On vit sur terre en tant qu’être humains, capable de communiquer. On communique avec d’autres personnes, on se cultive en discutant, en échangeant des idées, des points de vue… On devient complices de certaines personnes qui par leur façon d’être, leur façon de parler, de penser, et leur propre vision du monde, nous permet d’élever le niveau des conversations, de s’élever dans le cadre spirituel.
Certaines rencontres nous laisseront un souvenir inoubliable…
L’histoire se déroule en Alsace pendant l’été 2010. Je travaillais comme saisonnier dans un camping. Loin de ma région et loin de ma copine qui elle travaillait dans la Drôme. Je logeais sur le camping, dans une grande tente en dur. Florianne logeait à 10min du camping chez sa mère.
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Florianne est une fille qui a de vraies valeurs, une fille simple, à l’écoute des autres, souriante…
Je voyais pour la première fois Florianne, le jour où Virginie (la patronne) présentait toute l’équipe. Le reste de l’équipe l’accueillit dans la bonne humeur.
Alors que nous ne nous connaissions pas, nous avons déjà eu des conversations plus poussées que la météo du lendemain.
Florianne avec sa petite frimousse me rappelait étrangement une amie de la fac passionnée de natation. Comble du comble, Florianne aime aussi la natation.
Très vite, mon humour cherchait à établir une complicité: Je me rappelle lui avoir demandé un surnom ! Petite chose simple mais qui nous rapprochera.
[ Je lui trouvais le surnom de « Florette », qu’elle apprécia. Elle me trouva le surnom de « Pti Chou ». ]
Cette fille dégageait quelque chose qui me plaisait.
Je garderais en mémoire le jour où je suis allé chez elle, j’ai découvert sa petite demeure charmante, ses animaux de compagnie sa grand-mère et sa maman, fort sympathique qui me considérait comme son fils… Un soir, nous sommes restés à table tard avec Florianne et sa maman, j’ai adoré ce moment, c’était simple, c’était gentil, c’était inoubliable.
Très vite donc, nous sommes devenus très proche.
Elle se confiait à moi, je l’écoutais et son histoire me fit de la peine… Une fille comme Florianne ne mérite pas de vivre dans la souffrance… C’est pourtant son quotidien depuis plusieurs années…
Un copain qui ne lui montre pas ses sentiments, de la distance et même du mépris lorsque celui-ci parle de sa passion, les voitures, avec des amis.
Florianne enfermée dans une spirale infernale avec la peur d’être seule, la peur de faire du mal, la peur du regard des autres, la peur des conséquences avec leurs amis communs, ne le quitte pas…
De mon côté, fou amoureux de ma copine.
Une chose que j’ai eu l’occasion d’apprendre c’est que dans la vie, on ne contrôle jamais vraiment tout. Ma vision des choses était que si un jour tu deviens proche, très proche d’une fille, qu’il y a de l’attirance, c’est que ton couple bas de l’aile, qu’il y a quelque chose qui ne va pas… Or avec ma copine tout allait bien. C’était simplement différent…
Florianne restait de longues heures dans mon lit, nous discutions et de plus en plus nous devenions tactiles. J’aimais sa compagnie à tel point que j’espérais chaque jours que le soir venu elle vienne dans ma tente.
Nous avions instauré des barrières à ne pas franchir, pour « ne pas tromper, ne pas briser nos couples respectifs »
Ces barrières étaient plus une façon d’avoir bonne conscience… En effet, nous nous voilions la face, nous avions déjà été trop loin en laissant nos envies mener la danse.
Nous franchissions la première barrière quand nos lèvres se sont rencontrées. Un plaisir immense que d’embrasser cette fille qui me plaisait tant.
Un bisou c’est rien, je n’ai pas trompé ma copine, me disais-je. Pour moi on trompe vraiment quand on fait l’amour.
J’ai mis longtemps avant de le faire avec Florianne, je ne pensais qu’à ma copine qui n’avait pas mérité que je lui fasse ça… Et puis à force de résister, on préfère vivre au jour le jour, mais le vivre à fond.
C’est ce que nous avons fait avec Florianne, franchissant ainsi la seconde barrière…
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Faire l’amour avec une fille, pour beaucoup d’hommes cela se résume à seulement prendre son pied. Pour moi c’est un plaisir partagé, avec une personne d’exception, pas n’importe qui… Ce qu’il y a de merveilleux dans cet acte, c’est l’écoute de l’autre, savoir ce qu’il aime, ressentir son corps vibrer, entendre ses cris, gémissements, soupirs…
Ce qui est difficile c’est d’accorder son piano pour avoir le même son du LA que l’autre, être en harmonie, en parfaite symbiose.
Quand cette harmonie est trouvée, les sensations sont milles fois plus fortes qu’en temps normal. Les sens sont décuplés, le plaisir grandiose et c’est la que tout devient magique, tout devient si fort qu’aucuns mots ne peut vraiment le décrire.
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Je vais m’attarder sur une partie du corps de Florianne que j’aime tant : ses Seins.
L’Himalaya sur un corps de femme…
Comme l’alpiniste qui réussit un sommet, quel plaisir de découvrir cette généreuse poitrine. D’abord au travers de ses vêtements pour rappeler, comme la haute montagne, qu’elle n’ait jamais vraiment acquise, restant inaccessible. On cultive le mystère de savoir si le sommet sera atteint cette fois ci. Comme l’alpiniste, il faut repérer le terrain, observer les belles courbes de ce corps. Après la lecture de la carte, arrive le moment où l’on est sur le terrain, la montagne devient réelle, l’alpiniste au pied de la montagne. Le sommet n’est pas visible, bien trop haut, caché dans les nuages. Cachés par un soutien gorge, le touché du tissu pour appréhender le terrain, sentir la roche est une chose importante pour l’alpiniste. La sensation est agréable, cette voluptueuse poitrine devient alors moins hostile, les différentes palpations donnent de bonnes sensations. Le sommet est atteint lorsqu’au dessus des nuages l’alpiniste aperçoit le sommet, pointu, magnifique, lieu sacré. Point d’une extrême sensibilité, évoluant suivant l’intensité du désir, durcissant comme la neige devient glace sous l’effet du vent au sommet d’une montagne.
Je n’ai jamais eu de copines avec de tels seins, ils sont magnifiques, si développés qu’elle ne les aime pas, trouvant que ça la gène, les trouvant moches et voulant même se faire opérer pour en avoir moins…
Nous adorions nous faire des massages, Florianne masse divinement bien. Un jour, j’ai entrepris un massage de ses seins avec de l’huile de massage. Ses seins brillaient, mes mains glissaient toutes seules dessus, la sensation était exquise.
Il y a cette qualité chez Florianne, celle de parler de tout sans tabou, sans juger. Chose importante concernant le sexe comme toute autre situation dans un couple.
Avec Florianne, j’ai appris que ma langue était experte pour les cunnilingus…
La première fois, je lui murmurais à l’oreille mon envie de descendre ma bouche dans son entre jambe. Un peu surprise car une telle caresse n’est réservée qu’à son copain, elle a beaucoup hésité mais en voyant mon envie de le faire, elle m’a autorisé. J’aime tout particulièrement faire cette caresse, sentir l’odeur de ce lieu intime, j’aime sentir l’endroit devenir de plus en plus humide.
Mes lèvres capturaient ses lèvres intimes, ma langue léchait l’ensemble, se faufilait à l’intérieur de cette cavité, venait titiller ce petit bouton du plaisir. Dans des rythmes variés, rapides, lents… Laisser son instinct faire les choses, uniquement guidé par ses sens.
« Vivons avec nos sens et non avec notre tête »
Florianne adorait ça, ce cunni l’excitait comme jamais, me criant d’arrêter car elle ne voulait pas jouir avant moi… Je ne l’écoutais point, je continuais, le plaisir de la voir au bord de l’orgasme était tout aussi jouissif pour moi. Son orgasme arrivait, je continuai des plus belles, plus aucun contrôle de la situation place à notre esprit bestial…
Puis vint un second orgasme ! Florianne n’en pouvait plus, elle aimait plus que tout mes caresses, elle devenait folle et m’a avoué ne jamais avoir ressenti ça, un double orgasme. Elle ne regrettait vraiment pas que je lui fasse, mais alors vraiment pas car son copain lui faisait de manière bâclée…
Je vous parlais de symbiose, que tout devient grandiose, démesuré…, ce qui va suivre en est la parfaite démonstration.
Je logeais donc dans une tente en dur, c’est à dire qu’il y a un planché en bois mais la tente reste de la toile, une toile épaisse qui au moindre rayon de soleil rend la température de la tente élevée.
Un matin de grand soleil, avec Florianne, nous nous réveillons comme un beau petit couple qui s’aime, simplement heureux d’avoir passé la nuit ensemble. Heureux oui mais la veille annoncée comme le soir le plus déjanté ne fut pas au rendez vous, si bien qu’il nous manquait quelque chose…
C’est ainsi que nous nous sommes échangé ce regard disant: « Benga Benga ? » (notre façon à nous de le dire)
L’excitation était au maximum car à cette heure ci, toutes les tentes autour étaient réveillées, et il faut savoir que dans les tentes à côté le moindre bruit s’entend !
Nous commencions par nous déshabiller dans ce lit bouillant, dans la tente, une chaleur étouffante. Je me retrouvais au dessus de ma dulcinée alsacienne. Il faisait jour et Florianne, qui avait pour habitude de me montrer ses seins quand il faisait noir (toujours cette idée selon laquelle ses seins ne sont pas dignes d’être montrés en pleins jour…), n’avait pas envie ce matin là, de me les cacher. Je découvrais ces merveilles comme un aveugle retrouvant la vue, habitué à les voir seulement par le sens du touché, je n’en revenais pas… Je tombais décidément amoureux des seins de Florianne !
Mon entre jambe était dure, je n’avais d’yeux que pour cette fille qui m’excitait comme jamais, avec qui tout était merveilleux. Cet instant aussi intense ne pouvait pas être gâché par un bout de latex… Je n’aimais pas faire benga benga avec un préservatif, n’ayant que très peu de sensations surtout lorsque Florianne mouillait beaucoup.
Le danger était grand, nous jouions avec le feu… Le lendemain, je me retrouvais à la pharmacie pour acheter une pilule du lendemain… (La 2eme avec moi…)
J’étais donc en elle avec pleines sensations sans préservatifs. Moment inoubliable nous faisions l’amour comme des bêtes, nous transpirions à grosses gouttes, nos corps luisaient, et nous aimions sentir la sueur sur nos corps.
Etrangement, cette fois ci mon orgasme ne voulait pas venir, je restais raide comme jamais, je n’avais jamais vécu cela auparavant… Comme pour que cet instant ne se termine jamais. Il a fallut beaucoup d’effort pour que je vienne à l’orgasme. Nous terminions notre Benga Benga littéralement épuisé et enivré par ce qui venait de se produire.
Mais l’épisode ne se termine pas de la sorte…
Nous fantasmions tous les deux de prendre notre douche ensemble dans les sanitaires.
Nous entrions discrètement dans une grande douche, à côté, quelqu’un qui prends sa douche… Il ne faut pas faire de bruit, il ne faut pas que l’on soit repéré, nous travaillons quand même sur le camping… Toutes ses choses rendaient l’instant plus excitant que jamais !
Nous nous retrouvions entièrement nu sous l’eau de la douche, nous nous embrassions langoureusement, et trouvions le moment magique et terriblement excitant. J’avais ma Florette rien que pour moi sous la douche, je la caressais et très vite mon pénis en redemandait ! J’avais mal à force d’être autant excité… Florianne me branlait, ses seins venaient contre ma bite tendue ! Il y avait un petit siège, je me mis dessus et Florianne venait sur ma bite, seins contre ma tête. C’était terriblement excitant, je me concentrais pour ne pas jouir trop vite. L’eau ruisselait sur nous mais ne nous ôtait pas notre soif de sexe. Je me suis finalement branlé jusqu’à l’orgasme tout en doigtant Florianne. (J’étais pressé je commençais le boulot quelques minutes après…)
Je suis ensuite sorti de la douche seul, discrètement.
Voici donc la démonstration de cette symbiose. Nous avons vécu tant de choses que tout raconter ici serait trop long… Mais je garde en mémoire chaque instants passés avec elle.
Aujourd’hui, nous avons repris nos vies respectives et tous deux gardons une trace indélébiles de ce que, le temps d’un été, nous avons partagé, vécu, le plus simplement du monde en écoutant nos sens.
Il ne faut pas être triste qu’une chose se termine, simplement être heureux qu’elle ait eu lieu…
Si aujourd’hui, nous sommes de simples amis, il faut l’accepter…
A jamais gravé dans mon cœur ma Florette…
[ « Nous naissons pour mourir, nous rencontrons les gens pour les quitter, nous possédons les choses pour les perdre. Tout est éphémère et accepter tout cela rend les choses moins douloureuses. » ]
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