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Aurélie 11

Aurélie 11



Le lendemain, avant de partir, elle vint me libérer, afin que je lui prépare son petit déjeuner. J’avais peu dormi, la position étant particulièrement inconfortable. Dès que je me levai, la tension des énormes anneaux à mes tétons se fit sentir. Je les voyais, distendus, entraînant toute la masse du sein vers le bas. Mes seins ressemblaient déjà à des gants de toilette. Qu’allait-il en être lorsque le temps aurait passé. Entre mes jambes, le ressort, comme je l’appelais, me gênait quelque peu pour marcher. Je dus écarter légèrement les cuisses pour pouvoir me rendre à la cuisine, préparer le petit déjeuner de ma maîtresse.

Lorsqu’elle eut déjeuné, je débarrassai la table et attendit son bon vouloir. Je pensais qu’elle allait me rattacher sur ma paillasse, avant de partir au travail. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle me déclara :

 Aujourd’hui, je ne vais pas t’attacher sur ta paillasse. Tu seras libre dans l’appartement. Il y a du ménage, du repassage et du lavage. De quoi t’amuser. Pour que ce ne soit pas trop facile pour toi, je vais quand même te passer ça !

Elle sortit, de derrière son dos, des bracelets, reliés par une chaîne de vingt à vingt-cinq centimètres. Elle s’agenouilla auprès de moi et plaça le premier bracelet sur une cheville, le fermant avec une clé. Elle répéta la même opération sur l’autre cheville. Ainsi, l’amplitude de mes pas s’en trouvait fortement réduite.

Elle se releva et retourna dans la chambre. Je savais qu’elle allait ranger la clé dans le coffre, coffre dont je ne connaissais pas la combinaison, bien sûr. Elle revint peu après, et m’intima l’ordre de l’aider à passer sa veste. Tant bien que mal, je me dirigeai vers le couloir, tentant de trouver une marche qui ne sollicite pas trop la chaîne de mes chevilles. A plusieurs reprises, toutefois, je faillis chuter en avant, et les anneaux de mes seins se rappelèrent douloureusement à mon souvenir, à chaque fois.

Je parvins enfin au placard du couloir et aidai ma maîtresse à passer sa veste. Avant de me quitter, pour la première fois depuis longtemps, elle déposa un baiser sur mes lèvres et murmura :

 A ce soir, salope ! Travaille bien !

 Merci, maîtresse ! A ce soir, maîtresse !

Et elle s’en alla. L’oreille collée à la porte, j’entendis son pas décroitre puis cesser, l’ascenseur s’ouvrir, se fermer et le silence se fit.

Je passai la matinée à faire du ménage. Je changeai et lavai les draps de ma maîtresse, passai l’aspirateur et le chiffon à poussière dans tout l’appartement. Et tout cela, avec une mobilité réduite, due à mes chevilles entravées.

Pendant tout ce temps, je ne cessai d’être excitée. Je n’étais plus qu’une salope dépravée, une esclave, totalement soumise à sa maîtresse. Elle était en train de faire de moi une moins que rien. Elle déformait mon corps, témoins, mes seins pendants, mes tétons déformés par la grosseur de l’anneau qui les perforait. Ma chatte était désormais inaccessible à quiconque, de même que mon clitoris, que je sentais pourtant darder au sommet de mes lèvres. Seul, mon trou du cul était encore disponible. Pour combien de temps ?

Ce soir, lorsque ma maîtresse allait rentrer, elle allait faire des photos de moi, les envoyer sur le net, et me prostituer, me louer à des hommes, des femmes, des couples pervers. Et cela m’excitait. Je n’arrivais réellement pas à comprendre pourquoi.

Pourquoi ? Simplement parce que j’avais une âme de soumise, d’esclave, de salope, de pute. Je me sentais tellement inférieure à Véronique, moi qui étais, il y a encore peu, sa supérieure hiérarchique. A présent, je n’étais plus rien. Rien que son esclave, entièrement dévoué à son plaisir.

L’après-midi se déroula lentement. Je le passai étendue sur ma paillasse. De temps à autre, je me levais, me rendais devant un miroir et me contemplais, ainsi harnachée. Ensuite, je retournais m’allonger. Il m’arrivais également de manipuler les anneaux, les faisant tourner, glisser dans le trou de mes tétons, ce qui n’était guère facile. Ensuite, je tirais sur le ressort de ma chatte, distendant les lèvres, et, par la même occasion, titillant mon clitoris, mais sans pouvoir le caresser.

Comme nous étions vendredi, ma maîtresse rentra tôt, comme souvent le vendredi. Je me précipitai à sa rencontre, aussi vite que me le permettaient mes entraves, lorsque je pilai net. Il y avait quelqu’un avec elle. Quelqu’une, plutôt. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, derrière Véronique, la silhouette ronde et rousse de Solène. Lorsque ma maîtresse s’écarta, je vis que Solène avait les yeux baissés. Son manteau était simplement posé sur ses épaules et je ne voyais pas ses mains. Je compris bien vite pourquoi, lorsque ma maîtresse m’ordonna de les débarrasser. La belle rousse avait les mains liées dans le dos, une paire de menottes la privant de liberté.

Un sentiment d’allégresse monta en moi. Solène, la belle Solène, objet de mes fantasmes avait enfin décidé de se rendre, de se laisser aller à sa nature cachée, que j’avais cru déceler, ce soir-là, à la réception où je m’étais dévoilée, en salope soumise. Depuis ce temps, plus d’une semaine, je n’avais eu aucun contact avec elle – pourquoi en aurais-je eu ? – et ma maîtresse ne m’en avait pas parlé. Et enfin, elle était là, devant moi, les poignets attachés par des menottes, tête baissée.

Derrière moi, j’entendis ma maîtresse me dire :

 Eh bien, Cybèle, dis bonjour à ta nouvelle amie ! Tu peux l’embrasser !

Je m’approchai de Solène et déposai un baiser sur sa joue, au coin des lèvres. La belle rousse ne réagit pas. J’entendis Véronique rire et reprendre :

 Allons, les filles, mieux que ça !

Alors, je pris Solène par les épaules, me penchai vers elle et posai mes lèvres sur les siennes. Ma langue lécha sa bouche, et elle ouvrit la sienne. Nos langues se mêlèrent en un tendre balai. Je me collai contre elle, épousant les formes de son corps, mais je n’osai la toucher, n’ayant pas reçu l’autorisation de ma maîtresse. Solène gémit dans ma bouche, signe qu’elle appréciait, elle aussi, notre baiser.

 Ça suffit, lança Véronique, dans mon dos.

Aussitôt, je libérai Solène et me reculai. Je savais combien pouvait être cruelle, Véronique, si elle jugeait que l’on n’obéissait pas assez vite. Je me glissai à côté de la jeune rousse, tout contre son bras retenu dans le dos. Nous devions former un drôle de tableau. Elle, belle rousse, ronde, habillée, et moi, totalement nue, harnachée, mince comme un fil, nichons distendus, chatte fermée.

 Bien, fit Véronique, je me retrouve avec deux soumises. Donc, avec deux fois plus de problèmes. Sachez, mes salopes, que je n’hésiterai pas à sévir, si vous désobéissez ! Est-ce clair ?

 Oui maîtresse ! répondis-je aussitôt.

 Est-ce clair ? fit-elle, s’approchant de Solène et la giflant.

 Oui maîtresse, répondit Solène, mortifiée par la gifle.

 Maintenant, reprit-elle, passant derrière la rousse et lui retirant ses menottes, à poil, salope !

La jeune femme sursauta et jeta un regard vers moi. Je l’encourageai d’un sourire. Alors, elle porta ses mains à son corsage, défaisant les boutons, un à un. Elle retira les pans du vêtement hors de sa jupe et écarta le chemisier, offrant la vision de deux magnifiques globes pâles, constellés de taches de rousseur, enserrés dans un soutien-gorge balconnet vert. Elle retira les boutons de ses manches et laissa tomber le chemisier au sol. Elle s’attaqua ensuite à la jupe, qui coulissa bientôt sur ses cuisses, jusqu’aux chevilles. Elle s’en débarrassa en l’enjambant. Elle n’était plus vêtue que d’un collant et d’une culotte, assortie au soutien-gorge cachant encore ses seins lourds. Elle hésita un moment, puis passa ses mains dans le dos, retirant les agrafes du soutien-gorge, qu’elle laissa également tomber au sol.

Fascinée, je regardai ces magnifiques globes, légèrement tombant, surmontés dune aréole rose tendre, avec, au centre, un téton, d’un rose à peine plus marqué, déjà turgescent, signe que se déshabiller, ne lui déplaisait pas tant que cela.

Elle continua son effeuillage par le collant, qui rejoignit bientôt la jupe. Elle n’était plus vêtue que de sa culotte, culotte qu’elle semblait hésiter à retirer. Un claquement de langue excédé de Véronique la décida. Je compris la raison de son hésitation lorsqu’elle baissa son dernier rempart. Comme elle restait quelque peu coincée entre ses cuisses dodues, la culotte se retourna, dévoilant son gousset. Celui-ci avait pris une teinte plus foncée, démontrant, s’il en était besoin, l’état d’excitation de la soumise. Elle fit coulisser le slip, le retira et se redressa. Par un dernier réflexe de pudeur, elle plaça un de ses bras devant son pubis, couvert d’une fourrure abondante.

 Mains derrière le dos, salope ! Lui intima Véronique.

Comme elle n’obéissait pas assez vite, notre maîtresse lui claqua le sein droit, sur lequel s’imprima immédiatement la marque de doigts. Solène, écarlate, mit ses mais dans le dos.

 Suivez-moi, toutes les deux, ordonna Véronique, allant s’assoir dans le salon. Cybèle, sers-moi un apéritif, un whisky !

 Bien maîtresse ! répondis-je, me précipitant pour la servir.

Lorsqu’elle eut son verre en main, et que j’eus repris ma place aux côtés de Solène, elle regarda celle-ci et dit :

 Bien, Solène. Commençons par toi. Nous avons un weekend pour te tester. Sache que tu seras entièrement nue, en permanence, pendant ces deux jours. Je me réserve le droit de te fesser, fouetter, te faire te gouiner, avec Cybèle. Si je te l’ordonnes, tu devras me faire jouir, exécuter tous mes ordres, sans aucune hésitation, ni refus. Tout manquement sera puni. D’ailleurs, tu vas bientôt l’être, d’avoir traîné pour te déshabiller. Compris ?

 Oui, maîtresse, répondit-elle, aussitôt.

 Dimanche soir, tu me donneras ta décision. Soit tu repars comme avant, et là, je pense que nous devrons prendre des dispositions, quand à ton maintien au sein de l’entreprise, soit tu acceptes de m’être totalement, tu entends bien, totalement dévouée et tu rejoindras Cybèle. Comme elle, tu seras percée. Comme elle, tu seras soumise, fouettée, baisée, prostituée, selon mon bon plaisir, par qui je voudrai ! Comme pour Cybèle, ton corps m’appartiendra, et j’en ferai ce que je voudrai. Regarde-la ! N’est-elle pas magnifique, ainsi harnachée ? A compter de ce jour, tu t’appelleras Iluni ! Fini le prénom de Solène ! L’existence même de la femme que tu étais disparaitra. Tu devras quitter ton appartement, clôturer tes comptes, me remettre tous tes papiers. Tu comprends ?

 Oui maîtresse !

 Tu vas d’abord être punie, pour tout à l’heure. Cybèle, installe-la !

 Bien maîtresse ! Dois-je l’attacher ?

 Ah oui, pourquoi pas !

 Bien maîtresse ! Viens, Iluni !

Elle tremblait, lorsque je lui pris la main, mais elle me suivit docilement. Je m’approchai de la table du salon et la fit poser le buste dessus, lui faisant tendre les bras devant elle. Cela fait, je lui écartai les jambes, les positionnant devant chaque pied de table. Ensuite, j’allai chercher les liens pour l’attacher. Je commençai par les bras, puis m’agenouillai derrière elle. Entre ses cuisses disjointes, dans la broussaille rousse de sa toison, je voyais son coquillage rose, les lèvres bien ourlées de sa chatte, luisante de son désir.

Malgré sa crainte, Solène mouillait. En lui attachant les chevilles aux pieds de table, je sentais son odeur de femelle, forte, épicée, et je dus prendre sur moi pour ne pas y plonger ma bouche ou mes doigts. Je savais qu’une telle initiative me vaudrait une sévère correction. Tout comme moi, Solène – Iluni appartenait désormais à Véronique.

Lorsque j’eus fini, je me redressai. Notre maîtresse pénétrait dans la pièce. Comme pour moi, la première fois qu’elle m’avait fessée, elle avait une cravache en main. Comme avec moi, elle avait enfilé un gode ceinture. Elle allait donc baiser Solène, après l’avoir fouettée.

Je me reculai, me plaçant sur le côté, afin de tout voir. Véronique ne me chassa pas, mais me jeta un regard carnassier. Je sus qu’elle savait ce que je voulais.

Elle s’approcha du fessier de la femme entravée, flatta les globes fessiers de sa cravache, et soudain, alors que Solène, un instant crispée, se détendait, elle frappa la chair tendre.

 Aaaaah ! Cria la soumise.

 Tais-toi ! siffla Véronique, je ne veux pas t’entendre !

Et elle frappa une nouvelle fois, sur l’autre fesse. Une fois de plus, Solène cria, ce qui eut le don d’agacer notre maîtresse.

 Cybèle, ordonna-t-elle, fais-la taire. Je ne veux plus l’entendre, débrouille-toi !

J’adoptai la seule idée qui me vint à l’esprit, espérant ne pas me faire rabrouer par Véronique. Je me plaçai devant Solène, me penchai vers elle et m’emparai de sa bouche, dans un baiser torride. Ce qui ne l’empêcha pas de me mordre la langue, lorsque Véronique asséna le coup suivant. Le cri de Solène fut absorbé par ma bouche, ainsi que les cris suivants, consécutifs aux coups de cravache. C’est ainsi que je pus comptabiliser un total de dix coups, les deux premiers, n’ayant pas été comptabilisés, à cause des cris.

Lorsque j’entendis Véronique poser la cravache sur la table, je cessai d’embrasser Solène et me redressai. Ma langue me faisait mal, à l’endroit de la morsure et je sentais un goût de sang dans ma boche. En me mordant, elle n’avait pas fait semblant.

Sur la table, toujours immobilisée, Solène avait les yeux pleins de larmes, mais elle put tout de même articuler, sans qu’on le lui demande :

 Merci, maîtresse, d’avoir puni votre salope comme elle le mérite !

Je vis Véronique sourire, flatter les fesses rougies et l’entendis dire :

 C’est bien Iluni ! Maintenant, je vais te baiser !

 Merci maîtresse !

Je la vis saisir le membre, contourner la table et présenter le gode à ma bouche. Je dus sucer quelques instants, afin de le lubrifier. Ensuite, jugeant la bite prête, elle se plaça entre les cuisses de Solène et la pénétra d’un seul coup. Solène feula, se mordit les lèvres et se laissa aller à la possession.

La saillie dura un quart d’heure, pendant lequel la maîtresse et la soumise jouirent au moins deux fois chacune. Lorsque Véronique se retira, elle m’apostropha :

 Allez, Cybèle, viens nettoyer !

Je ne me fis pas prier. Je me jetai sur le gode et j’eus la saveur poivrée, forte, entêtante de la cyprine de Solène. Lorsque ma maîtresse jugea le nettoyage suffisant, elle retira la ceinture, le gode qui la pénétrait elle aussi et me le donna à nettoyer. Sa saveur, à elle, était plus douce, moins épicée. J’eus une nouvelle possibilité de comparaison, lorsque Véronique m’ordonna de nettoyer la chatte de Solène, tâche à laquelle je m’attaquait avec ardeur. Lorsque ma maîtresse m’ordonna de cesser, Solène était au bord de la jouissance, et j’abandonnai mon ouvrage à regret. Je gardai toutefois l’odeur de la chatte de Solène dans mes narines, et le goût de sa mouille, sur ma langue et mes lèvres.

Je me redressai et Véronique m’ordonna de détacher Solène. Lorsque je l’eus fait, elle prononça la phrase que j’attendais depuis qu’elle avait franchi la porte.

 Bien ! Maintenant, Cybèle, nous allons nous occuper de toi et du site. Regarde bien, Iluni, car si tu restes, tu y auras droit, toi aussi !

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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