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La Robe Rouge

La Robe Rouge



La Robe rouge

A. Chantal

Moi c’est Michel, 35 ans, 1,72 m, cheveux blonds, un corps de sportif en forme.

Oui, je sais, que mes souvenirs filtrent, mais là, j’insiste, j’étais pas mal affuté à l’époque, et mes relations amoureuses le démontrent, ainsi que mes capacités…

Je suis salarié d’une SSII parisienne, société de Services Informatique.
Je réalise des missions contractuelles, souvent de plusieurs années, en tant que chef de projet.
Ce boulot me plaît, les sociétés qui louent nos services, sont chaque fois différentes, cassant ainsi la routine.

Cette fois, je reçus un adjoint technique, Éric, qui partagea mon modeste bureau…

Comme tous les mecs ou presque, nos conversations évoluaient entre le foot, les bagnoles, et les donzelles, surtout celles qui passaient dans le couloir, entre la comptabilité et la machine à café…

Un matin, Éric arrive tout excité, il vient d’obtenir un rendez-vous avec deux copines, pour ce soir, et me demande si je suis libre pour l’accompagner.
Il m’explique que le temps de trajet étant conséquent, la rencontre se réduira à un simple contact…

Etant libre comme l’air, à ce moment-là, je me réjouis de cette sortie imprévue et fonce dans cette histoire à corps perdu…

Chacun sa voiture car nous ne savions pas comment se déroulerait la soirée, si une opportunité se dégageait pour l’un ou l’autre, etc…

Bref, nous voici rendus, garés à quelques mètres de l’adresse fournie…

Deux filles nous font signe, à l’abri dans une porte cochère grand style…
Une brune relativement maigre, une blonde / châtain, voluptueuse, habillées normalement, comme sortant du boulot…

Nous décidons d’aller boire un verre dans un bar proche, et nous nous asseyons en face de ces dames, je me retrouve devant la blonde, et ses beaux yeux bleu-clairs…

C’est Chantal, secrétaire technique, et célibataire… Les dieux sont avec moi ?
Certes, car Éric, réussit à la contredire plusieurs fois, la laissant me prendre à témoin, et marquer nos avantages dans la conversation par un check rageur de nos mains, qui me fait garder la sienne sous la table dès le premier verre…

A la crêperie, c’est très intime, elle est à mon côté et nos regards se croisent, pour ne plus se quitter jusqu’au départ, nous avons de la route à faire, plus d’une heure…

Le baiser est brûlant, trop proche des lèvres pour n’être qu’un accident…

Le retour est triste, car j’ai été charmé, ses yeux occupent le paysage, je me fais des idées…

Le lendemain matin, Éric est moins en verve, échec avec la sienne…
Je tais mon espérance, elle doit me rappeler pour un prochain rencard…

Chantal me rappelle le soir, chez moi, elle s’excuse pour ce retard, mais elle n’est pas contre une autre crêperie ou une bergerie, un hôtel sans étoile…
Elle a apprécié mon tact, le fait que l’on soit en phase, le tout enrobé comme un bonbon exquis…

Je réfléchis très vite, je connais bien la côte et si elle le souhaite, ce serait merveilleux…
Elle accepte d’emblée, je précise les étoiles pour choisir ses toilettes, elle n’en croit pas mes mots…

Le samedi suivant, j’avale les kilomètres, elle est au même endroit avec sa valisette, le baiser est rapide, et je prends l’autoroute, c’est au premier arrêt que je lève mes doutes…

Le baiser est brûlant, la pluie s’est arrêtée, les mouettes nous accueillent, Deauville nous attend…

Ses yeux deviennent immenses, j’ai failli y tomber, elle regarde les étoiles, tourne la tête vers moi…

– Ce n’est pas vrai ? Ici ?

Palace 5 étoiles, voiturier, réception, nous montons les marches ensemble, et c’est le paradis…

Après une courte étape, découverte de la chambre, salle de bain de folie, le repas s’annonce, et nous voici face à face, sans rien avoir osé, dans la salle imprégnée d’une atmosphère intense, on ose juste se regarder, parler à mots couverts…
Sa robe est un écrin, la rend inaccessible, comme si elle venait de loin, d’un pays inventé…
Chantal, ce soir, tu es un pur joyau que tout le monde admire, ta grâce et tes sourires, font fondre les acteurs…

Le serveur en bafouille, on se regarde, on sourit, je lui prends la main comme dans ce bar, puis dans la crêperie, et le temps nous aspire, ses yeux me font languir, elle raconte sa vie, pleine de simplicité, de choix, de déceptions, comme tout un chacun… Je n’ai rien à lui opposer, tout pour moi est limpide, car de mon côté, quelques voyages accompagnés, mes parents sont partis, pour une retraite au soleil, je les vois aux vacances, comme pour elle…

Ses goûts me plaisent aussi, cheval, nature, et quelques sports, moi le golf me détend, elle n’est pas contre un essai, demain matin, de bonne heure…

Je connais un haras de renom, qui ferait bien l’affaire pour un petit arrêt avant de repartir vers notre quotidien…

Son sourire me ravit, elle est gaie, aime la vie, le garçon qui revient oublie son chocolat…
Quand nous quittons la salle, il se fait tard, déjà… Le temps a passé à une vitesse…
Je lui donne mon bras, puis on descend vers le lounge, de petits espaces détente, un concert de house, quelques notes de Jazz, et son sourire qui revient, qui s’impose, elle cherche quelque chose…

Le baiser est très tendre, bien plus que le premier, il réveille en moi, le séducteur sportif…
Nous sommes enlacés, comme quelques couples, profitant de la douceur, de cette ambiance romantique, elle sait ce qu’elle veut et veut ce que je sais…

On tente un slow très tendre, le temps d’un long baiser, la piste s’ouvre devant elle, les spots trahissent ses habits…
Elle est parfaite, et je me fais à l’idée de deviner ses dessous…
Spot jaune ou bien doré, bleu, rouge ou blanc, la question est posée ?

J’hésite à lui parler, mais c’est elle qui ose…

– Je lis dans tes pensées… Michel tu es un livre… Simple tissu très fin, avec une telle robe, le rouge serait gâché par un trouble des yeux…
– Chair ?
– Gagné ! Oui, mais d’une finesse qui ne supporte pas la caresse…
– Alors comment fait-on ?
– Ah ! Là est la question, et seule j’ai la réponse… Tu m’as fait un cadeau en m’amenant ici, je devais te le rendre, en devenant amis…

Là, elle en dit trop, je sens que mon corps parle, interprète ses mots, devance ses avances…
Ses yeux en disent long en regardant la clé que je prends dans ma poche…

Appuyée contre moi, le vin fait son effet, elle remonte l’escalier…
Nous sommes au troisième, mais le chemin est long, si on doit visiter, profiter de la nuit, pour aller voir la lune, puis revenir vers le hall, passant vers la piscine…
Nos pas se font légers, la piscine intérieure et à côté la salle de bronzage, avec ses méridiennes, entre plage et bassin, un havre de fraîcheur, et ses bras qui m’entourent et ses lèvres qui fondent… Je suis déjà ailleurs…

Repos sur méridienne après un corps à corps, emprunt de tendresse, de respect, sa main inspecte mon état… Ses yeux éclairent mon corps…

– Tu ne peux rien cacher… Ton désir me fait craquer aussi…
– J’aimerais vérifier avant de consommer…
– Coquin, on est dans l’ombre…
– J’ai un porte-clé d’espion…

Elle se trémousse, je suis presque contre elle, sa robe est retroussée, elle m’ouvre ses cuisses…
Je sors mon luminion, et je sais la réponse, la vraie, à moins qu’elle n’ait triché…

Pour la première fois, je suis dans son paradis, je goûte sa douceur, elle soupire et se cambre…
Ma langue glisse longuement, plongée dans son nectar… Elle ne peut le nier, sa source l’a trahie…
Elle m’offre ses faveurs, se tordant de désir, son clitoris se tend, obéit, la crucifie, elle cherche à m’avoir… Elle ne peut lutter, mais tient à être juste et partager cet acte…

Elle sort mon sexe doucement, tendrement, et dans la douceur de la nuit sa bouche m’investit et le temps s’arrête, je n’ose la caresser, son écrin la protège…

Ses lèvres s’enhardissent, ses doigts, un récital, me voici à deux doigts, de terminer le bal…

Nos lèvres se ressoudent, nos langues se mélangent, nos corps deviennent ardents, on ne peut rester là…

La chambre est au-dessus, tout en tenant sa robe, elle me suit, m’embrasse encore devant une porte muette… Ce n’est pas la bonne clé, c’est une clé à carte, et elle entre en riant, en se déshabillant…

Là, je perds la tête, cette fille est un diamant, la chambre est son écrin, ses seins, je les admire et me plonge en eux, suçant, tétant, léchant, massant, et elle recommence, et le combat perdure, un volcan amazonien, des secrets de douceur, des senteurs exotiques, un parfum enivrant, je perds tous mes repères, je redeviens enfant, et puis la laisse faire, elle devient amazone, aimant l’équitation, je comprends mieux pourquoi, et elle se trémousse, cherchant loin son plaisir…

J’accompagne ses désirs, devance ses sourires, je la prends dans mes bras, et guide ma verdeur dans son jardin d’Eden…

Elle se met à chanter, un chant comme les sirènes, un chant de femme louve qui jouit son plaisir, et je l’accompagne, vers les plages désertes, entre dans son palais, délivre ses passions…
Je sais maintenant ce que c’est qu’un orgasme, celui qui vient de loin, qui provient de son sexe, parcourant tout son ventre, dans les moindres recoins et qui la fait crier, délivrant ses fantasmes…

Chatte, plus que ça, moi je n’en avais pas trouvé… Collée contre mon sexe, elle vient me réveiller… Un simple repos guerrier, un peu comme une trêve, le temps d’un jus de fruit, et d’un baiser sublime, pour reprendre ses esprits, et le monde s’éteint…

Sa main masse mon sexe, le maintient au repos et ses lèvres câlines, glissent sur la hampe, et par ce délice, je deviens plein d’ardeur…
Et là, elle se cambre, s’ouvre comme une fleur, et ses petites fesses me remplissent de bonheur…
Elle veut tout goûter de moi, de mes saveurs, et sans hésitation elle écarte ses fesses…

– Michel, viens, j’aime le sexe, je veux te connaître, entre dans ma courette….

Sa chatte s’ouvre sous moi, je lèche tous les endroits, puis passe aux envers, et là je suis le roi, mes doigts deviennent soie pour préparer cet acte, mon dard devient acteur, et il franchit la porte, il glisse dans son antre, un vrai puits de douceur, que je pénètre avec tendresse, délicat et courtois, je suis à son écoute, elle entame un concert, et je n’ai plus de doute, par là aussi, elle aime la vie de couple…
Sa chatte s’ouvre sous moi, je lèche tous les endroits, puis passe aux envers, et c’est catégorique, ce n’est pas fait pour ça…
J’ai dû faire une erreur, ou je suis trop pressé…
Je reviens sans commentaire, elle décide, je respecte…

Mon dard est excité, elle ne me tient pas rigueur d’avoir essayé… Elle se fait pardonner, décuple sa douceur, revient sur mon ouvrage, se donne davantage, explose ses orgasmes, ses seins sont dans mes mains, deux boules douces et tendres, que je masse et excite, pinçant ses deux tétons, m’enfonçant dans sa chatte, et là c’est un concert, elle s’ouvre et s’écartèle, j’atteins le nirvana, et je vais exploser…

Et tout s’intensifie, le coït est effroyable, je la démonte, je la baise avec ardeur, puissance, sans répit…
Et des bruits incongrus s’échappent de nos efforts, ça mouille de partout, mais c’est juste du délire…

Elle subit, me sourit, puis elle rit, et m’accompagne, m’offre ses vocalises, jusqu’à l’extase, ivre de désir, en sueur…
Elle me veut en elle, maintenant…

Elle n’a aucun complexe, elle s’offre sans pudeur, accompagne mon sexe, ondule face à moi, elle attend le moment…
Puis elle le provoque, ressentant ma puissance, s’ouvre encore en jouissant, appelle l’halali ? Tout en se caressant…

Alors, contraint, forcé, je lui lâche ma sauce, en la prenant en plein, la clouant sur le lit, écartelée, ravie…

Je la regarde dormir, elle bouge un petit peu, une simple toilette, et le jeu peut reprendre…

Je sens sa main sur moi, elle glisse vers mon ventre, après un long baiser, elle remet le couvert, et ne trouve rien de plus que s’offrir en pâture, elle se masturbe, et écarte ses cuisses, m’invite à la brouter, sa tête vers ma bite…

Soixante-neuf exquis, une entrée en matière, là, je vais morfler, je le sens d’expérience, car elle a des réserves que je ne possède pas…

Son antre est un délice, ma langue s’y fait un nid, et tandis que sa bouche se transforme en fourreau, je minaude sa chatte, jusqu’à ce qu’elle jouisse, elle est au paradis…

Trempée, inondée, mes doigts explorent, jouent avec le clitoris, tournent ce bouton d’amour, trouvent l’entrée de la grotte, elle parle à mon sexe, le veut dans son vagin, elle se met en position, écartelée, offerte, sur le dos, comme une gourgandine, quémandant mes faveurs…

Les cuisses repliées, son bonbon est ouvert, mon gland passe sa porte, et délicatement je pousse tendrement, je crois qu’à cet instant, je suis le roi du monde…

– Oh, oui, viens… Prends-moi… Délivre-moi… Je suis tienne et soumise…
Fais-moi l’amour tendre, l’amour comme un couple, comme pour un bébé…
Donne-moi ta semence, j’ai besoin de t’aimer…

Ce mélange, de bras, de cuisses, je la savoure et deviens son amant sans l’ombre d’un doute…

On repousse l’instant, jusqu’à l’extrême limite, puis d’un commun accord, je libère ma bite et gicle dans son jardin, comme jamais ne l’ai fait, avec autant de force, de passion, de tendresse, la prenant dans mes bras, pour ressentir ses tremblements, son orgasme de fond, une extase de folie, mes oreilles résonnent de ses vocalises, et des paroles chaudes, torrides qui l’ont accompagné…

Le soleil éclaire la pièce, le golf nous attend, on a une heure pour venir la taper, nos baisers se succèdent, je suis sur un nuage, elle entre dans mon cœur, Chantal, un vrai bonheur !

Elle tape à son tour, on cherche encore la balle…
Je ne m’énerve pas, je souris, c’est tout…
Elle me suit, me regarde, regarde la balle s’élever dans les airs, rester sur le parcours, pas mal pour une première, ne connaissant pas la zone… Elle gambade dans le pré, regarde les voiturettes, chantonne à mon côté, j’attends mon tour, on s’embrasse en plein green…

Bon, je ne suis pas champion, mais l’estomac réclame, on opte pour le port, salade de tomates, poissons grillés…

La balade après manger, c’est le chemin du bord de mer, entre plage et dunes, on s’assied à l’abri du léger vent…
Sa robe en coton s’ouvre sans rien demander et mes mains en profitent, s’y glissent pour jouer…
Coquine Chantal savoure ma verdeur, qu’elle précise et entretient, puis elle la fait sienne en coulissant sa main…
Ses seins me font damner, je les excite si bien, qu’elle jouit un orgasme mammaire, tendrement partagé…

Ma semence explose, elle ne gaspille pas, se tourne et se propose, et j’hausse les épaules, c’est elle qui décide, avec sa langue s’agite et je fonds comme un roi, éperdu, emporté dans un monde magique et ses lèvres sataniques achèvent mon plaisir, au fond de sa gorge…
Elle avale le tout, elle le fera souvent, gourmandise de chatte, et moi j’adore ça…

Il est temps de partir, les routes seront encombrées, elle n’a pas de principe, demain matin 08:30 ce sera sa limite…

– Garde-moi dans tes bras, encore, et encore, fais de moi ton amante, encore un petit peu, je suis trop excitée par ce week-end inouï, quand seule dans ma chambre je sais si j’ai rêvé….

On trouve le haras, elle devient hystérique, je connais les chevaux, l’entraîneur, ce sont des vieux potes… Je demande s’il est possible de faire un tour sur la plage, un rêve de mon amie, pour son anniversaire…
La réponse est rapide, deux bêtes magnifiques, le regard excité par une sortie de plus, et nous montons en selle, en suivant leurs conseils, prendre sur la droite, attentions aux rochers, ensuite c’est du sable, revenir plus tranquilles, ils sont sortis souvent…

Bon, ils trottent au départ, Chantal, n’a jamais monté de tels anglo-arabes, crème de l’élevage, un peu vieux maintenant, mais leur docilité, est un pur plaisir et ils partent au galop juste avec un clac de langue…
Si elle a mis un jean avant de sortir de voiture, son top est vraiment top, ses seins pointent à loisir, mais je ne dis rien, le spectacle m’attire…

Deux ou trois kilomètres, les rochers, puis le sable, et les bêtes s’envolent comme des chevaux sauvages et un raid magnifique couronne cette étape…

On les laisse souffler, plus haut dans les dunes, au milieu de nulle part, le jour commence à décliner… Je la prends dans mes bras en regardant la mer, elle fond contre moi, je soulève son tee-shirt, j’embrasse ses tétons, ses seins, sa bouche, et elle en a envie, il faut que l’on se couche…
Son Jeans est arraché, mon sexe est sorti, alors sans préambule, devant cette beauté, cette nature sauvage, je la prends sans prendre de gants, l’enfourne, la baise, la pilonne, un vrai marteau-piqueur…
Elle jouit sans répit, des arpèges de notes, et en lionne affamée, elle continue ainsi, jusqu’à la dernière goutte…
Ses griffes dans mon dos, ont tracé des sillons…

Enlacés, épuisés, les chevaux nous regardent, tranquilles, attendant le retour…

Nos baisers nous transportent, un monde merveilleux vient de nous enchanter, je vais être malheureux entre mes 4 murs, je vais crever de rage, attendant le week-end…

Elle se rhabille, déesse ensorcelée, ses tétons sont pointés quand elle reprend les rènes, je la suis lentement, en rentrant au domaine…

Mes amis offrent à boire, quelqu’un prend sa guitare, il est près de minuit lorsque je démarre, et direction Paris…

Moi aussi, en rentrant, je pense que j’ai rêvé…

B. Chantal, la suite

Ce week-end restera dans ma mémoire, je pense qu’elle aussi a eu de bonnes vibrations et nos étreintes, début de notre histoire, marquent cette passion qui va nous rapprocher…

Le week-end d’après, rendez-vous dans sa ville, et comme toujours je me gare au même endroit… Elle me sourit venant à ma rencontre et notre baiser, réchauffe toute la contrée…

Je veux prendre un hôtel, pas trop loin, juste de quoi dormir…
Elle me parle de son appartement, elle n’y vit pas seule, elle a eu une fille d’un mariage précédent, et sa fille majeure n’est pas là ce week-end, pourquoi ne pas profiter et venir chez elle ?

– Bof, si tu y tiens, je connaitrai ton antre…
– Oui, celle-là aussi, tu verras c’est très calme, plus que la première quand tu es avec moi…
– Même quand on y sera ?
– Chut ! Je tiens à ma réputation, mais ici, c’est chacun chez soi et les vaches seront en paix !

Je la suis dans la rue adjacente, un immeuble récent, une cour, quelques fleurs… L’entrée est agréable, nous prenons l’ascenseur… Le baiser s’arrête juste au bon palier…
Je visite avec elle, propre et bien rangé. Elle m’offre une bière pour me réconforter…

– Ce soir si tu veux, on peut rester ici, repas en amoureux pour cette première fois… Je veux que tu te sentes aussi bien que chez toi, ma fille habite ici officiellement, mais elle a un ami et reste souvent chez lui, je ne la vois qu’en passant…
– C’est bien, tu dois en être fière, tu aurais pu le dire, mais je sais, nous sommes allés si vite…
– Effectivement, et je voulais trouver le moment, t’expliquer… Je la vois mariée prochainement, dans quelques mois sans doute, ils veulent un enfant, je suis un peu jalouse, avant notre rencontre, avec mon ami, j’aurais bien aimé lui faire un petit frère… La vie en a décidé autrement, il m’a quittée, je suis seule à présent, enfin plus depuis 8 jours…
– Nous, c’est tout petit, tout jeune, tout chétif, nous allons apprendre à nous connaître, si on en a l’occasion…
– Mais oui… Les sentiments ne se guident pas, on les ressent, je suis bien avec toi, disons que ce premier week-end marque notre début, le début d’une histoire, et je ne suis pas déçue…
– Moi non plus, je rêve de ton corps du fond de mon studio, et je te fais l’amour en rêve, bien plus qu’il ne faut… Tu m’as ensorcelé…
– J’aime ta gentillesse, ta passion avec moi, quand tu me fais l’amour, je ressens ton émoi… Je ne peux que m’offrir, j’aime beaucoup le sexe, tu t’en es aperçu, je te le répète…

La chambre est bien trop loin, et la porte fermée, les premières caresses affirment ce qu’elle disait, et c’est un feu de joie qui prend dans son lit, pirouettes et râles étouffés, et lorsqu’elle se déchaîne, je me sens crucifié, empalant ma déesse sur mon sexe dressé…
Au milieu de la chambre, par terre, en l’air, dessus, dessous, je lui rends ses caresses, elle se donne à merveille, et les feux sont partout…

– Viens maintenant, prends-moi comme dans un hôtel, j’aime les premières fois, la découverte, l’émoi… Baise-moi sans arrêt, jusqu’à ce que tu viennes, je veux jouir de toi, je veux être imprégnée par ton sexe et ton amour aussi, je veux vivre avec toi, devenir ta maîtresse… Oui, fais-moi l’amour encore, et encore et non pas que du sexe, je t’aime depuis 8 jours, je suis déjà à toi, et j’oublie tout le reste…

On retombe épuisés.
Je lui ai tout donné, tout fait, sauf ce que vous savez… Bon, mais elle est trop magique, trop douce, trop impudique, je l’aime depuis toujours, je vais la dévorer…

Lorsqu’enfin on sort prendre un peu l’air des jardins, promener dans cette petite ville, ses coins et ses recoins, deux amoureux transis, se bécotant comme au temps de Peynet et de ses personnages, juste craquant, pas de sexe, des baisers…

Le week-end passe trop vite, je l’ai prise partout, dans son appartement, c’est comme électrique, il suffit d’un instant, et on fond l’un sur l’autre, recherchant des baisers, des caresses, parler de notre plaisir, mais pas trop d’avenir…

Cela viendra plus tard, avec des choix cruciaux.
Moi chez elle, elle chez moi ? On se pose la question…

C. Chantal, la rupture

Pour ce premier essai de vie commune, je prends quelques affaires et m’installe chez elle, je travaille assez loin, une heure trente souvent, parfois plus si accident sur le parcours…
Mes retards s’accumulent, j’entends des remontrances, je sais ce n’est pas mon genre, mais je suis amoureux…
Je rencontre sa fille, son copain, et cette vie de rêve, ce bonheur sans limite, s’achève un beau matin…
J’ai trop exagéré, ce n’est plus possible, presque une mise à pied pour retards incessants….
Elle tranche. C’est elle qui vient chez moi, dès le week-end prochain…

De mon côté je me refais une santé avec ma hiérarchie, mais c’est pour Chantal que commence la fin…

Des retards, des impossibilités, elle n’est plus la même depuis quelques semaines…
Ce n’est pas que la SNCF, ou les bus de la ville…
Elle m’avoue que dans ce laps de temps, elle a recroisé son ancien partenaire…
Ils se sont revus par hasard, il est revenu sur certains critères qui les a séparés…

Il aimerait reprendre là où ils en étaient restés, voire, faire un enfant pour resceller leur couple, et partir du bon pied, pour une seconde idylle…

Elle ne peut refuser, et la scène est très dure, moi je suis déchiré, un vrai coup de massue…

Mais je veux sauver la fin, garder un bon souvenir, elle comprend et accepte ce que je viens de lui avouer, j’avais programmé un week-end, au ski, avec mon CE…

Elle déménage ses affaires avec son copain, notre voyage aura lieu la semaine d’après, rendez-vous vendredi soir train de nuit, gare de Lyon…

Ma peine se lit sur mon visage, j’ai du mal à dormir…
Mais ce week-end me donne un espoir, du moins, la revoir, la serrer contre moi, le temps de me faire à son choix, l’amour ne se dicte pas…

Je l’aperçois tirant sa valise, on entre dans le buffet de la gare, pour attendre le train et mes collègues.

Une bise accolade, elle se laisse approcher, elle n’est pas la sauvage que j’aurais pensé…

Les couchettes sont installées, pas question de gaudrioles, à huit par compartiment…
Elle me sourit en montant dans la sienne, il est possible d’en descendre, une fois les lumières éteintes…

Et c’est ce qu’elle fait, sa main ne m’avait pas quitté….
Elle soulève le haut, se frotte, je deviens fou, cadeau de rupture ?
Je prends et elle prend aussi, et c’est divin, elle me tient !…

Elle se contorsionne, descend un petit peu et sa bouche remplace sa main…
Dieu que c’est bon dans cette intimité obscure, que de se faire sucer par une bouche douce à en crever d’extase…

D’ailleurs, elle me fait si bien, elle adore cela, je sens que ce n’est pas loin, et le contrôleur entre, on ne bouge plus, sauf elle qui continue sa fellation sublime…
J’ai du mal à parler, simple vérification pour nous réveiller à l’approche du terminus…

Dès qu’il est parti, j’explose… C’est un festival de sperme qu’elle recueille dans sa bouche, et avale, elle aime la dernière goutte…

Elle ne s’est aperçue de rien, penchée sur son affaire, dissimulée par mon corps, lovée dans sa tanière, elle est allée au bout sans se poser de question, me laissant pantois de plaisir et de honte, je pense que le contrôleur a pris un de ses plus beaux jetons…

Nous nous installons dans notre chambre, réservée à nos noms, la madame n’existe pas encore, mais un jour…

Nous restons dans la chambre toute l’après-midi, on fait une croix sur l’excursion, demain c’est la montagne, un col assez costaud….

De fil en aiguille, on remet le couvert, si fort qu’elle passe par plusieurs étapes… C’est un combat de titans, elle en a tellement envie que je me demande si je n’ai pas ma chance en l’emmenant au paradis…
C’est donc orgasme après orgasme, que je le la prends avec passion, délirant nos ébats, elle se laisse aller, je mets toute ma science, elle jouit sans compter, mais ne veut toujours pas ouvrir sa porte arrière…
Alors, je la prends en levrette comme si je la sodomisais, et dans un concert de râles, sa chatte détrempée me fait un fourreau de douceur, et je m’imagine la prendre dans son c…

Que cette position fut magique et je crois qu’elle l’a deviné, lorsqu’elle a senti ma trique, ma position fétiche, mes râles annonciateurs, elle m’a laissé faire, bousculée, démontée, on a jouit ensemble pour un dernier concert…

On n’a pas voulu reprendre de la nuit, car on se levait tôt, il nous fallait récupérer, j’ai eu du mal… Elle aussi…
Mais ses baisers étaient tendres, et me disaient merci…

La montée est assez dure, la troupe suit le guide, le temps est superbe, la température supportable, et cela va aller s’améliorant…

Mais je ne suis pas entraîné pour le marathon et quand le rythme s’accélère, je dis pouce…
Il est temps de manger près d’une estive servant en hiver de refuge en cas de mauvais temps…

Le guide accepte de nous reprendre en descendant…
C’est parfait, Chantal cache sa joie, et je cache la mienne, elle va y repasser…

Dès qu’ils ont le dos tourné, je fais du feu, donne de la lumière, ouvre le haut de sa combi et la réchauffe avec mes mains… Ses seins sont magnifiques, et je bande déjà en lèchant les deux globes, les massant, suçant les bouts dressés…

Ce qui se passe dans ce réduit de montagne restera à jamais dans ma mémoire, une partie de chasse, une baise effroyable, le fait d’être enfermés, en sécurité, elle devient une fée et m’emporte dans son monde me donnant tout ce qu’elle invente, et plus encore…
Sa chatte devient mon gite, ses seins se font fourreau pour ma bite, elle décuple tous ce que l’on a fait, se donnant sans complexe, cherchant à jouir, de mon sexe, de mes doigts, de ma langue, c’est une lutte de haute voltige que l’on exécute, ravis…

Quelle entente, quelle passion, un rêve de la prendre, la reprendre sans cesse, l’entendre jouir en recevant ma semence, ou la récolter dans sa bouche et avaler, nectar ou récompense…

Ivres de caresses, nous attendons le retour de la troupe, puis la redescente, et direction Paris…

Chantal c’est fini, c’était une belle histoire, une rencontre entre adultes…
Mais la vie n’a pas voulu que notre histoire devienne encore plus belle, je garde toutefois ces instants de folie, de sexe, cette infinie tendresse que je ressentais en la prenant, faisant de mes orgasmes les plus beaux de ma vie…

FIN

Marika842010
mars 2019

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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