Quatre jeunes gays du campus
A l’université, le second semestre venait de commencer avec sa cohorte de travaux pratiques pendant lesquels chaque étudiant devait être en binôme. J’avais réussi le premier semestre à force de travail acharné et j’étais bien décidé à ne pas échouer aux examens du second. Convaincu de l’utilité des diplômes pour réussir dans la vie, j’étais déterminé à fournir coûte que coûte les efforts nécessaires pour terminer mes études au plus tôt et dans de bonne conditions. C’est pourquoi je m’étais laissé enfermer dans une solitude pesante, ne me liant vraiment d’amitié avec aucun de mes congénères malgré les soirées fréquemment organisées dans la résidence et le grand nombre d’étudiants croisés chaque jour.
Comme j’avais également peur qu’on découvre que j’étais gay, j’avais tenu les autres garçons à distance. Je ne laissais personne s’approcher. Je fuyais toute invitation et toute conversation un peu personnelle. Les seules personnes « à savoir » étaient le professeur d’informatique et mes trois amants de passage rencontrés furtivement sur le campus. Mais ils ne faisaient pas partie de mes relations quotidiennes. Ces rencontres auxquelles je m’étais abandonné n’avaient été, comme souvent, que d’agréables soirées sans lendemain. Ma vie sexuelle se limitait par conséquent à deux ou trois branlettes quotidiennes, dans les toilettes d’un bâtiment universitaire quelconque, dans ma chambre ou, la nuit, à l’abri d’un fourré du campus.
Quand il fallut constituer le binôme en question, je ne sus pas bien comment m’y prendre ; toute fille était évidemment exclue, mais je voulais surtout avec moi quelqu’un qui ne serait pas un boulet à traîner. Un peu tardivement, je sollicitai plusieurs étudiants ; sans succès, car la plupart des binômes étaient déjà formés. Un peu inquiet, je repérai un groupe de trois copains qui avaient le même problème que moi. Après une courte discussion et alors qu’on nous pressait de boucler la liste, Chris, l’un des trois, devint par défaut mon binôme.
Je ne le regrettais pas. Chris était sérieux et travailleur. Et il était beau : grand, mince et bien musclé, la peau un peu mate, les cheveux très courts. Après avoir fait notre premier TP ensemble, j’appris à les connaître tous les trois. Luc et Franck se connaissaient du lycée et formaient un binôme. Ils avaient rencontré Chris au début du premier semestre. Je fis partie rapidement de leur cercle d’amis. Je commençais à sortir un peu le soir et les week-ends quand je restais sur le campus, tout en veillant à ne pas mettre en danger mes études. J’avais évidemment besoin « de musique, de lumière et de futilité … et aussi des autres » comme dit le chanteur. Il fallait relâcher la pression. Je pensais, sans doute à raison, qu’une moindre tension profiterait à mes études.
Je n’éprouvais pas d’attirance physique particulière pour l’un ou l’autre de ces garçons. Mais ils étaient très agréables à regarder. Tous les trois étaient sportifs et soignaient leur apparence : toujours rasés de près, sentant bon, proprement et assez élégamment vêtus. Mais ils avaient l’air de parfaits hétéros et cela étouffa dans l’œuf le désir qu’ils auraient éventuellement pu m’inspirer. Ils étaient juste assez canailles et potaches pour m’amuser mais pas assez pour m’éloigner. Grâce à eux, j’avais l’impression de respirer à nouveau.
Un jour, Luc m’invita à son anniversaire le samedi soir suivant. Cela devait se passer chez ses parents puisqu’il vivait encore chez eux. Il profitait d’un de leurs nombreux voyages pour faire la fête. Cette perspective m’excitait au plus haut point. A tout hasard, j’enduisis copieusement de crème dépilatoire les parties un peu poilues de mon corps, à savoir autour du sexe et entre les fesses. J’achetai un assortiment de macarons et trois bouteilles de jus d’agrumes frais.
La soirée se passa gentiment et très gaiement. Nous étions une vingtaine d’étudiants des deux sexes. L’alcool coulait à flots, la musique était forte mais elle n’arrivait pas à couvrir les rires un peu gras de deux ou trois fumeurs de haschich. Bien que n’étant ni buveur d’alcool ni fumeur, je fis honneur au buffet bien garni. Je me détendis et, bientôt, je riais aussi fort que les autres sur des blagues pas toujours très fines. La fête battait son plein, je fus invité à danser par des filles. Certaines ne manquèrent pas de me faire comprendre que j’étais à leur goût et qu’elles m’autorisaient à coller davantage mon corps au leur. Une jolie blonde très délurée et court vêtue tenta même de m’entraîner dans le jardin. Je me dérobai tant bien que mal à ces avances et je fis semblant de m’amuser aux jeux idiots lancés par l’un ou l’autre des invités. Mais c’était si bon de lâcher du lest et d’oublier ainsi mes études et mes frustrations sexuelles.
Vers 4 heures du matin, il ne restait plus que nous quatre. Nous étions avachis sur le canapé et les fauteuils, fourbus, mes trois amis alcoolisés à des degrés divers. Le salon était jonché de cadavres de bouteilles, de papiers et d’assiettes à moitié remplies de restes plus ou moins identifiables. Une odeur de sueur, de fumée froide, d’alcool rance et de nourriture de moins en moins fraîche assaillait nos narines. Luc avait mis un CD sur la chaîne et nos esprits vagabondaient au gré de la musique nocturne, douce et apaisante.
Donna Summer commença à susurrer « I feel Love ». Luc prit Franck par la main et ils se mirent à danser, très étroitement enlacés. Je les regardais, amusé. Luc avait la tête posée sur l’épaule de Franck pendant que celui-ci lui caressait les cheveux. Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre. Franck caressait le dos de Luc que je vis ondoyer. Leurs bas-ventres se frottaient l’un contre l’autre et leurs mains caressaient leurs reins et leurs fesses. Je les regardais avec envie, de plus en plus intéressé.
Ils enlevèrent leurs tee-shirts et les firent voler à travers la pièce. Ils reprirent la pose, peau contre peau et leurs caresses se firent de plus en intenses. Je sentis une légère raideur naître dans mon pantalon. Luc se retourna. Franck l’enlaça par derrière et l’embrassa dans le cou puis lui suça le lobe de l’oreille orné d’une petite boucle en or. Luc tourna la tête et l’embrassa d’un baiser profond et langoureux. Les mains de Franck passèrent sous la ceinture et écartèrent les pans du jean pour faire sauter le bouton à la recherche du sexe.
Je compris alors pourquoi je me sentais si bien avec eux : eux non plus ne s’étaient pas étendus sur leur vie sentimentale et ils n’étaient pas très curieux de la mienne. Jusqu’à présent je n’avais rien remarqué de particulier, même pas une trace d’accent gay ou d’allusion graveleuse et ambiguë. Tout comme moi, les trois garçons tenaient à rester fondus dans la masse majoritaire des hétéros.
Chris, qui s’était fait peroxyder les cheveux et portait un pantalon de cuir noir très serré — ce qui m’excitait au plus haut point, mais il l’ignorait — vint s’asseoir à côté de moi. Il me demanda si cela me gênait en me désignant les deux autres qui s’embrassaient à pleine bouche et ondulaient sur la scène improvisée du salon. Un peu amusé, je répondis par la négative. Je détachai mon regard du couple enlacé. Chris se caressait obscènement l’entrejambe et je vis une bosse révélatrice se former. Je voulus faire de même mais il me devança. Il malaxa mon paquet en même temps que le sien. Il me regardait dans les yeux et je rougis. Il s’approcha et déposa sur mes lèvres un doux baiser qui devint plus sauvage à mesure que nos langues se mélangeaient. N’y tenant plus, je soulevai son tee-shirt et le lui enlevai. Son torse était délicieusement lisse, ses tétons proéminents et dressés, durcis à force d’être, sans doute, si souvent travaillés par des doigts experts. Il me débarrassa à son tour de mon tee-shirt qui disparut je ne sais où. Nous étions peau contre peau, lèvres contre lèvres, langue contre langue. Le goût de nos salives était un peu acide mais je m’en délectais.
J’étais maintenant à demi allongé, Chris était sur moi, sa main pétrissant ma queue dure à travers le jeans et mes mains voyageant de sa nuque à son entrecuisse. Il défit un à un les boutons de mon jeans. Je sentis ses doigts toucher ma verge en pleine érection. Il écarta mon jeans puis mon string et la fit sortir pour me masturber. Sa bouche descendit par bonds successifs vers mes tétons qu’il mordilla ensuite avec ferveur. Je caressais ses courts cheveux d’un blond presque blanc et je m’abandonnai.
Je tournai la tête vers Luc et Franck. Ils étaient sur le tapis, complètement nus dans un soixante-neuf trépidant. Luc était sur le dos et avalait goulûment l’énorme queue de Franck. La jambe gauche de Luc était pliée et je vis une des mains de Franck disparaître dans les fesses de Luc en même temps qu’il enfournait sa hampe.
La bouche de Chris reprit ses sauts successifs pour atteindre mon chibre. Il le caressa de ses lèvres et il le décalotta délicatement afin de faire apparaître mon gland luisant. Ses lèvres se posèrent sur mon bout et je pénétrai dans sa bouche chaude et humide. Sa langue y bataillait avec cet intrus, et des vagues de plaisir intense se déversèrent en moi. Ses mains faisaient rouler la peau du gland et me massaient les testicules. Il prit à deux mains mon jeans et le fit glisser d’un coup. Il l’enleva rapidement ainsi que mon string. Il m’écarta les jambes, libérant enfin mon sexe bandé. Il fit aussi disparaître son pantalon en un tour de main. Il ne portait aucun sous-vêtement mais un superbe cockring en silicone vert fluo ornait la base de son pénis long et fin. Il s’agenouilla et reprit ma queue dans sa bouche, recommençant un va-et-vient rapide. Le plaisir monta rapidement. Je me contractais pour éviter de jouir tout de suite. Un orgasme sec se déchaîna dans mon corps.
Luc était à quatre pattes et Franck lui léchait le cul avec délectation, si j’en croyais les petits gémissements qu’il poussait. Les mains de Franck enserraient et pétrissaient les fesses charnues de Luc. Je voyais la main de ce dernier branler sa queue dans une cadence assez rapide. Franck saliva et mouilla son index. Il l’introduisit sans plus de ménagement dans l’anus de Luc. Puis sa bouche se plaqua sur ses couilles ; il les goba et les massa avec sa langue tout en doigtant Luc. Celui-ci poussait des gémissements de plus en plus forts.
Chris se leva et monta sur le canapé. Il présenta son sexe bandé devant mes lèvres. Excité par son odeur, j’empoignai sa verge bien dure et suçai son gland comme une sucette. Une de mes mains lui caressait la hampe, les testicules et j’atteignis sa rondelle. Mon majeur s’y enfonça sans plus de cérémonie. Je le doigtai au même rythme que j’avalai son sexe. Chris cracha dans sa main et se tartina copieusement l’anus. Puis il s’accroupit, changea de position et s’empala sur ma verge. Son sexe frotta contre mon ventre et il ondula du bassin. J’étais en lui et je pouvais voir son plaisir sur son visage. Il avait les yeux mi-clos et respirait très fort. J’accompagnai ses mouvements en lui tenant le bassin avec mes mains. La volupté envahit ma conscience et je me concentrai sur les ondulations parfaites de son corps qui déchargeait en moi des déferlantes de plaisir.
Je regardais derrière lui. Luc était toujours à quatre pattes et Franck le sodomisait tellement fort qu’il décollait à chaque coup de boutoir en poussant des gémissements. Il avait les yeux fermés et il tenait fermement Luc par les hanches . Les fesses de ce dernier avalaient la grosse bite de Franck qui soufflait à chaque mouvement. Il faisait en sorte que leur plaisir soit le mieux possible partagé. J’enviais Luc d’être aussi généreusement limé. Je changeai moi aussi le mouvement et me concentrai à nouveau sur Chris. Je faisais onduler mon corps pour qu’il puisse encore mieux s’empaler. Je faisais bouger son bassin pour varier les plaisirs dans son anus. Nos râles de plaisir à tous les quatre retentissaient dans la maison et je calquai mon rythme sur celui de Luc et de Franck. Celui-ci accéléra et je pris Chris par les hanches pour l’aider à s’empaler de plus en plus vite. J’entendis et sentis ses fesses claquer sur mes cuisses. Luc et Chris poussèrent des grognements simultanément. Toute ma conscience était tendue pour que nous jouissions ensemble.
Soudain, je sentis le geyser du plaisir monter du fond de mes entrailles. J’entendis Franck poussa un cri libérateur alors que Luc hurla. Presque en même temps, Chris hoqueta et inonda mon ventre de son foutre qui gicla jusque sur mon visage et dans mes cheveux. Je déchargeai à mon tour dans le cul de Chris en poussant un cri un cri a****l.
J’étais épuisé par cet accouplement et cette soirée. Chris se retira et vint s’allonger contre moi. Il but jusqu’à la dernière goutte le sperme qui souillait mon ventre, mit la tête sur mon épaule ; je lui caressai tendrement la nuque et les cheveux. Nous nous embrassâmes avec passion. Luc et Franck nous rejoignirent. Dans les bras de Chris, ivre de plaisir et de fatigue, je plongeai dans un demi-sommeil.
Je fus réveillé par la sensation qu’on me suçait. Je sentis que je bandais à demi et qu’au fur et à mesure que je reprenais conscience, ma queue durcissait. J’ouvris les yeux et vis Luc à quatre pattes qui léchait mon sexe avec application. Je pouvais lire dans ses yeux une lubricité que je ne lui connaissais pas. Nous nous regardâmes les yeux dans les yeux. Il enfourna mon chibre dans sa bouche et commença à me sucer lentement. A côté de nous, Franck était couché sur Chris et ils s’embrassaient goulûment en se caressant et en ondulant, corps contre corps. Luc m’écarta les jambes et les souleva. Sa langue et sa bouche descendirent sur mes couilles qu’il lécha et goba. Puis il remonta jusqu’à mon gland. Il me souleva encore un peu et sa langue descendit jusqu’à ma rondelle qu’il lécha. Il y fit pénétrer sa langue. Les vagues de plaisir qu’il provoqua me firent oublier cette position un peu inconfortable. Il lubrifia un doigt et me l’entra dans mes fesses. Je les écartai des mains au maximum pour lui offrir mon cul bien ouvert. Il me masturbait, me suçait et me doigtait en même temps, déchaînant des ondes de volupté dans tout mon corps.
Je me retournai pour lui offrir ma croupe. A côté, Chris et Franck se levèrent. Luc me pénétra doucement. Puis je vis Franck se placer derrière lui. Au mouvement et au bruit que fit Luc je compris que celui-ci était enculé à fond par Franck. Chris grimpa sur le canapé, au-dessus de moi. Luc enfourna goulûment la bite qui lui était présentée. Alors tous les quatre, nous ondulâmes ensemble. Luc était pénétré par ses deux trous et sa verge était emprisonnée dans mes fesses. C’était son anniversaire, sa fête ! A chaque coup de boutoir de Franck, je sentais Luc me pénétrer un peu plus. Nous râlions de plaisir, au gré de la cadence imposée par Franck. Je sentais la queue de Luc aller en moi de plus en plus vite. J’étouffai un cri dans un des coussins du canapé.
Chris descendit et Luc se retira. Chris se plaça derrière moi et s’enfonça très facilement entre mes fesses, dans mon cul si bien dilaté par Luc. Celui-ci lécha l’anus de Chris alors que Franck était encore en lui. Chris allait et venait dans mes entrailles, échauffant mes sens. A chaque coup de langue un peu profond, je sentais qu’il me pénétrait un peu plus profondément. Luc se releva et Chris tourna la tête pour l’embrasser alors que Franck mordillait les lobes des oreilles de Luc. Chris se courba un peu et me souleva pour rester en moi. Luc le pénétra d’un coup. Franck continua à enculer Luc. Je jetai un coup d’œil par derrière : nous formions une chaîne de sodomie. Franck commença à aller et venir dans les reins de Luc. Après quelques hésitations, le rythme des pénétrations s’harmonisa. Nous gémissions tous les quatre. J’imaginais les sensations de Luc pris en sandwich entre Chris et Franck. Franck accéléra la cadence. Je sentis Chris accélérer et faire monter le plaisir de mes fesses jusqu’à ma nuque. Nous n’étions plus que plaisir et volupté. J’entendais les coups de boutoir de Franck sur les fesses de Luc et les claquements de Chris contre les miennes. Franck décéléra et Chris me sodomisa différemment car il faisait tourner mes fesses en les malaxant ce qui déclencha d’autres sensations délicieuses. Puis Franck accéléra. La cadence prit un rythme plus rapide. Je savais que nous grimpions dans les montagnes du plaisir et que le sommet était proche. Nous ahanions bien ensemble. Franck poussa un cri. Je sentis une onde de choc dans mes entrailles. Luc et Chris hurlèrent alors que le plaisir me submergeait provoquant un long feulement. Nous nous effondrâmes sur le sol, enlacés et nous caressant encore les uns les autres. Nous sombrâmes enfin dans un long sommeil réparateur.
Au cours des semaines qui suivirent, j’expérimentai toutes les possibilités qu’offrait un groupe de quatre garçons fous de sexe. Je fis l’amour avec chacun des trois autres, séparément, en trio ou encore nous recommençâmes quelquefois à quatre. J’avais une nette préférence pour Chris, le plus tendre et le plus sexy de tous. Franck était le plus sauvage et Luc était la plus salope. J’expérimentai même la double pénétration dans Luc avec Chris. Franck ne put pas y participer car son sexe était vraiment trop énorme. J’eus du mal à me laisser pénétrer par lui mais il sut très bien y faire et les sensations furent intenses.
J’appris que Franck et Luc formaient un couple très libre depuis le lycée, multipliant les rencontres à deux ou chacun de son côté. Quant à Luc, il avait rencontré Chris, par l’intermédiaire d’une annonce dans les toilettes du sous-sol du bâtiment de physique. Je n’en étais pas réellement amoureux, mais, grâce à lui, ma libido était rassasiée et apaisée.
Après les vacances de printemps, une conjonction d’événements fit malheureusement éclater notre groupe. Chris, toujours à l’affût de nouvelles expériences, avait rencontré un certain Alain, qui était superbe et sympathique mais pas très partageur. Luc et Franck s’étaient fâchés pour une histoire de livre prêté et rendu abîmé. Fuyant ce climat un peu délétère, je me replongeai dans mes études en voyant se profiler les examens de fin d’année. Seul.
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