Chapitre 21
Je m’en doutais mais j’espérais me tromper : c’est Bernard « MasterB » Vottin. Je réponds d’une voix geignarde :
– Oui MasterB.
– Alors c’était bon avec Akim et ses amis, salope ?
– Oui…
– Ils t’ont bien défoncé comme tu aimes ? Tu as apprécié la tenue que je leur avais donnée pour toi ?
– Oui beaucoup, merci MasterB.
– Tu as le cul éclaté, Françoise ?
– Oui je… Complètement éclaté…
– Tu as mal ?
– Oui…
– C’est bien. Il faut que tu apprennes à avoir mal, Françoise !
J’éclate en sanglots. J’ai vraiment le cul en feu, je suis éreinté et je sais au vu de la façon dont la discussion évolue qu’il n’en a pas terminé avec moi.
– Tu es fatigué ? Tu as envie de rentrer chez toi ?
– Oui. S’il vous plaît…
Il laisse passer un moment. Il a senti que je n’en rajoutais pas et ça doit l’exciter. Il hésite probablement entre m’achever et m’épargner. Ou alors il a déjà décidé mais se contente de me tourmenter. J’ai ma réponse quand la camionnette s’arrête devant moi, que la porte latérale s’ouvre et que le type avec une cagoule ordonne :
– Monte, Françoise !
J’hésite et l’homme me croche par le bras pour m’attirer à l’intérieur. Je tente de résister mais il me plaque sur le sol du véhicule qui redémarre déjà. « Sacrée journée il paraît ! Attends de voir ta soirée ! ». Je reconnais sa voix et son accent caractéristique : il s’agit de Tarek. Il m’enfile un sac opaque sur la tête et commence à me déshabiller. Je me débats et essaie de le repousser. Il pose un genou sur mon ventre et crache :
– Tenez le, bordel !
D’autres types – deux au moins – me prennent les bras et les tiennent tendus pendant que Tarek me déculotte. Quand je suis complètement nu, il me retourne à plat ventre. Je m’attendais à ressentir le froid du métal sous moi mais le sol de la camionnette est recouvert d’une espèce de moquette épaisse. Je distingue des rais de lumière à travers le tissu. Ils utilisent probablement des lampes de poche pour me préparer. On m’enfile des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles puis on me fixe un collier au cou. J’entends des anneaux métalliques qui cliquètent quand je bouge et comprends qu’il s’agit d’accessoires SM qui permettent ensuite d’attacher celui qui les porte. On tire sur mes couilles. Je sens qu’on les enfile dans un collier de serrage comme ceux que Guillaume utilisait sur moi quand il me les distendait.
– Serre plus fort ! dit Tarek. Au dernier cran : il doit prendre l’habitude !
On relève mes cuisses sur mon ventre et des mains écartent mes fesses.
– Regardez ce trou de pute qui dégouline encore du jus de nègre… Quelle salope ! Ça te fait bander ça, hein Arnaud. Y a même que ça qui fait durcir ton petit zeb de lope ! Allez fais-toi plaisir, gros pervers.
On me maintient complètement ouvert et une bouche se plaque sur mon trou. Je gémis. Celui qui me lèche sait y faire. Il aspire mon anus et lèche l’intérieur en laissant échapper des petits bruits gourmands. Je pousse et il redouble d’efforts pour avaler la semence que j’expulse.
– Ça suffit, ordonne Tarek. T’es vraiment bon qu’à vider les capotes dans des pissotières…
– Oh oui, Monsieur Tar, minaude le bouffeur de jus dont la voix me dit quelque chose mais que je ne parviens pas à identifier.
– Là c’est la soirée de Françoise. Mais tu pourras la vider après si tu es sage !
– On arrive… annonce une autre voix à l’avant du véhicule que je reconnais comme étant celle de Bernard Vottin.
J’entends le son métallique de chaines qu’on fixe aux bracelets. On me redresse sur les genoux et deux pinces écrasent mes tétons. Je gémis à travers mon bâillon et ma bite se tend. La camionnette s’arrête et la porte latérale s’ouvre. On me fait descendre en me soutenant par les aisselles. Vottin accroche une laisse à mon collier et dit :
– On t’amène dans une soirée privée, petite veinarde. C’est une surprise un peu organisée au dernier moment mais crois-moi, tu vas t’en rappeler ! Vu tes dispositions, je suis sûr que tu en redemanderas !
Tarek et les autres rient. Nous avançons sur une dizaine de mètres. Je sens l’asphalte sous mes pieds nus. Des commentaires que je ne comprends pas accueillent mon arrivée. Nous franchissons une porte. Ça doit être une sorte de bar car j’entends des verres s’entrechoquer. Il y a beaucoup de monde, un brouhaha couvert par une musique techno trop forte.
– Voici Françoise ! gueule pour couvrir la musique Bernard Vottin à quelqu’un.
– Mmmm pas mal, répond une voix grave et trainante en me palpant durement sous toutes les coutures. Pas mal du tout même, ajoute-t-il après m’avoir fait tourner trois doigts profondément dans le cul. Installe ta lope en salle de tournante, j’organise la suite.
Nous descendons un escalier et remontons un couloir qui dessert des pièces d’où émanent des bruits qui ne laissent aucune ambigüité sur les activités qui s’y déroulent : ils m’ont trainé dans un club SM. Et à entendre les hurlements et les claquements de fouet qui émanent d’un peu partout, pas un établissement pour novices.
MasterB ouvre une lourde porte et nous entrons. Il enlève ma cagoule. La pièce ressemble à une cave d’immeuble de banlieue : lumière glauque, matelas crasseux à même le sol, pitons et anneaux enfoncés dans le sol et les murs, fatras et ordures diverses le long des murs… Ca a beau être un décors, sans les caméras discrètes disposées un peu partout, c’est effectivement l’endroit tel qu’on l’imaginerait pour des tournantes dans les cités.
– Sur le matelas, Françoise ! ordonne Bernard Vottin en me claquant les fesses.
Gêné par les liens et les chaines, je me mets maladroitement à quatre pattes. Mes deux chaperons retirent mes liens à l’exception de celui qui est relié à mon collier qu’ils attachent à un piton planté à la tête du matelas en le raccourcissant assez pour que je ne puisse pas me redresser plus qu’en étant accroupi. MasterB sort alors un petit masque noir qui couvre juste les yeux et me l’enfile doucement en disant :
– C’est pour ne pas qu’on puisse te reconnaitre vu que tout va être filmé et retransmis dans le club. Le concept est simple : tu es dans une cave de cité pour y servir de pute en tournante à des racailles. Prends l’exercice comme un jeu de rôle et n’hésite pas à supplier et hurler, c’est ce que les mateurs veulent voir.
– Vu comment tu vas être traité, tu devrais pas avoir à trop f0rcer… ricane Tarek.
– Par pitié MasterB, j’ai déjà été forcé par les noirs, j’ai l’anus éclaté, je n’en peux plus…
– Je sais mais on avait une ouverture, ma belle. Ce genre de scénars s’organise rarement et habituellement très à l’avance vu que les mecs qui vont te tourner sont de vraies racailles de banlieue payées par le patron du Club. Ils devaient normalement ganger une autre lope mais elle est malade. Je devais une fleur au patron alors j’ai tout de suite pensé à toi comme doublure vu que les nègres t’avaient préparée…
Je me mets à sangloter. Il me caresse les cheveux et débouche un petit flacon qu’il me passe sous le nez. Du Poppers.
– Normalement j’ai pas le droit : la lope est censée se faire défoncer sans rien…
Je renifle fébrilement tout le flacon et la drogue fait immédiatement son effet : mon corps me fait moins mal et je sens mes sphincters qui se détendent. Il a l’air vraiment sincère et embarrassé quand il murmure :
– Je sais que ça va être dur et que c’était pas le bon timing. On saura te récompenser ensuite, promis. En attendant, serre les dents et fais-nous honneur !
Ils sortent de la pièce. Les diodes des caméras s’allument une minute plus tard. Mes vi0leurs entrent peu après. Ils sont sept. Jeunes, tous habillés comme des voyous avec casquette, baggy et sweat, ils ont le visage masqués par des foulards palestiniens ou portent des cagoules. Ils baissent le haut de leurs pantalons, exhibant leurs bites énormes puis ils se jettent sur moi comme une meute de loup et me vi0lent.
Et cette fois-ci, le terme de vi0l n’est pas galvaudé.
Ils m’utilisent comme un mannequin et je n’ai effectivement pas besoin de surjouer car ils me cassent le cul à la chaîne avec la ferme intention de me déchirer. Deux minutes après qu’ils aient commencé à me défoncer, j’ai déjà perdu mon masque ridicule. Que j’obéisse ou pas à leurs commandement importe peu : je reçois des coups sur tout le corps. Coups de poing, coups de pied, coups de genoux… ils me tabassent comme je ne l’ai jamais été. Quand ils prennent leur pied à écraser mes testicules à même le béton, je me dis que la douleur va me tuer. Je suis à moitié assommé suite à un coup de tête quand ils se mettent à deux pour m’enculer puis se relaient pour que « tout le monde en profite ». A la fin, le plus sadique du groupe me fiste pendant que les autres me tiennent écartelé. Il me pioche poing fermé, frappant mon anus explosé de toutes ses f0rces comme s’il boxait un punching-ball. Malgré mes cris d’agonie et mes supplications, il s’acharne jusqu’ à ce qu’il parvienne à s’enfoncer jusqu’au coude. Même à ce moment, il tente de f0rcer encore, aiguillonné par le groupe. Je pousse un râle a****l, certain que mon anus vient de se déchirer mais grâce au travail de Guillaume, je n’ai pas cette chance. Peut-être que si mon trou massacré s’était mis à saigner à gros bouillon, il aurait cessé. Mais là il continue jusqu’à ce que je m’évanouisse de douleur.
Ca ne les arrête pas pour autant car ils me giflent et tordent mes mamelons pour que je reprenne conscience.
Encore à demi KO, je constate qu’ ils sont occupés à uriner debout dans mon cul béant, s’amusant du bruit produit par les jets dans mon orifice complètement distendu et transformé en cloaque infect. Lorsqu’ils voient que je suis à nouveau en capacité de réagir, ils me retournent sur le dos et mon fisteur s’assoit sur mon visage, l’anus sur ma bouche. Il chie et me remplit de merde en grognant. Un second vient me « gaver » de la même façon, puis après une hésitation, ils s’y mettent finalement tous. Piochant dans le tas d’excrément un gros étron bien dur, mon fisteur me l’enfonce dans la bouche et me contraint à prodiguer une fellation immonde avant de me sodomiser avec. Incapable de m’en empêcher, je vomis et ils me f0rcent à lécher le sol couvert de mes propres salissures et de leurs déjections.
Enfin, ils se réajustent et quittent la salle non sans m’insulter et me cracher dessus une dernière fois. Quand j’entends la voix de Bernard Vottin, elle est assourdie, lointaine. Je ne l’ai même pas vu entrer :
– Tu as assuré, ma Françoise. C’est presque fini…
Je gémis quand il m’aide à me lever et me fait assoir dans un coin de la pièce. Je note que les diodes des caméras sont toujours allumées. Il fait un signe derrière lui et un jet d’eau tiède arrose mon torse. Tarek et MasterB me nettoient ensuite soigneusement au jet de la tête aux pieds. Je proteste quand ils enfilent le tuyau dans mon rectum pour me dispenser un lavement bien trop long et qu’ils me tiennent cambré, fesses écartées tout le temps où je me vide. Ils s’évertuent ensuite à me lubrifier lentement l’anus. Lorsque la douleur s’estompe graduellement, je comprends que le gel devait contenir des corticoïdes et que ça n’est pas fini. Je sanglote en gémissant :
– Pitié… pitié non…
– Il le faut, gronde MasterB en me mettant une nouvelle fiole de Poppers sous le nez que je sniffe entièrement pendant que Tarek achève de me « graisser ».
Quand les deux hommes musclés avec les harnais de cuir apportent le poteau d’empalement et le posent au centre de la pièce, je ne me débats pas mais passe docilement mes bras sur les épaules de MasterB et Tarek.
Ils me transportent à l’aplomb du terrible objet : un mètre soixante de haut, surmonté par un embout monstrueux d’une trentaine de centimètre qui va en s’évasant ensuite en forme de cône, il est fait pour m’écarteler l’anus sous mon propre poids afin que je finisse planté dessus, empalé. Mes tortionnaires me lèvent par les fesses pour que mon cul repose sur le haut de l’appareil dégoulinant de lubrifiant. Lentement, ils me laissent tomber tout en me soutenant. J’ai une cinquantaine de centimètres enfoncé dans le corps lorsque la progression se bloque. Les deux hommes écartent mes bras de leurs épaules et relèvent mes cuisses. Je descends doucement d’une dizaine de centimètres supplémentaires en éjaculant. Ils attachent l’arrière de mes genoux à des cordes fixées au plafond pour que je demeure en position assise et font de même avec mes poignets afin que je reste le buste bien droit au-dessus du poteau. Je jute à nouveau en pleurant. Ils me font alors monter et descendre brutalement sur le poteau. Une interminable heure de souffrance et d’orgasmes dévastateurs plus tard, la pointe de mes orteils touche le sol, confirmant mon empalement complet.
Je baigne dans une torpeur salutaire, planté sur le poteau et toujours en érection.
Autours de moi, un nombre impressionnant de spectateurs assiste à mon supplice en me prenant en photo ou en vidéo avec leurs portables. MasterB et Tarek viennent enfin me soulever et extirpe lentement le pal de mon corps puis présentent mon cul ouvert aux voyeurs effarés. Je dois être vraiment béant car on m’applique une espèce de pansement entre les fesses et plusieurs piqures de ce que je pense être des calmants et des antidouleurs avant de me reconduire jusqu’à la camionnette. Mes tortionnaires connaissent l’adresse de mon domicile. Une fois devant chez moi, Tarek m’aide à entrer et à me mettre au lit. Malgré les lancements sourds qui émanent de mes reins, les médicaments font leur office et je m’endors de suite.
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