André et Philippe ont passé la nuit à surveiller la maison indiquée par Jamel.
Il n’y a pas eu de mouvements notables.
A l’aide de leurs outils de surveillance, ils ont pu déterminer qu’il y a 5 personnes à l’intérieur.
Deux ne bougent pas ou pratiquement pas , trois autres vont et viennent librement.
Trois chiens de grande taille sont aussi localisés dans le bâtiment ou le jardin.
A la première heure, le propriétaire a reçu la visite d’une femme, fausse carte de police à la main, qui l’a interrogé sur ses locataires.
Il s’agit d’une société qui devrait se servir de la villa pour loger au calme les visiteurs étrangers qu’elle reçoit.
Il n’en sait pas plus.
Vérifications faites, cette firme n’existe pas, bien sur.
Pierre décide de renforcer la surveillance des lieux pour tenter d’en savoir plus avant d’intervenir avec les moyens qui seront nécessaires.
Toute son équipe est à pied d’oeuvre .
La mâtinée est déjà bien avancée quand Corinne voit rentrer, dans la chambre dans laquelle elle est enfermée, un homme portant un masque sur le visage.
Il y a plus de 36 heures qu’elle a été enlevée et conduite dans cet endroit, une pièce aux fenêtres condamnées avec pour tout mobilier un simple lit et un cabinet de toilette attenant.
– Qu’est ce que je fais là? Qu’est ce que vous me voulez ?
– Autant te le dire tout de suite, tu as été enlevée pour servir d’esclave sexuelle dans notre bordel.
– Dans tes rêves !!
– Elles disent toutes ça, rigole l’affreux. Tu verras , au bout d’un mois de dressage, tu fileras droit !
Sure d’elle , Corinne rétorque
– Ecoute moi bien,, tu n’as vraiment aucune idée à qui tu as affaire.. Je te propose un marché: je ne te connais pas, je ne sais pas ou je suis, tu me libères et on en reste là.. Sinon, tant pis pour toi..
– Toi , je sens que je vais prendre mon pied à te soumettre… T’es une marrante !
Il lui tend une tablette numérique sur laquelle une vidéo tourne en boucle.
– Regarde ce qui t’attend… Et il sort en claquant la porte.
Elle ne peut s’empêcher de regarder le film.
Elle comprend vite qu’il est destiné à saper le moral des séquestrées.
Il Montre avec beaucoup de détails la lente descente aux enfers qu’a subi une femme, enfermée dans la même chambre qu’elle .
Elle lui ressemble d’ailleurs, et pas que physiquement.
Au début , elle se montre fière et hautaine.
Les privations et humiliations commencent. Les tortures sont psychologiques mais aussi physiques.
On voit sa dégradation, on se rend compte comment elle accepte de plus en plus aisément les sévices qui lui sont imposés et, au final, comment elle anticipe les désirs de ses bourreaux pour y échapper.
Quand elle est devenue malléable, de vrais cours destinés à parfaire sa technique sexuelle.
On lui apprend comment sucer une bite de manière à donner le plus de plaisir possible à son partenaire. Au bout de quelques séances, sa technique est parfaite.
Ses gardiens ont vraiment de grosses queues mais elle les avale sans difficultés et une gorge profonde ne la fait plus vomir.
Elle a l’air , mais l’air seulement, de prendre son pied à faire éjaculer son partenaire et d’avaler sa semence après lui avoir montré sa bouche pleine de sperme.
Son vagin et son anus sont dilatés afin que les membres de ses futurs clients puissent la pénétrer facilement.
On lui a expliqué que, dans le bordel, chaque fille avait sa spécialité mais que toutes devaient montrer des aptitudes polyvalentes.
Elle serait une » Geisha » mais elle devait aussi apprendre à être une » Justine » , une » Sappho » et une » Pasiphaé » .
Courtisane accomplie maintenant, une relation homosexuelle est vite acceptée.
Il n’en est pas de même quand elle doit s’habituer aux plus fidèles amis de l’homme. Les premières fellations et intromissions de leurs sexes lui arrachent des grimaces de dégoût.
Viennent ensuite les nuances de ce cher Mr Grey qui font venir des larmes aux yeux quand le fouet s’abat sur son fessier, quand les pinces lui triturent les tétons, quand la cire chaude lui brûle le corps.
Une séance finale d’apprentissage mêle ces deux pratiques.
Un homme rentre dans sa chambre tenant en laisse deux superbes doberman.
Il les fait s’asseoir dans in coin et s’avance cravache à la main.
– Déshabille toi.
– Oui Maître.
Elle se dénude entièrement.
– Mains sur la tête, jambes écartées
La soumise adopte la position exigée.
De sa poche il sort des pinces à seins reliées par une chaînette. Chaque téton est emprisonné. La sensation est douloureuse, elle grimace.
– Ne bouge pas!
– Bien Maître
Il promène le bout en cuir de sa badine tout le long du corps de la femme.
Des frissons parcourent son corps.
Soudainement, les premiers coups s’abattent sur ses fesses. Elle crie, plus de surprise que de douleur.
– Sam! Aux pieds !
Le chien s’approche . Il lui désigne l’entre jambe offert de la suppliciée.
– Lèche !
Docile, il s’exécute. Sa langue rêche, baveuse, humidifie la fente de la femelle .
L’homme ouvre sa braguette et sort son sexe qui bande à moitié. Il s’agenouille et ordonne à la soumise de se mettre à quatre pattes et de le sucer.
Le chien suit le mouvement et se délecte du fessier à portée.
Sur un signe, le chien se couche.
– Fais lui la même chose, pendant que je t’encule.
Docile , elle approche sa tête du pelage , de sa main dégage le sexe et le gobe tandis que la verge humaine s’empare de son anus.
L’homme et la bête jouissent de concert, l’un dans la bouche, l’autre dans le cul.
– Sal ! Aux pieds !
Le deuxième chien bondit et prend la place de son Maître , investissant la chatte de la femelle offerte.
La saillie dure peu mais la boule pénienne empêche les amants contre nature de se séparer.
Au bout d’un long moment, enfin, le couple se désunit.
Corinne a bien compris ce qui l’attendait.
Elle n’entrevoit son salut que dans l’espoir qu’elle place dans le savoir faire de Pierre.
Elle sait qu’il mettra tout en oeuvre pour la retrouver. Elle ignore juste ce qu’elle aura été obligée de subir jusque là.
Dehors l’équipe de surveillance a maintenant une idée bien précise des choses.
L’intervention a été planifiée, il ne manque plus que le feu vert.
Pierre est complètement hésitant quant à la conduite à tenir.
Si Corinne n’était pas concernée, il n’hésiterait pas à laisser la situation en l’état , quelques temps encore, pour recueillir un maximum de renseignements sur la filière.
Seulement voilà, elle est prisonnière et, c’est maintenant une certitude pour lui, il en est fou.
Alors que faire ? Raison et amour ne font pas bon ménage.
L’après midi traîne en longueur.
La décision est prise, ils interviendront la nuit tombée.
Le groupe est scindé en deux. François restera auprès des véhicules pour assurer la surveillance électronique et couvrir leurs arrières.
André et Philippe passeront par l’arrière.
Muriel, Paul et Pierre se chargeront de l’entrée principale.
Les chiens sont dans le parc, il faudra d’abord s’en charger.
Ensuite, simultanément, les deux équipes investiront les lieux.
L’opération sera réussie s’ils récupèrent les otages sains et saufs sans trop abîmer les ravisseurs qui pourront être interrogés plus tard.
François, qui surveille les écrans, s’écrie tout à coup
– Attention, ça bouge !
Pierre se précipite . La caméra thermique montre qu’a l’étage, dans une chambre supposée retenir une prisonnière, une forme court après une autre qui essaye de lui échapper.
En effet, quelques secondes plus tôt, un homme est entré dans la chambre de Corinne.
Elle a vite compris qu’il ne lui voulait pas du bien.
– Tu vas y passer ma chérie! Ton dressage commence maintenant!
Elle essaye bien de lui échapper mais cela semble peine perdue tant la pièce est petite et le gars costaud.
Il arrive à la coincer dans un coin ….
Pierre a tout de suite saisi l’urgence de la situation.
– ON intervient tout de suite!
Et l’équipe se met en place.
Comme prévu les chiens sont neutralisés avant d’avoir pu donner l’alerte.
Guidés par François qui localise les habitants, des grenades paralysantes sont lancées par les fenêtres, brisant les carreaux, tandis que les portes avant et arrière sont enfoncées et que les deux équipes font irruption dans la maison.
Les deux hommes du rez de chaussée sont maîtrisés et Pierre s’élance dans l’escalier.
Juste avant cet assaut, Corinne luttait contre son violeur.
Un coup de poing dans la tempe la laissa sonnée.
Le type , surexcité , profitant de son étourdissement, avait commencé à lui déchirer les vêtements après l’avoir étendue sur le lit.
Elle gisait, la poitrine nue que le gars pétrissait sans douceur.
Il avait ensuite déchiré sa culotte et l’avait retournée se réjouissant par avance du plaisir qu’il allait prendre à pénétrer alternativement son cil et sa chatte appétissante .
Il s’apprêtait a entreprendre sa rondelle quand il entendit le vacarme au rez de chaussée qui le fit débander d’un coup
Peu après il vit un individu cagoulé , tenant un revolver à la main, faire intrusion dans la chambre.
Pierre, furieux, examine la scène d’un seul regard.
Il se jette sur l’homme qui, relevé, lui fait face..
Un énorme coup de pied dans l’entre jambe du malfrat le jette à terre hurlant de douleur.
André , ayant rejoint son chef, menotte l’agresseur et Pierre peut s’occuper de Corinne qui reprend peu à peu ses esprits.
– Corinne, ça va ? Il t’a fait du mal ?
– oh Pierre! Gémit elle, tu es venu. Merci ! Non, il n’a pas eu le temps, j’ai eu si peur!
Elle se blottit dans ses bras, tremblante. Son cauchemar est terminé.
Le patron reprend la main.
– Bien les gars, bon boulot. On s’occupe de l’autre fille.. On l’emmène à l’usine et on fait venir le toubib.
On refile l’affaire à la BES * . J’appelle le commissaire Casabonne , on lui fait le rapport et on passe la main.
Et s’adressant à Corinne
– Je téléphone à Bruno pour qu’il vienne te chercher.
* voir les aventures du commissaire Casabonne à la BES …. Ailleurs….
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