La première fois que je la vis, elle venait de commencer son stage à la boulangerie du village. Elle portait une blouse règlementaire et un pendentif de pacotille pendait dans l’échancrure, sur sa peau assez claire. Je lui ai donné dix-huit ou dix-neuf ans et, à sa façon de me regarder fixement et de me dire bonjour monsieur, j’ai estimé qu’elle avait quelques « difficultés » et qu’il s’agissait d’un stage d’insertion. Je ne me suis pas trompé.
Elle avait les cheveux châtains mi-longs et des sourcils non épilés, une assez grosse bouche et un sourire vaguement naïf. Je lui ai demandé une demie baguette et, quand elle m’a tourné le dos pour la couper, j’ai constaté qu’elle avait une bonne paire de fesses, sans avoir un gros cul pour autant. Une bonne paire de nichons également.
Le lendemain, j’appris qu’elle s’appelait Laetitia et que son stage allait durer un mois. Elle était la nièce d’une dame que je connaissais de vue, et elle allait loger chez elle pendant cette durée.
J’avais connu deux Laetitia par le passé, dont une que j’avais sautée à l’arrière de ma voiture, à la sortie d’un concert de rock.
Dans le bar du village, j’appris ensuite que cette Laetitia-là présentait effectivement quelques troubles comportementaux, et que le boulanger s’était déjà plaint de sa lenteur et de sa façon de lui répondre.
Ça ne m’a pas effrayé.
Ça n’a pas non plus atténué mon envie de la croiser en dehors de la boulangerie pour essayer de papoter avec elle, discrètement. Ni mon envie de la sauter, éventuellement.
L’occasion s’est présentée huit jours plus tard, à la sortie du bureau de poste. J’étais au guichet quand elle est entrée, un papier à la main. On s’est salué et je me suis dit que, décidément, son étrange regard fixe me plaisait. J’ai réglé mon envoi et, une fois dehors, j’ai collé mon téléphone à mon oreille pour simuler une conversation, tout en tournant en rond devant le bureau de poste.
Quand Laetitia est apparue et qu’elle a refermé la porte, je l’ai laissé faire quelques mètres, puis je l’ai interpellée. J’avais un plan en tête, mais les chances restaient tout de même assez faibles qu’il fonctionne.
Qui ne tente rien n’a rien, dit-on.
Elle s’est retournée et je suis allé vers elle en disant :
« C’est jour de repos aujourd’hui… »
Elle a fait oui de la tête et j’ai continué :
« Comment se passe ton stage ? »
Ce même regard, puis ce sourire un peu niais :
« Ça va, j’aime bien. »
« Tu veux devenir boulangère ? dis-je en me mettant à marcher à ses côtés dans la rue qui allait vers la place du village. »
Elle a haussé une épaule et répondu :
« Je sais pas encore. »
« Moi, je suis écrivain, dis-je. Je travaille chez moi. »
« C’est chouette, dit-elle sans cesser de sourire. »
Ce matin-là, elle portait un jean qui confirmait qu’elle avait une bonne paire de fesses, bien rondes et fermes. Une chemise à petites fleurs mauves, un peu trop boutonnée à mon goût.
« Quel âge as-tu ? demandai-je. »
« Dix-huit depuis dimanche, dit-elle fièrement. Et vous ? »
« Quarante-deux. »
« Comme ma mère, dit-elle en ralentissant le pas. »
« Où vas-tu maintenant ? »
« A l’épicerie, chercher du beurre, des carottes et des pommes de terre pour ma tante. »
« Et ensuite ? »
Elle haussa de nouveau l’épaule en disant :
« Ben je rentrerai. »
« Et cet après-midi, que fais-tu ? »
Je savais que tout allait se jouer dans les secondes qui suivaient. Je ne connaissais pas cette fille et elle ne savait pas grand-chose de moi. C’était la première fois qu’on discutait, en dehors de la boulangerie, et le risque était élevé que je me prenne un vent à ma prochaine question.
Elle m’a répondu :
« J’ai rien de prévu. »
J’ai hoché et je me suis jeté à l’eau :
« Je vais faire une randonnée dans une forêt, pas loin d’ici, ça te dirait de m’accompagner ? »
De nouveau ce mouvement d’épaule, et ce sourire, puis sa réponse, après quelques instants de réflexion :
« Pourquoi pas… »
Je n’ai pas dit qu’elle était simple d’esprit. Elle avait juste un petit grain dans sa tête, c’est tout. Je connais tellement de gens tout à fait intégrés qui possèdent un grain dans leur tête. Il y en a chez qui c’est visible, et d’autres qui savent le cacher.
Je suppose que moi-même j’ai un grain.
Par précaution et discrétion, j’ai proposé à Laetitia de passer la prendre en voiture à 14h au bord de l’étang communal. Il n’y aurait pas grand monde là-bas à cette heure-ci.
Elle arriva avec sept minutes de retard et monta dans ma voiture. Elle s’était changée entre temps. Elle avait mis un t-shirt gris chiné et un short blanc en tissu qui moulait son cul.
Je savais où j’allais l’emmener. Je connaissais bien cette forêt. Ce n’était pas un sentier balisé et le risque était faible d’y croiser quelqu’un. Car inutile de préciser que je n’avais pas envie qu’on sache que je me baladais dans la forêt avec la jeune stagiaire de la boulangerie. Les nouvelles vont vite dans les petits villages de campagne. Les rumeurs aussi.
J’ai garé la voiture au bord d’un chemin et on s’est mis à marcher, sans hâte, et à parler de la vie.
Après un kilomètre, j’ai dit à Laetitia :
« Une petite bière, ça te tente ? »
Etonnée, elle a fait oui de la tête, vigoureusement, et j’ai ouvert mon sac à dos dont j’ai sorti deux Leffe. On s’est ensuite assis sur un talus, puis on a trinqué. Elle avait de bonnes cuisses et d’assez jolies jambes.
Au cours de ce kilomètre parcouru, elle m’avait dit qu’elle n’avait pas vraiment de petit ami. Je lui avais demandé ce qu’elle entendait par « pas vraiment », et elle m’avait répondu qu’elle voyait un mec de temps en temps, mais qu’il avait déjà une nana.
Pour ma part, je lui avais expliqué que j’étais célibataire depuis quelques mois et que ça me convenait. Je pouvais vivre à mon rythme et voir qui je voulais, quand je le voulais, sans me poser de question.
Elle cessait rarement de sourire. Elle donnait l’air de se sentir plutôt bien en ma compagnie, dans la nature. Et elle aimait la bière, visiblement, car elle termina la sienne bien avant moi.
Je n’avais plus très envie de marcher.
Je lui ai dit :
« Il y a un ruisseau, tout près de là, ça te dirait qu’on y aille pour tremper nos pieds ? »
Elle a fait oui de la tête et on a coupé à travers la forêt.
A l’approche du ruisseau, quand je lui ai demandé si ça ne la gênait pas d’avoir une relation avec un mec qui avait déjà une nana dans sa vie, elle m’a dit en souriant :
« Non, je m’en fiche. »
Je lui ai demandé l’âge qu’il avait et elle a répondu :
« Trente-deux. »
On a longé le ruisseau sur quelques mètres, puis j’ai posé mon sac à dos contre un rocher et on a enlevé nos chaussures. Laetitia est entrée dans l’eau tandis que je retroussais le bas de mon pantalon. Elle me tournait le dos et son cul me rappelait celui d’une nana qui s’appelait Laure, avec qui j’avais eu une brève histoire, il y avait au moins dix ans de ça. Il arrivait que je me branle en pensant à elle. A son cul.
« Veux-tu te marier et avoir des enfants ? demandai-je à Laetitia tout en trempant mes pieds dans l’eau. »
Elle répondit :
« Bof. »
Je lui retournai un sourire en disant :
« Moi, je n’en ai jamais voulu, et je ne me suis jamais marié. Tout ça, c’est des entraves à la liberté. »
« C’est quoi des entraves ? a-t-elle dit en me fixant des yeux. »
« Des obstacles. »
Elle a hoché la tête en disant :
« Des entraves, d’accord. »
Nus sommes restés dans l’eau pendant quelques minutes, puis j’ai ouvert deux autres bières sur la berge. Laetitia est alors venue s’asseoir près de moi, comme au bord du chemin, et nous avons de nouveau trinqué.
J’ai laissé du silence s’écouler.
Elle n’avait pas beaucoup de conversation.
J’ai allumé une cigarette.
Après l’avoir quittée devant l’épicerie et avant de l’attendre près de l’étang, je m’étais branlé en imaginant de quelle façon les choses pourraient tourner au cours des heures qui allaient suivre.
On échangeait un regard et un sourire de temps en temps, entre deux gorgées de bière.
J’aimais bien cet endroit.
Il faisait un temps radieux. Nous étions fin juin.
Et j’ai fini par me décider.
Je lui ai dit :
« Tu aimes te faire toucher ? »
Elle a hoché la tête et ses grosses lèvres ont fait un grand sourire.
Pendant la minute suivante, j’ai malaxé et soupesé son sein droit avec ma main gauche, en embrassant Laetitia sur la bouche, avec la langue.
Ensuite, elle a ôté son t-shirt et j’ai ôté le mien.
J’ai tripoté ses deux gros nichons par-dessus son soutien-gorge blanc en dentelles, puis je l’ai dégrafé. Ils pendaient. Ses tétons étaient mous et ses aréoles avaient le diamètre d’une petite tasse de café. Je les ai sucés pendant que Laetitia prenait mon gland dans sa bouche.
Ensuite, d’un seul mouvement, j’ai enlevé mon pantalon et mon caleçon tandis que Laetitia baissait son short blanc, révélant une culotte de gamine, à petites fleurs. Et quand elle la baissa, je ne fus pas étonné qu’elle ait la chatte bien poilue, bien naturelle.
Je me suis rassis sur la berge et elle est venue sur moi pour s’empaler sur ma bite qui était raide. Puis elle s’est mise à rebondir sur mon ventre en se tenant à mes épaules. Pour ma part, je me suis remis à malaxer ses nichons qui dansaient dans les mouvements, tout en fixant sa chatte du regard. Ses poils étaient plutôt épars, châtains comme ses cheveux.
Ensuite, elle m’a de nouveau sucé la bite, en poussant des gémissements saccadés, puis je l’ai enculée au bord du ruisseau, sur un périmètre couvert de mousse. Je l’ai prise à sec, sans salive au préalable.
Et je suppose que personne, dans cette forêt, ne l’a entendue crier de bonheur au moment où mon gland a forcé l’entrée de son cul.
Ni quand je l’ai faite jouir en la prenant par devant.
Ni lorsque j’ai gémi à mon tour, en éjaculant violemment sur son nichon gauche et en la regardant qui se branlait, cuisses bien écartées.
Nous avons bu une autre bière, sans échanger un mot, et je sentais bien que je n’avais pas eu ma dose. Le simple fait de jeter un œil vers ses nichons qui pendouillaient sur son ventre m’ont refait bander.
J’ai attendu qu’elle aille pisser et qu’elle revienne pour la prendre de nouveau sur cette berge, par devant cette fois-ci. Elle ne se fit pas prier. Et elle cria de nouveau, en jouissant, tandis que je concentrais mes regards sur mon gland qui allait et venait dans sa moule humide.
Elle adorait qu’on lui tripote les nichons.
Elle raffolait des langues qui s’agitaient sur son anus.
Elle aimait se branler en roulant des pelles à ses partenaires.
Elle jouissait à la simple vue d’un gland qui déchargeait du sperme sur ses nichons ou dans les poils de sa chatte.
Le lendemain, dans le bar du village, personne ne m’a regardé de travers quand j’ai commandé un café. Tout allait bien.
Etaient présents les deux garagistes sur le point d’embaucher, ainsi que trois agriculteurs, deux retraités et la buraliste. J’étais satisfait. J’avais sauté Laetitia et nous avions convenu de se faire une autre rando dans les jours qui venaient, sans fixer de date. Et tout le monde parlait précisément d’elle quand je me suis hissé sur un tabouret le long du comptoir.
Les voix autour de moi disaient :
« Ben il parait qu’elle couche avec son oncle. »
« S’il n’y avait que son oncle… »
« Ouais, j’ai eu d’autres échos, hier matin. Apparemment, elle crache pas sur les vieux. »
« Ni sur les jeunes, d’après ce que j’ai cru comprendre. »
« Une semaine qu’elle est là. Elle a pas perdu de temps… »
« La petite garce, derrière ses airs… »
« Derrière ses airs, justement ! »
« La petite pute… »
J’ai terminé mon café en vitesse et j’ai quitté les lieux après avoir salué tout le monde. A la boulangerie, j’ai proposé à Laetitia qu’on aille marcher dans la forêt en fin de journée, mais elle m’a répondu qu’elle n’était pas libre.
Le lendemain non plus.
Nous avons convenu du surlendemain, dans l’après-midi, puis je suis rentré chez moi et je me suis branlé.
J’adorais ce genre de fille.
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