Je revenais de mon footing. Je m’astreignais à cette activité dans l’espoir de perdre un peu de la cellulite qui m’alourdissait les hanches et les fesses. À 46 ans je tentais de lutter de cette façon contre les offenses du temps. À part ce fessier charnu et ses cuisses grasses, j’estimais que le reste de ma personne n’était pas si mal. Plutôt petite, j’avais une poitrine encore présentable qui faisait le délice de mon mari, amoureux de moi comme au premier jour de notre mariage.
Je suis une femme fidèle et en 25 années de vie de couple, les coups de canif dans le contrat, se réduisaient à deux aventures, toutes deux avec des collègues de bureau. L’une avait duré le temps d’une soirée arrosée, un pot de départ d’une collègue, et avait été pour ma part un désastre. Mon partenaire aussi ivre que moi ayant eu de grosses difficultés d’érection. L’autre avait été plus satisfaisante et s’était prolongée un petit trimestre jusqu’à ce que nous convenions, que nos vies de famille respectives avaient plus de valeur que nos parties de jambes en l’air dans des hôtels bas de gamme. Je suis donc ce qu’on appelle une femme et mère de famille sérieuse.
Ce jour là, le constat sans appel de ma balance m’avait convaincu d’allonger un peu le temps de mon effort et la nuit était largement tombée lorsque je rejoignais la barre d’immeubles ou nous habitons. Les jours sont courts en cette fin d’automne.
Je me suis souvenue que je devais réapprovisionner le réfrigérateur en eaux minérales dont nous avions un stock dans notre cave, située au sous-sol. J’y descendis et posant mon pack par terre je refermais la parte de cette cave lorsque la minuterie s’éteignit. Dans le noir total je me déplaçais vers le minuteur le plus proche lorsque je sentis une présence. Presque simultanément mes doigts rencontrèrent un obstacle. C’était un homme plaqué au mur. Je poussais un cri de surprise et de terreur. La lumière se ralluma et je poussais un deuxième cri. L’homme avait le visage recouvert par une cagoule de motard. Il portait un jean et un blouson style aviateur. Sa braguette était ouverte et son sexe pendait à l’extérieur. Stupidement je demandais :
– Que voulez-vous ?
Il ricana
– Ton cul…
Je reculais en tentant d’évaluer la distance à parcourir pour atteindre la cage d’escalier lorsque je heurtais un autre obstacle. Je retournais et me trouvais devant deux autres hommes encagoulés. L’un m’interdisait l’accès au couloir menant aux caves individuelles, l’autre bloquait le passage vers l’escalier. Nous étions dans l’espace collectif ou les mamans rangent les poussettes.
Je tentais de les raisonner :
– Laissez moi partir, ne faites pas de bêtises.
– Mais tu vas partir… Après… Quand tu auras été gentille.
Un seul parlait, les deux autres se contentaient de ricaner. Ils avaient sorti leurs sexes et se caressaient lentement. Franchement ce n’étaient pas le calibre des acteurs de films porno que nous regardons quelque fois avec mon mari. Leurs queues étaient modestes, et leur allure montrait qu’ils étaient assez jeunes, vingt-cinq ans tout au plus. Je pensais à mon mari et mes enfants qui allaient m’attendre et s’inquiéter. Je pris mon courage à deux mains.
– Écoutez, je veux bien vous sucer, mais après vous me laissez partir
L’un s’avança me présentant son sexe flasque
– Ok, fait voir ce que tu sais faire
Je m’agenouillais devant lui, et avançais ma bouche ouverte. Après un moment d’hésitation il introduisit lui-même sa bite dans ma bouche et je commençais à la téter. Je suis une bonne suceuse, je le sais. D’abord c’est une caresse que j’aime pratiquer. Mon mari en raffole et au fil des années, je suis devenue experte. Mon mari rêve de jeux olympiques de la pipe, soutenant que j’aurai une médaille d’or. Il exagère mais cela fait toujours plaisir.
La queue du gars avait pris une allure honnête et je pompais rigoureusement, doublant mon mouvement par une caresse de la main droite sur sa verge. Elle suivait le mouvement de ma bouche. L’autre main vint se placer sous ses couilles. Les deux autres s’étaient approchés et regardaient intéressés, tout en se branlant lentement. Le gars que j’avais dans ma bouche ne résista pas longtemps et dans un gémissement rauque il se vida à longs traits. Heureusement j’avais senti venir son orgasme et l’avais expulsé de ma bouche. Le tenant toujours de la main droite, je dirigeais son jet sur le côté et son foutre s’écrasa sur le sol de béton.
Il se recula
– Ah la salope, qu’est-ce qu’elle suce bien…
Il se recula en se rebraguettant laissant la place à un deuxième qui entra dans mon champ de vision, déjà en érection et je pris sa courte queue dans ma main. J’entendis un claquement de porte. Le premier voyou, une fois son affaire faite s’était carapaté…
Je passais un coup de langue sur le gland qui m’était présenté, ce qui arracha un gémissement à son propriétaire et l’enfournait d’un coup dans ma bouche. Je crus qu’il allait exploser immédiatement. Malheureusement il résista et je commençais à le pomper. Je ne tardais pas à me tortiller car le troisième, impatient, venait de glisser sa main dans mon jogging. Mes mouvements de bassin bien inutiles ne l’empêchèrent pas se glisser dans ma culotte et je sentis sa main glisser le long de mes fesses et un doigt atteint mon sexe.
– La salope, elle est trempée…
Je dois avouer que la situation m’avait passablement excitée d’autant que je ne ressentais aucune sensation de danger. J’avais affaire à d’apprentis voyous, qui n’auraient sans doute pas été capable de me violer. Celui qui était derrière moi retira sa main et se redressa. Du coin de l’œil je le vit sortir un préservatif, déchirer l’emballage et l’enfiler.
– Tu vas voir tu ne vas pas regretter, affirma ce jeune présomptueux.
Il me fit relever alors que je pompais toujours son copain qui appuyait sur ma tête de ses mains. Il tira vers le bas mon jogging et ma culotte et je me retrouvais le cul offert, penchée sur la queue d’un voyou encagoulé, un deuxième tâtonnant pour trouver l’entrée de mon sexe. Les jambes empêtrées dans mon jogging tirebouchonné sur mes chevilles, je ne pouvais écarter les jambes pour faciliter l’intromission. Je fléchissais légèrement les genoux en les ouvrant et cela suffit pour que l’autre trouve son chemin. Je le sentis s’enfoncer de toute sa longueur et une onde de plaisir traversa mon corps.
J’avais arrêté de sucer la queue qui était encore dans ma bouche, toutes mes pensées tournées vers le membre qui me prenait. Une petite tape sur le crane me rappela à mes devoirs et je me remis à pomper au rythme que l’autre, derrière imprimait. Dans le local régnait un silence seulement troublé par mes bruits de succion et le claquement d’un bas ventre s’écrasant en rythme sur mes fesses. L’individu, derrière moi, accéléra et je sentis qu’il était proche de la délivrance. Je glissais une main entre mes cuisses, m’attardais un instant sur mon clito puis je lui saisis les couilles que je pressais fermement. Cela déclencha son plaisir et il se répandit à longs traits dans mon vagin. Je sentis au travers du préservatif les jets chauds de son sperme qui déclenchèrent chez moi un orgasme soudain et violent. J’eus les jambes fauchées et je serais surement tombée si je n’avais pas eu mes deux points d’appui, un entre mes cuisses et l’autre dans ma bouche…
Mes lèvres enserrèrent plus fortement la bite qui occupait ma bouche et le gars prit son plaisir également. Fauché par mon orgasme, je n’avais pas anticipé et c’est dans ma bouche que le gars se vida à longs traits. Je recrachais le sperme acre sur le sol. Mon tourmenteur, derrière moi retirait son sexe redevenu flasque de ma chatte. Je me remontais à la hâte mon jogging et ma culotte et profitant qu’ils reprenaient leurs esprits, je m’enfuyais dans l’escalier.
Une fois dans l’ascenseur, je remis de l’ordre dans mes vêtements et jetais un coup d’œil à ma montre. Tout cela n’avait duré qu’une demi-heure !
Lorsque j’entrais chez moi, mon mari était devant la télévision une bière à la main. Mes enfants faisaient leurs devoirs dans leurs chambres. Je me dirigeais vers la salle de bain.
– Tu en as mis du temps, remarqua mon mari
– Il en faut de plus en plus pour conserver la forme, répliquais-je d’un ton dégagé.
Je m’enfermais dans la salle de bain et me regardais dans la glace. J’étais absolument comme d’habitude, avec certes des rougeurs au visage, mais on aurait pu aisément les imputer au jogging. Seul souvenir de ma rencontre souterraine : un filet de sperme s’étirait sur ma veste de jogging sur l’épaule droite ! Souvenir de mon premier agresseur sans doute. Son hypothétique progéniture n’avait pas toute finie sur le béton.
Je me déshabillais, mis mes affaires dans la panière à linge sale puis je me brossais vigoureusement les dents ; Enfin, je pris une douche. Je me récurai avec soin. Les scènes de mon agression tournaient dans ma tête, je me voyais prise par derrière tout en suçant, alors je m’offris un petit plaisir solitaire.
Je n’ai jamais su qui étaient ces jeunes, s’ils étaient de la cité ou de passage. J’ai souvent regardé dans les yeux les gars que je croisais dans l’ascenseur ou dans l’escalier pour, peut-être, reconnaitre un regard. Rien !!! Mais longtemps je me suis masturbée sous la douche et j’aimais les imaginer se branler, nos pensées, à tous les quatre, orientées vers le souvenir de notre rencontre.
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