J’ai 53 ans, ma femme 49. Nous sommes ensemble depuis trente ans, et depuis peu elle a un amant. Pour être plus précis, je lui ai offert un amant.
Bien que nous l’ayons parfois suggéré, jamais nous n’avions imaginé en dehors de nos joutes amoureuses que cette situation puisse survenir. Pourtant elle est, depuis peu, la maîtresse régulière de Christophe, un jeune homme de 33 ans. À mon grand étonnement, cela s’est fait assez naturellement, et le mot est de circonstance car notre ami est exploitant agricole… de produits « bios ».
Nous nous sommes rencontrés d’abord sur le marché du petit village où nous avons une résidence puis, fervents de la Nature, nous avons eu cet été l’occasion de visiter son exploitation. De là est née une attirance réciproque, et un soir, après un second dîner offert à la maison, il est devenu l’amant officiel de ma femme. Je n’étais pas sans savoir qu’elle lui plaisait car les regards furtifs qu’il lui adressait – et que je surprenais – étaient sans équivoque. Sylvie l’avait remarqué également et, de son propre aveu, elle en était même flattée.
Il était venu parfois nous livrer lorsque nous débarquions pour le week-end, et c’est parce qu’une autre fois nous avions même partagé son déjeuner que nous lui avions rendu cette politesse. Avant cette fameuse soirée, il m’était bien sûr arrivé de me demander ce que Sylvie ressentait réellement. Et même de me poser la question de savoir si, les fois où elle s’était rendue seule à l’exploitation, il n’avait pas tenté sa chance…
Le soir de sa venue, Sylvie était très en beauté. Je l’avais vue se préparer et je n’avais pas été sans remarquer qu’elle avait choisi de porter un ensemble très sexy que nous avions récemment acheté par correspondance, tant il est osé.
Je mentirais en ne disant pas que ce soir-là j’ai traîtreusement surdosé le punch que je préparai à mon épouse, et que c’est grâce à lui qu’avec délectation j’accompagnai Christophe dans l’observation des cuisses de ma femme que l’alcool rendait de moins en moins attentive à sa tenue. De sa place, il ne rien pouvait rien ignorer de son entrecuisse, et cela était loin de me déplaire. J’ignorais encore à ce stade s’il s’agissait du propre jeu de mon épouse. C’est plus tard que, nous retrouvant pour le service dans la cuisine, j’eus la certitude qu’il lui plaisait d’être coquine.
Je fixerai le point de départ de notre conduite à cet instant où, glissant ma main sous sa jupe, je caressai – sans révolte de sa part – son ventre fraîchement épilé et en constatant l’humidité qu’elle me demanda malicieusement « Et ça te dérange ?… » en retournant au salon.
Le dîner se déroula dans une ambiance joviale, et elle m’avouera plus tard que c’est au cours de celui-ci que tout a commencé. Elle avait été l’instigatrice de ce qui était survenu.
L’appel téléphonique d’un de mes clients m’obligeant à m’isoler momentanément, c’est à mon retour dans le salon que je constatai l’évolution de leurs rapports : ma femme avait quitté son fauteuil et entraîné notre invité sur le sofa ; penchée sur lui, elle l’embrassait avec passion. Je restai sans bouger ; se réalisait pour de bon ce que j’avais si souvent imaginé sans pouvoir l’espérer…
Au sens général du terme, c’est elle qui avait pris en main les opérations. Tout en l’embrassant à pleine bouche – pour lever toute équivoque peut-être – elle avait la main posée sur la braguette de notre hôte qui, lui non plus, n’était pas en reste : sa main plongée sous le spencer de ma belle, il découvrait l’extrême sensibilité de ses seins qu’elle ne manquait pas d’exprimer. J’imaginais ses mamelons érigés, l’état de son entrecuisse… De ma place, je ne comprenais pas ce que lui soufflait mon épouse, mais à ses déhanchements lascifs je mesurais combien elle devait être excitée.
C’était une situation nouvelle pour moi. J’avais connu mon épouse vierge, et de la voir là, entre les mains d’un autre homme… J’avais toujours imaginé qu’en pareil cas, elle se montrerait timorée… Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses.
Tout en le caressant, elle lui mangeait la bouche tandis que Christophe maintenant découvrait ses cuisses pour s’aventurer plus encore.
À mon approche, Sylvie accrocha mon regard, et sans me quitter des yeux m’attira à elle et posa sa main à hauteur de mon sexe. J’étais dans un état d’excitation extrême que la flanelle de mon pantalon ne pouvait dissimuler. Observateur, Christophe semblait attendre ma réaction et fut probablement rassuré lorsque ma coquine me dégrafa pour me prendre en bouche. Ma femme est une excellente suceuse, mais là, elle avait l’air encore plus motivé que d’habitude.
Assuré de ma complaisance, Christophe a recommencé à la caresser puis à l’effeuiller tandis qu’elle me suçait avec application. J’observais les mains de son » jeune coq » malmener ses seins, écarter ses chairs.
C’est elle-même qui entreprit de délivrer le sexe de notre ami. Je ne voyais rien et le devinais à peine, mais après quelques contorsions et une grande expiration, je compris qu’il venait de la pénétrer. M’abandonnant, elle est restée quelques instants ainsi accrochée à mes hanches, puis doucement elle a commencé à onduler du bassin. Elle semblait avoir perdu toute retenue, les seins nus, écartelée sur les cuisses de notre jeune ami, tout attentionnée au sexe qui la remplissait.
Ma femme appréciant les pénétrations profondes, je l’attirai à moi pour qu’elle s’agenouille sur le sofa pour cette première expérience que je voulais réussie. Je savais qu’elle appréciait d’être prise en levrette, une position qui assurément la ferait jouir.
Je constatai alors qu’emportés par notre désir commun, j’étais peut-être le seul à réaliser que Christophe n’avait pas enfilé de protection, d’autant plus que la sachant conquise, il s’acharnait sur ses seins si sensibles et qu’elle commençait à crier. Je l’invitai à s’équiper, le guidant oralement jusqu’à notre chambre pour y trouver un préservatif tandis que j’entreprenais de m’occuper d’elle ; combler le vide qu’il venait de quitter m’excitait. Elle était inondée, la ficelle du string trempée. Je l’en débarrassai et l’écartelai pour la prendre de ma bouche, de mes doigts qui la pénétraient.
Nous en avions si souvent parlé que je réalisai soudain, avec effarement, que ma femme venait de se faire prendre si facilement par un autre, mais nous avions dépassé le stade du jugement…
Lorsque Christophe se présenta, c’est sans regret que je m’écartai d’elle pour qu’il l’investisse de nouveau. Son sexe était vigoureux ; j’en étais ravi. Au silence presque total suivit le premier râle de ma femme. Accroché à ses hanches, il était en elle jusqu’à la garde. Lentement il la possédait à un rythme lent et régulier que j’observais. Les seins tendus, les yeux clos, elle semblait apprécier. Les reins cambrés elle l’accueillait. Chaque coup de boutoir la faisait gémir, faisant que Christophe la besognait de plus en plus fort.
De mon côté, j’avais le sexe à la main et je me masturbais.
Le plaisir s’exprimait. C’était la première fois que je l’entendais crier ainsi et jouir de cette façon. Ils m’oubliaient totalement. Lui y allait franchement et elle l’encourageait. Lorsqu’enfin il a joui et s’est dégagé pour présenter un sexe toujours aussi raide, j’en ai éprouvé certes une jalousie, mais une fierté aussi. C’était un coup d’essai réussi.
Les instants d’après ont été étranges, mêlant malaise et satisfaction presque inavouable pour notre part. Sylvie gagna la salle de bain presque honteuse, mais dès son retour, lorsque je l’entraînai vers notre chambre, c’est sous le regard de Christophe qu’elle s’offrit pleinement, et c’est une jouissance exquise que j’ai ressentie lorsque j’ai plongé dans son ventre encore empli du plaisir d’un autre.
Cette nuit-là a vu Sylvie s’offrir tour à tour à nos désirs, et depuis, régulièrement, Christophe – avec qui une réelle amitié s’est nouée – nous rejoint à l’occasion de nos séjours campagnards.
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