L’étrange Mr Faust – 2 –
Après une panne sexuelle, le narrateur a fait appel au diable. Il se retrouve, le lendemain, pourvu de pouvoirs et sera désormais une créature diabolique.
C’est ainsi que je changeai de nom, d’appartement, de vie . J’étais maintenant Jean Faust et ma vie serait dédiée à corrompre les âmes et les corps pour les amener vers mon Maître.
Les premiers temps furent difficiles. Il fallut que j’apprenne à maîtriser mes nouveaux pouvoirs et je me rendis vite compte de ce que j’étais devenu.
Ma tâche consistait ,avant tout, à faire ressortir les pulsions les plus intimes, les désirs les plus refoulés, les envies les plus honteuses qui se cachent au plus profond de chacun d’entre vous. Je m’ aperçus que je pouvais aussi les susciter à mon bon vouloir.
Ainsi la femme mariée, fidèle , éprouvait , en me côtoyant, une irrésistible envie de tromper son époux… j’eus plus de mal à me faire à l’idée que je devais également pouvoir satisfaire l’homme hétérosexuel qui pouvait avoir des envies contre sa nature…
Les premier temps, sortir en un lieu public fut un véritable supplice pour moi ( si je peux m’exprimer ainsi… ) . Je pouvais ressentir, à son approche, les sentiments de n’importe qui et je ne cessai d’être dragué , il n’y a pas d’autre expression plus parlante.
Petit à petit, j’appris à maîtriser mes pouvoirs pour, au bout de quelques temps, arriver à entrainer les proies que je choisissai dans la luxure et le stupre les plus profonds.
Virginie, qui m’avait tant humilié et qui était en quelque sorte la cause de ma nouvelle vie, fut une de mes premières victimes.
Connaissant ses habitudes, je n’eus aucune peine à la retrouver dans un bar branché de Saint Germain.
Elle eut un moment de doute en m’apercevant , croyant reconnaitre un visage connu. Le reste de mon enveloppe corporelle ayant changé, elle pensa à un vague sosie.
Je n’eus aucun mal à la convaincre de me rejoindre dans les toilettes et, sitôt, la porte passée, elle se rua sur moi comme une furie.
Cette fois ci, elle n’eut pas à se plaindre de la vigueur de mon engin, bien au contraire.
Apres qu’elle m’eut avalé comme une morte de faim, je la fis se retourner et prendre appui de ses mains sur la cuvette.
Je relevai sa jupe courte sur ses reins, écartai la ficelle et m’introduisis dans sa chatte dégoulinante.
Elle ne put s’empêcher de crier son plaisir ce qui entraîna quelques réflexions osées des quelques personnes venues se rafraichir.
Quand mon sexe explosa en elle , elle faillit s’évanouir et je dus la faire assoir pour qu’elle reprenne ses esprits.
Je n’en avais pas fini avec elle , loin de là.
Je l’entrainai dans ma garçonnière et elle subit, ce soir la, mes assauts incessants qui la laissèrent, au petit matin tous ses orifices douloureux, fourbue mais heureuse.
A compter de ce jour, je la tins en mon pouvoir et décidai d’en abuser.
Durant les semaines qui suivirent, je me consacrai exclusivement à elle. La couvrant d’attentions, la faisant jouir plusieurs fois par jour, elle développa vite une réelle dépendance à mon égard.
On eut dit une véritable droguée .
Un beau matin, je lui fis comprendre que je ne me satisfaisais plus de cette relation et qu’il serait opportun que nous envisagions une séparation.
Elle en fut terriblement bouleversée. Elle se jeta à mes pieds en pleurant toutes les larmes de son corps , me supplia de ne pas l’abandonner.
Elle me cria qu’elle ferait tout ce que je voudrai si j’acceptai de la garder.
Je fis semblant d’hésiter , lui disant que j’avais trop d’affection pour elle pour l’entraîner dans mes turpitudes.
Elle me jura qu’elle accepterait tout venant de moi.
Je demandai à réfléchir et la laissai sans nouvelles pendant quelques jours pendant lesquels je ne répondis à aucun de ses appels de plus en plus désespérés.
Quand je consentis , enfin, à lui ouvrir la porte, je la trouvai pale, amaigrie, le visage marqué, pas maquillée .
Un être humain normal dut avoir le coeur serré en la voyant, je n’avais plus rien d’humain à présent.
Je la giflai violemment.
— Comment oses tu te présenter devant moi aussi négligée ?
Elle en eut le souffle coupé et larmes lui vinrent aux yeux .
— Pardonne moi, je souffre tant ! Reprends moi, s’il te plaît !
— Accepteras tu tout ce que je t’ordonnerai ?
— Oui.
— Petite sotte, tu ne sais même pas ce que je vais te demander de faire .
— Peu importe, je dirai oui à tout, si tu veux de moi.
— On verra bien…
Je ressentis chez elle un profond abandon , une passion réelle et je sus que la partie était gagnée.
— Agenouilles toi devant moi !
Elle leva vers moi des yeux étonnés puis son regard se troubla.
Elle obéit.
— Ouvre ma braguette !
Ma bite jaillit devant elle, raide. Elle eut un sourire de contentement.
— Fais moi jouir dans ta bouche et n’en recrache pas un goutte !
Elle s’exécuta, trop contente de rendre heureux l’ homme qui lui avait tant manqué.
Tandis qu’elle s’exécutait de son mieux, léchant, aspirant , cajolant la bite qu’elle avait du mal à enfourner en entier, mon esprit démoniaque était déjà tourné vers la façon dont j’userai pour l’humilier, la pervertir , offrir son âme de pécheresse à mon Maître.
Elle commença à avoir les mâchoires douloureuses et à manifester des signes de lassitude.
— Putain ! Tu n’es même pas capable de tailler une pipe convenable à ton mec !
Elle fut totalement déstabilisée.
Elle avait l’habitude d’être la reine, que les mecs se disputent ses faveurs. Les rôles étaient inversés maintenant.
— Déshabille toi et montre moi tes fesses !!
— Oui Jean.
Quand ma main s’abattit sur ses rondeurs, elle ne put retenir un cri de douleur qui se transforma en sanglots à la fin de sa punition.
Tu rentres chez toi, tu te refais une beauté et tu reviens ici maquillée et habillée comme une pute, parce que c’est ce que tu es, une salope prête à tout pour satisfaire son mâle. N’est ce pas Virginie?
Elle baissa ses jolis yeux rougis et balbutia un petit » oui » .
Quand, une heure plus tard, elle revint frapper à ma porte, j’ouvris à une grande blonde , les jambes gainées de noir, perchée sur d’interminables talons, une jupe au ras des fesses, un chemisier transparent laissant voir une poitrine généreuse qui n’avait pas besoin de soutien.
Un rouge à lèvres carmin ornait ses lèvres pulpeuses et un outrageux mascara faisait ressortir ses yeux clairs.
Qu’as tu sous ta jupe ?
Rien, Jean !
Tu n’as pas honte de te trimballer dans cette tenue ?
Elle fut totalement décontenancée par ma remarque et palit quelque peu croyant m’avoir déplu.
— Mais je croyais que c’était ce que tu voulais…
Elle fut rassurée par mon sourire et j’aimai souffler le chaud et le froid.
Je lui fis me montrer ses fesses et constatai qu’elles n’avaient pas trop souffert bien qu’elles fussent encore sensibles.
Nous fîmes l’amour tendrement, amoureusement de son côté, totalement calculateur du mien.
Elle eut son premier orgasme quand ma langue se mêla de jouer avec son clito gonflé. Sitôt revenue de sa jouissance, je pénétrait ses chairs humides pour lui arracher son second plaisir qui fut tout aussi violent que le premier.
Peu après, ma salive humidifia son petit trou, mes doigts firent leur ouvrage, ma queue enfin força son étroit passage. Elle jouit pour la troisième fois de mes coups de boutoirs aux tréfonds de ses parties anales, mes doigts agaçant son bouton.
Elle s’écroula repue, apaisée , heureuse.
Le soir même , elle était convaincue de m’avoir reconquit .
Son inquiétude revint quand je lui laissai entendre que je voudrai qu’on la baise à plusieurs.
— Mais je t’aime Jean, tu me satisfais totalement, je n’ai pas envie d’avoir quelqu’un d’autre que toi.
Je pris un air malheureux.
— Tu vois Virginie, je t’aime aussi mais je t’avais prévenu que j’aurai besoin de plus venant de toi. Si tu n’es pas prête , restons en là…
Elle se renfrogna mais finit par accepter et , dès le lendemain, elle eut droit à son premier trio.
Puis, cette étape franchie sans trop de mal, ce fut l’escalade.
De deux , nous fumes bientôt quatre à la baiser toute une nuit et dans ce moments là, elle ne trouvait son bonheur , que dans la satisfaction feinte qu’elle croyait lire dans mes yeux.
Quelques semaines plus tard , il fut plus difficile de lui faire accepter une relation payante avec un inconnu.
— Tu me prends vraiment pour une pute ?
— Ca m’exciterait vraiment que tu me prouves ton amour en te prostituant pour moi…
Un mois plus tard, elle quitta son boulot , vint s’installer chez moi et devint une gagneuse de première.
Elle était heureuse quand elle me ramenait l’argent gagné avec son cul et que je la remerciai de mon plus beau sourire et de mes attentions amoureuses.
Pour accepter ces relations ,que je prenais soin de choisir de plus en plus dures et sordides, elle trouva dans une poudre blanche que je lui fournissais , un réconfort artificiel.
L’alcool , peu à peu, la fit sombrer davantage et lui permis des pratiques infâmes que je n’avais cesse de lui imposer.
Le fond du trou fut atteint lorsqu’elle ne refusa pas de s’accoupler avec deux chiens en même temps devant une assemblée hilare et voyeuse.
Quand elle rentra , fort éprouvée, de cette ignoble séance, elle me trouva , au lit, en train de besogner une fort agréable demoiselle que j’avais draguée à cet effet.
Comme je l’avais prévu, elle me fit une scène d’une grande v******e, d’une vulgarité à l’image de ce qu’elle était devenue.
Je la jetai dehors sans ménagement avec ses maigres affaires et un tube de somnifère dont je comptai bien qu’elle fasse usage pour que mon Maître puisse prendre possession de son âme vile.
Sa tentative fut interrompue par un quidam qui la convainquit de ne pas attenter à ses jours.
Fut ce une intervention divine ? Je ne le saurai jamais, toujours est il qu’elle se retira dans un couvent du fin fond de l’Ardèche, devint soeur Emmanuelle et consacra le reste de sa vie à la rédemption et à l’accueil de filles de mauvaise vie en mal de pardon.
Satan , rouge de colère , ne me pardonna pas ce faux pas.
Son courroux fut immense et la punition qu’il m’infligea fut terrible……..
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