, occupaient les tables. Des petits groupes s’étaient formés et certains allaient de l’un à l’autre. Personnes n’avait encore osé se jeter à l’eau.
Le soleil était déjà bien haut, faisant des reflets argentés à la surface du petit étang où s’ébrouaient quelques cols verts. « BHV » s’avança sur la terrasse, surplombant ainsi l’ensemble de ses invités. Perle, et oui, Margot est à la maison, Perle est au château. Perle donc, était à côté de son Maître, juste un peu en arrière. Elle est vêtue, enfin vêtue est peut-être exagéré si l’on considère cette fine mousseline qui la déshabille plus qu’elle ne la cache. C’est une espèce de robe transparente, à fine bretelle, s’arrêtant juste au dessus des genoux, qui permet à tous de constater que Perle est complètement nue dessous. Cela n’est surement pas une surprise pour aucune des personnes présentes, mais au moins, s’il pouvait y avoir le moindre doute, il est levé.
– Mes chers amis. D’abord je vous remercie tous pour votre présence. Je ne vous présente pas Perle que, je crois, vous connaissez maintenant toutes et tous. Je suis ravi que, pour cette nouvelle édition, vous ayez acceptés de participer à notre « chasse à la gazelle ». Pour l’heure, je vous invite à vous restaurer. Le buffet sera servi tout à l’heure, profitez de la piscine, je vous rappelle que l’eau est chauffée et le parc est à vous. Amusez-vous !
Ce fut comme un signal. Beaucoup de vêtements volèrent et plusieurs personnes se retrouvèrent plus ou moins volontairement dans la piscine. Certains jouaient au ballon, d’autres avaient entamés une partie de pétanque, d’autres encore partaient en direction de l’étang, armés de cannes à pêche et d’épuisettes. Quelques petits groupes se reformaient et nul doute qu’ici ou là, on devait refaire le monde.
Le soleil commençait à taper dur. La plupart des corps étaient dénudés. Enfin, surtout ceux des soumis et soumises. Les Maîtres et Maîtresse se devaient de garder une certaine dignité aussi, dans le pire des cas, il subsistait un maillot de bain. Parfois ce dernier ne cachait pas grand chose, mais bon, l’honneur était sauf. L’ambiance était bon enfant. On entendait ça et là fuser quelques rires, bref tout le monde était détendu et la journée s’annonçait magnifique.
Trois serveurs que « BHV » avait embauchés pour l’occasion apportèrent quelques plateaux d’amuse-bouches et les apéritifs. Par l’odeur alléchés, les invités rappliquaient de toutes parts afin de participer aux agapes. L’alcool aidant, les rires se firent plus sonores, les propos plus gaillards et les gestes moins équivoques, mais plus précis. Les serveurs enchaînèrent avec de nouveaux plateaux emplis de victuailles diverses et variées qui, à n’en pas douter, allaient contenter tout ce petit monde.
Manifestement le rosé avait des vertus insoupçonnées ou méconnues, car une soumise se faisait sodomiser par son Maître au bord de la piscine. Ce dernier la chevauchait tout en avalant de grandes gorgées du breuvage directement à la bouteille. Peut-être expérimentait-il le principe des vases communicants, allez savoir.
La petite fête battait son plein. Quelques invités étaient assis à même la pelouse, qui une cuisse de poulet à la main, qui une côtelette. D’autres avaient préférés l’assise plus confortable des chaises de jardin et surtout, l’ombre des parasols.
Petit à petit, la position assise devint couchée. On pouvait d’ailleurs entendre par ci par là, quelques ronflements caractéristiques d’une sieste quelque peu alcoolisée. Seuls, quelques courageux ou alors des sobres, profitaient joyeusement de la piscine. Le soleil devait être à son apogée en cette saison et la chaleur à son maximum. Tous les convives, du moins ceux qui ne dormaient pas trop profondément, entendirent le son d’une cloche qu’on agitait fermement. Ils se levèrent. « BHV » avait repris sa place sur la terrasse, dominant tout son petit monde.
– Mes chers amis. J’espère que vous avez pu vous restaurer à votre guise. Maintenant il est l’heure de notre rite annuel. Vous pouvez constater que ma Perle n’est plus à mes côtés. Vous allez donc devoir la retrouver. Vous savez également qu’en ce jour exceptionnel, vous avez tous le droit de participer à la chasse. Aussi bien Maîtres que soumis. Celui ou celle ou ceux qui la prendront pourront en profiter comme il leur conviendra. Mais uniquement ce soir. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance et à compter : un, deux, trois je déclare la chasse à la gazelle, ouverte !
– Ben dis donc, tu en fais une tête ! On dirait que tu n’as pas dormi de la nuit ? Tu as de ces cernes toi ! Mais tu as fait quoi ?
– Si j’ai dormi. Pas énormément mais un peu tout de même. Mais ce n’est pas pour ça que j’ai l’air crevée. C’est la journée d’avant, je te raconte pas.
– Ben si ! Racontes justement ! On dirait que ça été chaud, je me trompe ?
– Non tu as raison. Hier, au château, c’était la traditionnelle chasse à la gazelle. Et devines qui c’est la gazelle ?
– Non ???!!! Mais c’est quoi exactement, dis-moi !
– Oh, c’est très simple. La gazelle, donc moi, va se cacher et une bande de chasseurs en rut doit la trouver.
– D’accord et c’est tout ?
– Pas exactement tu t’en doutes. Celui qui me trouve peut jouir de moi autant qu’il le veut pour la soirée.
– Et alors, qui t’a trouvée ? Il était beau au moins ? Bien monté ?
– Ma pauvre Anne, ils étaient trois !
– Oh mon Dieu !!! Trois ! Tu as dû prendre !
– Oui comme tu dis !
– Allez, racontes-moi, ça m’excite.
– Vas-y toi la prochaine fois!
– Ah non ! Surement pas !
– Et tu veux que je raconte ?
– Ben oui, désolée ma chérie. Je ne veux pas le faire mais j ‘aimerai bien que tu me racontes quand même.
– Bon d’accord. Tu as de la chance que je t’aime toi !
– Oh tu es trop mignonne, je t’adore Margot ! Alors, vas-y !
– Et bien comme il faisait très beau, le buffet était servi dehors près de la piscine. Après manger, « BHV » a annoncé le départ de la chasse. Ils se sont tous mis à courir dans tous les sens aussitôt tu penses bien. Ils me cherchaient dans le petit hangar, dans le bois, près de l’étang, dans les buissons ou le petit bosquet exotique, même sous la table du buffet, tu imagines ? Certains faisaient le tour du château, cherchaient sur le parking, dans les voitures. Enfin je suppose. Moi j’ai vu le départ depuis le salon où personne n’avait songé à regarder. Je les voyais courir partout, c’était plutôt rigolo. Après je suis allée me dissimuler dans la cave que tu connais je crois ?…
– Oh ça va hein ! De la faute à qui ?!
– Dis donc ! Je ne t’ai pas forcée tout de même. Cochonne !
– Oh ben tu peux parler toi !
– Oui tu as raison, mais bon bref, j’étais cachée où tu sais. Je m’étais dis qu’à un moment, il y allait forcément avoir un de ces chasseurs un peu plus futé que les autres et qui penserait à fouiner à l’intérieur. Je ne pouvais donc pas rester dans le salon éternellement, il me fallait un peu compliquer la chose. On sait tous qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
– Holà là ! Pour qui elle se prend la Margot !!!
– Oooooh ! Je rigole. C’est juste pour dire que je n’allais pas les laisser me trouver aussi facilement. C’est tout.
– J’avais compris ma belle, mais je peux bien te taquiner un peu quand même ! Allez vas-y continue !
– Alors tu vois le coffre où il y a tous les gadgets dans le fond de la pièce. Je m’étais tapie derrière. On ne pouvait pas me voir sans venir jusqu’à moi. Je m’étais ménagé un petit espace qui me permettait de voir l’entrée sans être vue.
– Oui, bon, après ? Racontes, ça m’excite ton truc mais tu es trop longue !
– Mais je plante le décor, il faut bien que tu comprennes le contexte. Et puis ça fait durer le plaisir, na !
– Tu parles d’un plaisir, ça m’énerve, oui ! J’ai envie de savoir ce qu’ils t’ont fait les trois gaillards !
– J’y arrive ma vieille, j’y arrive. Alors tout d’un coup j’ai entendu du bruit dans l’escalier. J’avais laissé la porte ouverte. J’ai deviné plus que je n’ai vu, à cause de la lumière faible des silhouettes s’avancer. J’ai tout de suite vu qu’ils étaient trois. Ils furetaient partout. Bougeaient chaque engin, chaque fauteuil. Regardaient sous les lits, derrière les canapés. Je savais bien que s’en était fini pour moi. A ce rythme ils ne tarderaient pas à me débusquer. Et effectivement il y en un des trois qui est venu mettre son museau derrière le coffre et qui s’est empressé de gueuler sa victoire en m’empoignant par le bras. Après ils se sont engueulés parce que celui qui m’a trouvé ne voulait pas partager sa victoire. Il disait qu’il était seul quand il m’avait trouvée et les autres lui rétorquaient que depuis le début ils cherchaient à trois et qu’il n’y avait aucune raison pour que la victoire ne soit pas commune. Bref l’autre s’est rangé à l’avis des deux et ils m’ont remontée à la surface, fiers de leur trouvaille.
– Je suppose que ça ne s’arrête pas là tout de même ?
– Ben non, tu penses bien.
– Alors ?
– Alors on a rameuté tout le monde à côté de la piscine. Certains demandaient où ils m’avaient trouvée en rageant de n’y avoir pas pensé eux même. Après « BHV » a félicité les gagnants et leur a dit que comme prévu au règlement de cette chasse, les vainqueurs pouvaient disposer de leur proie comme ils le voulaient.
– C’était qui ces trois lascars ?
– Il y avait deux soumis et un Maître.
– Lequel t’avait trouvée ?
– Un des soumis.
– Et il aurait pu te garder pour lui seul ?
– Sur le principe, oui, sans doute. Mais comme ils avaient convenu de chercher à trois, c’était une espèce de contrat en quelque sorte. Et puis dans ce genre de chasse, tout le monde est à égalité, Maître et soumis.
– D’accord. Bon et après, zut tu me fait languir !
– Oui, oui, ça vient. Donc là, ça discutait dans tous les coins. On félicitait les gagnants. On leur demandait s’ils voulaient partager, etc. … Finalement ils décidèrent de redescendre dans la cave et y convièrent tout le monde. Une fois en bas, les gens se sont installés un peu où ils pouvaient de façon à en perdre le moins possible.
– Oh ça devient chaud !!! Continue ma chérie !
– Ben arrête de m’interrompre alors ! Donc une fois en bas je n’avais déjà plus rien sur moi. Je ne sais même plus qui m’a retirée ma robe qui, de toute façon tu t’en doutes ne cachait pas grand chose. Ensuite on m’a mis des bracelets de poignets avec anneaux et j’ai été accroché à la chaine, tu sais celle qui est à côté de la croix. Après on m’a fait mettre à genoux et j’ai dû sucer mes trois gagnants pour les faire bien durcir. Une fois fait, ils ont tiré la chaine pour me relever. Je touchais à peine le sol. Quelqu’un m’a mis des pinces sur les tétons, il paraît que j’aime ça maintenant. Mais ça fait mal ce truc. Enfin sur le coup, après on s’habitue. Et après je me suis faite embrocher la chatte par un et l’anus par un autre. Celui de devant me tenait sous les cuisses. Ils m’ont limée un instant puis celui de derrière c’est retiré et le troisième l’a remplacé. Celui de devant a cédé sa place aussi et ainsi de suite. Je changeais de queue toutes les deux minutes et autours ça applaudissait tant et plus. Le manège a duré un bon moment. Mais bon à force, le sperme devait leur monter à la tête alors ils m’ont descendue et remise à genoux et bien entendu ils se sont branlés devant moi. Ils ont pratiquement joui en même temps et je me suis retrouvée avec un paquet de foutre dans la bouche et je te dis pas la galère pour avaler tout ça. Bref, j’en avait aussi sur les seins mais j’en ai avalé la plus grande partie quand même. Et voilà !
– Ben ma vieille ! Mais ils t’ont limée longtemps ?
– Plutôt oui ! A trois et en alternant ils ont fait durer le plaisir tu peux me croire.
– Tu devais avoir la chatte en feu et ta rondelle aussi je suppose ?
– Comme tu dis, j’ai encore mal d’ailleurs.
– Et tu vas continuer quand même ?
– Mais oui Anne. Je suis une vraie salope tu sais, j’adore ça me faire défoncer. Je ne peux plus m’arrêter. Même après des parties comme celle la, je baise encore à la maison, alors tu vois, je ne suis pas rassasiée.
– Ouais, je vois ça. Remarque je suis pas loin de toi sauf que c’est pas avec plusieurs.
– Ah oui au fait, alors et toi avec ton Maître ?
Les deux amies avaient convenu que comme il leur serait sans doute impossible de ne pas aborder ces sujets entre elles, à moins de ne plus se voir et ça, elles ne le voulaient pas, la solution adoptée était d’en parler de façon anonyme. Comme si Margot ignorait qui était le Maître d’Anne.
– Oh moi ça va bien aussi. La dernière chose en date c’est qu’il m’a donnée un surnom comme toi.
– Tu veux dire qu’il t’appelle Perle ?
– Mais non sotte que tu es ! Un pseudo comme tu a un pseudo. Moi il m’appelle Féline. C’est joli non ?
– Oui, ça te va bien grosse chatoune !
– Oh Margot ! Je ne suis pas grosse !
– Mais non, c’était pour te taquiner. Mais c’est bien Féline.
– Et puis autre chose, il veut soit un tatouage, soit un piercing.
– Moi j’ai un piercing mais tu l’as déjà vu suis-je bête. Et toi tu veux quoi ?
– Je ne sais pas trop. Le tatouage ce n’est pas trop mon truc. Il veut que je choisisse. Je le vois demain, je suppose que je devrais lui donner mon choix.
A suivre….
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