Mai 2015
Caro a beaucoup pleuré quand Alain, sans donner d’explications, a déménagé, quittant, définitivement j’espère notre ville.
Elle se remet peu à peu de son premier chagrin d’amour entourée de l’affection des siens.
Pierre m’a dit qu’il était parti pour Lyon . Ses agents sur place le surveillent de près.
La vie reprend peu à peu son cours normal.
Les récents événements ont , au moins, permis aux deux soeurs de se rapprocher.
Au cours d’un dîner, nous avons tout mis sur la table, c’est le cas de le dire…
Hélène m’a dit qu’ Alain avait servi de révélateur à ses pulsions les plus refoulées et qu’elle s’était rendue compte de sa lassitude , de son ennui naissant et qu’elle ne m’aimait plus assez pour continuer sa vie passée.
Elle s’était alors lancée corps et âme dans cette aventure, cette fuite en avant, toujours en recherche de sensations de plus en plus fortes, rassasiant ses fantasmes , sans bien se rendre jusques ou cela la mènerait.
Je lui ai reproché, non pas de m’avoir trompé, abandonné, mais que ses frasques soient si peu discrètes que nos enfants eussent pu les découvrir.
Elle l’a admit , comme elle a aussi accepté le nouveau couple que nous formions Véro et moi.
Avec son franc parler habituel, Véro lui a demandé comment elle envisageait son futur. En souriant elle nous a répondu que , lors de sa vengeance sur Alain, elle avait eu une révélation, un déclic.
Elle souhaitait expérimenter un nouveau rôle. Elle voulait devenir dominatrice.
Nous avons fait la paix et c’est bien pour tout le monde.
Véro fait en sorte de maintenir une tension érotique entre nous.
Elle a une imagination sans bornes, aussi nos jeux sont toujours aussi variés et passionnants.
Si nous vivons ensemble, elle n’a pas vendu son appartement.
Nous nous y isolons parfois pour vivre en toute quiétude nos ébats sensuels.
La semaine dernière, elle m’a fait une bien étrange et belle surprise.
Vendredi apres midi, je reçois un texto me demandant de la rejoindre chez elle.
Quand j’arrive, elle me fait signe de me taire et de la suivre en silence.
Elle porte une robe en cuir , noire, au buste serré faisant ressortir ses seins . Le dos nu, courte, cette tenue est complétée par des cuissardes de la même couleur.
Je pense tout d’abord que ja vais jouer le soumis mais elle me susurre à l’oreille:
– Ne fais pas de bruit, j’ai un cadeau pour nous deux !
J’arrive dans la chambre.
Une femme se tient debout devant le lit, habillée, un bandeau sur les yeux, les mains sur la tête. Je recconais malgré tout Christine.
Véro me fait asseoir sur un fauteuil et s’adresse à elle.
– Nous voilà toutes les deux. Je veux juste que tu me répètes pourquoi tu es là aujourd’hui.
– Je suis ici pour être votre soumise , Maîtresse Véro.
– Ca t’excite ? Tu as envie de bien servir ta Maîtresse ?
– Oh oui ! Maîtresse
– Bien, déshabille toi, jet te veux nue.
Christine commence son effeuillage par sa longue jupe plissée marine. Un gilet assorti suit le même chemin et elle déboutonne un classique chemisier blanc.
Elle est maintenant en affreux collants bleus et en soutien gorge.
Véro passe derriére elle et lui assène un léger coup de cravache qui la fait sursauter.
– Dépêche toi un peu, on a pas toute la nuit !
Christine fait glisser son collant en même temps qu’une vilaine culotte. Son soutien gorge glisse enfin.
La voila nue,
Me reviennent en mémoire les images de sa séance avec Alain et Jamel.
C’est vrai que c’est une tres belle femme, cachant ses atouts sous des vêtements informes.
– Mains sur la tête !
Ses doigts croisés se rejoignent au dessus du chignon maintenant ses cheveux d’un chatain tres clair.
Véro promène sa cravache sur le corps de sa soumise, caressant ses aréoles, l’intérieu de ses cuisses qui s’écartent pour faciliter l’accès à son intimité.
Ses tétons durcis, ses poils qui se dressent, la chair de poule qui s’empare d’elle malgré l’agréable douceur, la bouche entre ouverte, la respiration courte, autant de signes qui montrent que Christine apprécie le traitement.
– Enlève le bandeau.
Elle obéit, cligne des yeux, m’aperçoit et me reconnait.
Ses yeux reflètent sa surprise, sa stupeur, sa gêne.
Son premier réflexe est de cacher ses seins et son sexe de ses mains.
– Mon Dieu ! dit elle
– Tu peux l’appelle Bruno, on est entre nous ! Lance Véro en riant.
Elle lui donne un sévère coup’de cravache sur les fesses .
– Ta position ! Tout de suite !
Elle me regarde en hésitant et est de nouveau reprise en main par la cravache. Elle cède et remet ses mains sur la tête.
– Je ne t’avais pas dit que je partageais tout avec mon amoureux ? Non ? Quelle tête de linotte je fais !! Et puis tu ne vas pas jouer la timide avec nous! Depuis le temps que Nous te connaissons..!
Elle reprend :
– je vais t’expliquer comment nous voyons la suite. Bruno et moi avons envie d’une bonne catin soumise. Je peux t’assurer de notre discrétion comme nous savons compter sur la tienne.
Il ne t’arrivera rien de fâcheux, nous voulons juste du plaisir partagé. Si tu acceptes, tu seras, en dehors de ta vie de couple, notre entière propriété. Il te sera interdit d’avoir d’autres partenaires que nous ou les personnes que nous te ferons connaitre.
Tu devras accéder à nos moindres désirs, obéir à nos moindres ordres.
Tu devras nous confesser tes fantasmes les plus secrets et fixer les limites de ton esclavage.
Nous nous engagerons à les respecter.
Tu pourras, à tout moment, reprendre ta liberté comme nous serons libres également de te chasser si tu ne nous satisfaits plus.
Si tu as des questions, c’est le moment de les poser
– Non Maîtresse, tout me semble clair.
– Bien , tu as trente secondes pour accepter ou refuser notre proposition. Si tu n’es pas d’accord, tu te rhabilles et tu t’en vas, il ne se sera rien passé.
Sans aucune hésitation, le visage rosi par l’émotion, Christine décidée nous regarde en souriant
– Oui Maîtresse , j’accepte. Maître, je suis à votre disposition.
Véro s’approche d’elle, lui caresse les seins, lui pince doucement les tétons. Sa main descend vers son sexe, un doigt la pénètre. Elle le ressort humide et goutte sa cyprine .
– Humm!!! Tu as bon gout ! Nous allons bien nous occuper de toi ! Souviens toi, toujours, ce n’es qu’un jeu !
Je reste un peu abasourdi par tout ce qui vien de se passer.
Je n’étais au courant de rien. Encore une fois elle a anticipé nos désirs communs’
Je prends la main.
– Christine.
– Oui Maître.
– Viens t’agenouiller à côté de moi.
Elle s’approche et s’installe. Véro vient s’asseoir sur mes genoux.
– Raconte nous tes expériences
– En fait j’en ai trés peu. Je n’avais jamais trompé mon mari jusqu’à il y a deux mois. J’ai été séduite par un homme qui a su se montrer prévenant et charmeur. Mon époux ne s’occupant plus trop de moi, j’étais en manque d’affection, de calins. Il a su en profiter et j’ai cédé à ses avances. Je suis devenu son amante. Peu après il m’a demandé d’être sa soumise. Il a beaucoup insisté. Je tenais à lui, j’ai accepté et j’ai aimé être dominée. Il a quitté la région maintenant.
– Que t’a t il fait subir ?
– Il m’a corrigée avec une cravache, attachée, godée. Il m’a mis des pinces aux seins. J’ai eu mal et je n’aime pas souffrir.
– Il t’a prêtée à d’autres hommes ?
– Non Maître. , dit elle en baissant les yeux, un léger voile rose empourprant ses pommettes.
– Christine ! Regarde moi et ne me mens pas ! T’a t il prêtée à d’autres hommes ?
Les larmes aux bords des yeux, toute rouge à présent, elle répond:
– Pardon Maître! Oui, il m’a prêtée à un de ses amis.
– C’est la dernière fois que tu n’es pas franche avec nous ! Entendu ?
– Oui Maître, désolée, j’avais trop honte de vous avouer ça.
– As tu déjà eu des expériences avec des femmes ?
– Non Maître, ça aurait du être la première fois aujourd’hui.
– Et tu en as envie ?
– Énormément
– As tu réfléchi à ce que tu ne voudrais pas faire ?
– Pas trop Maître. Ce que je sais c’est que je ne voudrai pas rentrer chez moi avec des marques sur le corps, c’est difficile à cacher.
– Bien compris. De toute façon , nous ne sommes pas des sadiques. Nous ne prenons pas plaisir à faire souffrir nos soumis. Il est temps que tu fasses connaissance avec nos corps. Tu vas sortir mon sexe que je teste tes capacités de suceuse.
Elle défait ma ceinture, déboutonne mon pantalon et descend mon boxer. Je l’aide en soulevant mes fesses.
Mon sexe est maintenant accessible à sa bouche qui, sans hésiter, vient le gober .
Elle entame une fellation qui, même si elle manque de technique, n’en n’est pas moins agréable.
– Alors ? Elle suce bien notre soumise ? Demande Véro qui observe tout cela avec attention.
– Oui pas mal , mais beaucoup moins bien que toi. Tu pourras lui donner des cours.
– Avec plaisir . Christine ?
– Oui Maîtresse .
– Tu suces ton mari ?
– Non Maîtresse
– Pourquoi ?
– Il m’a connue vierge rt nous faisons tres peu l’amour, toujours dans le noir et sans pratiques sales comme celle là.
– Tu considères que c’est sale ?
– Non, plus maintenant, au contraire, c’est bon
– A la bonne heure. Maintenant tu vas goûter ta première chatte. Tu fais ce que tu voudrais qu’on te fasse. Tu connais tes endroits sensibles, ce sont les mêmes chez moi . Vas y !
Véro est assise sur un fauteuil. Elle a relevé le bas de sa robe, elle ne porte rien dessous. Christine, à genoux , se penche vers son sexe.
De ses mains , elle écarte les lèvres de sa Maîtresse et plonge dans la fente luisante qui n’attend que cela.
Elle trouve vite le petit bouton , le lêche, l’aspire.
Elle descend sa langue, l’enfonce dans les endroits les plus intimes, le plus profondément possible.
Elle doit se révéler douée car Véro ne dit plus rien.
Les yeux fermés, elle apprécie les hommages qui lui sont rendus.
Christine revient vers son clitoris et reprend ses caresses. Elle insinue son majeur dans le puit des plaisirs et entame un doux va et vient .
– Mets en un autre! Lui dis je sachant parfaitement ce qu’aime ma chérie.
En effet, les premiers signes annonciateurs de l’orgasme qui arrive ne tardent pas.
Bientôt Véro , sous les effets conjugués des doigts et de la langue de notre esclave, se laisse aller à la jouissance.
– Merci ma soumise. Tu t’en tires très bien pour une première.. Tu es tres douée.
– J’ai beaucoup aimé Maîtresse, merci à vous.
– Il est temps qu’on s’occupe un peu de toi . Bruno ?
– Oui ma chérie. Viens Christine. Dis je en l’entraînant sur le lit.
J’écarte ses jambes et c’est à mon tour de goûter notre nouvelle partenaire.. Effectivement, elle est délicieuse… Ma langue a l’air de lui faire du bien..
Véro s’est dénudée , ne gardant que ses cuissardes. Spectacle dégageant une intense atmosphère érotique.
Elle se penche vers moi et pendant que je lêche Christine , elle me suce divinement.
Elle prend un préservatif et le place sur mon sexe en érection.
– Vas y ! Baise la.
Notre nouveau jouet, toujours sur le dos, écarte un peu plus les jambes pour faciliter ma pénétration.
J’avance entre son compas.
Elle prend ma tige avec sa main et la présente à l’entrée de son vagin.
D’une poussée lente, continue, puissante, je la pénètre .
Son sexe est serré, chaud, accueillant.
Mes mouvements ininterrompus lui arrachent des gémissements de plaisir. Son bassin m’accompagne.
Elle aime, participe, crie de bonheur.
Je me couche sur le dos. Elle m’enjambe et replace mon sexe dans son trou affamé.
C’est elle, maintenant, qui mène la cadence. Elle se frotte contre mon pubis comme un félin enragé.
Elle se penche, me regarde. Je vois dans ses yeux qu’elle aimerait autre chose.
– Tu peux l’embrasser , lui dit Véro qui a tout compris.
Sans hésiter , sa bouche cherche la mienne. Sa langue s’enroule.
Mes bras dans son dos l’enserrent tandis que son bas ventre ondule.
Je sens qu’elle sursaute. Je la maintiens en place.. Elle ne résiste pas quand Véro , après l’avoir lubrifiée, introduit son gode ceinture au plus profond de son anus étroit.
Ma queue sent la raideur de l’engin au travers de ses parois.
Nous synchronisons nos mouvements pour atteindre le plaisir maximal.
Elle est bien loin la bourgeoise catho, catéchiste à ses heures, quand Christine , déchaînée hurle son orgasme.
Je n’ai pas eu le mien.
Véro se retire, enlève le plastique et me suce avidement.
Notre esclave la rejoint. Quand l’une m’a entre ses lèvres, l’autre me lèche la hampe.
Je ne résiste pas bien longtemps à ce traitement.
Sentant la sève venir, Véro tend mon sexe vers la bouche de notre soumise qui a droit à mes puissantes giclées.
D’un baiser intime elles se partagent ma semence, m’en faisant profiter chacune leur tour.
Quelques ablutions plus tard, un rafraîchissement à la main, il est temps de faire le point.
– Alors Christine ? Que penses tu de ta première ?
– Que du bonheur !!! Sincèrement. Ce que je pouvais espérer, imaginer, était vraiment en deça de ce que j’ai ressenti.
– Tu ne regrettes donc pas d’être devenue notre soumise ?
– Oh non, Maîtresse , absolument pas!
Et regardant l’heure, elle s’écrie
– Mon Dieu! Je vais être en retard à la messe !!
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