J’avais déjà quelques doutes depuis que Mathilde suivait une formation à Lyon. Elle passait la semaine là-bas et revenait le week-end. Je la trouvais un peu bizarre et distante. Mes doutes se sont confirmés un mardi soir, en ouvrant le tiroir où elle rangeait ses sous-vêtements. Je me suis rendu compte qu’elle avait emmené ses plus beaux ensembles transparents, un noir et un rose assez criard. C’est moi qui lui avais offert le noir. J’eus beau fouiller dans tous les coins du tiroir, je ne les trouvai pas.
Sur le moment, les mots m’échappèrent :
« Oh la salope… »
J’ai refermé le tiroir et suis allé me servir un verre de whisky dans le salon. Mes mains tremblaient comme si j’avais eu froid. J’ai songé à prendre mon téléphone pour appeler Mathilde, mais je me suis ravisé. J’ai bu mon verre cul-sec et m’en suis servi un autre.
J’adorais qu’elle mette ses ensembles transparents. On voyait ses tétons à travers, ainsi que ses fesses et sa toison. Je la détestais, car à l’heure qu’il était, si ça se trouve, quelqu’un d’autre que moi était en train de profiter du spectacle. Je me fichais de qui il pouvait s’agir, ce qui importait c’était ma découverte : cette salope allait se mettre en sous-vêtements devant quelqu’un, c’était une évidence. Et elle allait probablement tout enlever au bout d’un moment. Ou alors ce serait un homme qui le ferait. Il dégraferait son soutien-gorge et lui sucerait les tétons, puis il malaxerait ses seins. Ensuite, il pincerait l’élastique de sa culotte transparente et la ferait glisser le long de ses cuisses de salope. Il lui toucherait le cul.
Ma nana était à quatre-cents kilomètres de là et elle se faisait toucher le cul par un autre, j’avais cette image en tête et s’était insupportable. J’ai pris un troisième verre et me suis aperçu que je bandais. J’étais mort de jalousie, mais ma queue était raide.
Alors je l’ai sortie et je me suis branlé tout en buvant.
Tout en imaginant Mathilde qui était peut-être en train de sucer une bite à cette minute. Ou en train de se faire sauter.
J’ai pris mon téléphone et je l’ai appelée.
Cinq tonalités, puis je suis tombé sur le répondeur. Je n’ai pas laissé de message. J’ai reposé l’appareil et j’ai continué à me branler en imaginant tout un tas de scènes possibles.
Mathilde en train de se faire prendre en levrette.
Mathilde en train de se faire lécher le cul.
Mathilde en train de se faire gicler dans la bouche. Elle aimait ça, que j’éjacule sur sa langue. Alors il n’y avait pas de raison pour qu’elle ne laisse pas un autre homme le faire.
J’ai rangé ma bite et repris mon téléphone.
Elle a décroché à la troisième sonnerie :
« Oui ? »
J’ai dit :
« C’est moi. »
« Ça va ? m’a-t-elle dit. J’ai vu que tu avais essayé de m’appeler. »
J’ai mis quelques instants à répondre :
« Tu faisais quoi ? »
« J’étais sous la douche. Je me suis servie un verre. »
« Tu es seule ? »
Ce fut son tour de mettre un moment à répondre :
« Pourquoi cette question ? »
Je m’étais servi un autre verre et je pris une longue gorgée avant de me décider à lui dire :
« Parce que tu as mis tes plus beaux sous-vêtements dans ta valise. »
Il y eut un silence encore plus long. J’entendais Mathilde respirer dans le combiné. Aucun autre bruit.
Puis elle s’est allumée une cigarette. Elle a soufflé sa fumée et m’a dit :
« Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? »
« Depuis ce soir. Qui va en profiter ? »
Un autre silence. Puis un soupir dans le combiné.
« Il s’appelle Mathieu. »
J’ai cru que j’allais balancer mon téléphone à travers la pièce, mais je me suis retenu. Je me suis mordu une lèvre tout en tournant en rond dans le salon avec mon verre.
J’ai dit :
« Salope. »
Elle n’a pas répondu.
Nous avons laissé un autre long silence s’écouler, puis elle s’est décidée à dire, d’une voix très calme :
« Si ça peut te rassurer, c’est seulement pour le sexe. »
« Je suis vachement rassuré, ai-je dit. C’est qui, ce mec ? »
« C’est lui qui anime la formation. »
« Depuis quand vous baisez ensemble ? »
« Trois semaines. »
J’ai de nouveau lancé :
« Salope. »
Pas de réponse.
J’ai repris :
« Tu as prévu de le voir ce soir ? »
Elle a repris une taffe et répondu :
« Oui. »
Je me suis de nouveau retenu d’exploser mon téléphone contre un mur ou sur le plancher.
« Il vient chez toi ? »
« Oui. Dans une petite heure. »
Tout mon corps tremblait. Ma nana était une salope et elle allait se faire sauter à quatre-cents kilomètres de là. Je me suis remis à bander.
« Dans quelle tenue tu es ? »
Nouveau souffle dans le combiné.
« Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu as envie de te faire du mal ? On ferait mieux de raccrocher. On discutera à mon retour. »
« Non, on ne raccroche pas. Dis-moi dans quelle tenue tu es. »
« Ne quitte pas, je me ressers un verre, a-t-elle dit. »
J’ai patienté.
J’ai fini mon verre et continué de tourner en rond.
Puis il y a eu un crachotement dans le combiné et Mathilde a dit :
« Tu es là ? »
« Oui. J’attends que tu me répondes. »
Elle a pris une gorgée et elle a dit :
« Je porte ma petite robe blanche de printemps. Celle à petites bretelles qui s’ouvre devant. »
« Et dessous ? »
« L’ensemble noir que tu m’as offert pour mes 28 ans. »
« Salope. »
Pas de réponse.
J’ai sorti ma queue et je me suis branlé en disant :
« Est-ce qu’il se protège quand il te pénètre ? »
Un court silence.
« Non. »
« Tu le suces ? »
« Oui. »
« Espèce de pute. »
« Je ne te permets pas de me traiter de pute. »
« Tu préfères salope ? »
Elle a repris une gorgée d’alcool et dit :
« Oui. »
J’ai défait ma ceinture, puis j’ai baissé mon pantalon à mi-cuisses. Je me suis palpé les couilles et j’ai dit à Mathilde :
« Tu dis qu’il n’y a que du sexe entre vous ? »
« Oui, juste ça. »
« Il te saute ? C’est tout ? »
« Oui. »
« Tu te mets à poil à chaque fois ? »
« Pas à chaque fois. Hier soir, j’ai gardé ce que j’avais en haut. J’ai juste enlevé mon pantalon et ma culotte. »
« Et il t’a sautée… »
« Oui. »
Ma queue était raide comme un bâton. Je me touchais le gland.
J’ai fini par lui dire :
« Demande-lui de te photographier ce soir, à poil ou à moitié à poil. Je veux que tu m’envoies une photo. »
« Tu es sérieux ? »
« Oui. Une photo où on verra sa queue qui te pénètre la chatte. »
Silence.
Puis Mathilde a dit :
« Je vais lui demander s’il est d’accord. »
« Il a intérêt à être d’accord, sinon je prends la route et je viens lui casser la gueule. Je suis sérieux. »
Elle a pouffé dans le combiné :
« Tu es con… »
« Non, je suis cocu. Je compte sur toi pour la photo. »
Elle a allumé une autre cigarette et dit :
« Et toi, tu m’as déjà trompée ? »
« Non, mais ça ne va pas tarder. »
« Avec qui ? »
« Je vais sortir et me faire une pute pendant que tu te feras baiser. Il y a des jeunes thaïlandaises près de la gare, le soir. »
« Jeunes ? C’est-à-dire ? »
« Je ne suis pas sûr qu’elles soient majeures. »
Un silence.
Puis Mathilde a repris :
« Je me touche. »
« A quel endroit ? »
« Mon clitoris. »
« Qu’est-ce qui t’excite ? »
« De t’imaginer avec une mineure. Elle est toute nue et tu la touches. Elle a des tout petits seins et tu les suces, tout en pénétrant sa petite chatte. »
« Arrête. »
« Pourquoi ? »
« Parce que je vais éjaculer avant d’avoir eu le temps de sortir. »
Nouveau silence.
« Je vais te laisser, a-t-elle dit d’une voix très douce. »
« OK, ai-je répondu sans lâcher ma queue. J’ai adoré parler avec toi de cette façon. »
« Moi aussi. Tu me manques. »
« On se rappelle demain soir ? »
« Oui. Tu as pensé à étendre le linge ? »
« J’avais prévu de le faire après t’avoir parlé. »
« Je t’embrasse. »
« Moi aussi. »
On a raccroché.
J’ai rangé ma queue, puis je suis allé étendre le linge. Il y avait des fringues à moi et d’autres à Mathilde, dont ses deux ensembles transparents. Elle les avait mis tour à tour le week-end passé. Le rose le vendredi soir, le noir le samedi. Le premier soir, on s’était envoyé en l’air en regardant des vidéos sur Internet. Le deuxième, on s’était fait un scénario où Mathilde avait tenu le rôle de la voisine du dessus qui venait frapper à ma porte pour me demander si par hasard j’avais du beurre.
J’ai étendu le linge, puis je me suis branlé.
J’ai éjaculé sur sa culotte rose transparente, puis je l’ai remise au sale. Ensuite, j’ai pris une douche et j’ai écrit un SMS à Mathilde :
« La petite thaïlandaise a mis tes sous-vêtements. »
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