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Le Boss – suite

Le Boss – suite



— Léa ! Dans mon bureau s’il vous plaît.

Déjà quinze jours que je travaille pour Jean-Yves Varmois et la routine s’est installée. Je repose le combiné, j’ouvre le second tiroir et prends le gel lubrifiant. Je me dirige vers les toilettes sous le regard amusé des autres filles qui travaillent dans ce vaste open-space. Personne n’est dupe, toutes y passent à un moment ou un autre. Comme j’incarne la nouveauté, je suis plus souvent appelée ces jours-ci. Dans l’intimité de l’élégante cabine conçue par un grand designer italien, je me prépare comme il se doit : je retire ma culotte et fais perler une première goutte sur mon majeur, pour l’aider à ouvrir mon anus. Celui-ci, après deux semaines de pratique quotidienne, ne résiste plus très longtemps. Une dose plus conséquente sur deux doigts que j’enfonce, pour bien lubrifier le conduit. Je suis prête. Je remets ma jupe en place par-dessus mes Dim-up et me dirige vers le bureau de mon patron, mes longs cheveux noirs flottant dans mon dos.

Je sais quelle chance j’ai d’être l’assistante directe d’un type de cette envergure. Il est d’une intelligence remarquable, son efficacité dans les affaires est fascinante. Je l’ai vu à l’œuvre sur plusieurs très gros dossiers et il a chaque fois gagné par ipon avec maestria. J’apprends sans cesse à son contact, et je ne le regrette pas. Je ne vais pas vous faire un cours de finance sur les participations croisées, mais croyez-moi, on a affaire à du très haut niveau. S’il ne s’était pas mis dans la tête de planter sa bite dans mes fesses à tout moment, ce premier pas dans la vie active serait tout simplement parfait. Mais si je boitille parfois un peu en rentrant à la maison, je n’ai jamais regretté mon choix : au-delà d’un salaire exceptionnel, ma déformation anale est compensée par ma formation technique. Oui, j’ai l’air cynique d’exprimer les choses ainsi, mais je veux aller loin, à n’importe quel prix. Vous ne me trouvez pas sympathique ? C’est logique, personne ne pense jamais à moi en ces termes. Beaucoup de filles se laissent sodomiser par leur copain juste pour lui faire plaisir. Moi, j’ai aussi une bite dans le cul, mais un objectif beaucoup plus ambitieux. Faire d’un maître mon esclave.

Je pousse la porte matelassée de son bureau. Il est en train de pianoter sur un des quatre ordinateurs ouverts devant lui. J’entends un mail partir.

— On va refuser l’offre des Chinois. On le leur dit demain.
— Je vois. Vous voulez avoir le compte rendu de la réunion de Singapour avant.

Tout en lui parlant, je m’installe à genoux sur le fauteuil destiné aux visiteurs. J’ai moi-même instauré ce rituel. Je relève ma jupe et cambre mes fesses. C’est la seule partie de mon anatomie qui l’intéresse. En quinze jours, il n’a jamais daigné jeter un œil à ma poitrine, dont je suis pourtant fière, et à aucun moment il n’a fait mine de pénétrer dans mon sexe. Il lui arrive de se faire sucer par d’autres, je le sais pour avoir vu la DRH à l’œuvre, mais jamais encore il n’a requis de moi ce service. Je crois qu’il aime le travail spécialisé, et qu’il m’a depuis le premier jour classée dans les culs.

Il m’écarte d’une main et son gland distend sans peine mon muscle anal assoupli par la récente fréquence de l’exercice.

— Bravo Léa, vous voyez où je veux en venir. Si les Australiens bloquent, comme ce sera certainement le cas, on n’aura pas besoin des Chinois.

Il pousse, son sexe coulisse dans mon rectum et trouve un rythme régulier. Il aime donner de l’amplitude au mouvement, sortir presque entièrement pour retourner immédiatement tout au fond. Et nous voilà en train de parler stratégie, impassiblement, alors qu’il m’encule. Au début, il m’était difficile de rester concentrée. Accueillir un sexe d’une pareille taille lorsqu’on est vierge de l’arrière-train ne peut laisser indifférente. Mais je m’y suis habituée. Je peux même dire que d’une certaine manière j’y prends plaisir : Varmois n’est jamais aussi brillant et efficace, professionnellement parlant, que lorsqu’il est en train de me dilater. Manifestement, l’action l’aide à se concentrer et c’est dans ces moments qu’il a ses plus beaux coups de génie. Sans doute une question de chimie organique… Toujours est-il qu’un intellect brillant m’a toujours excitée, mais que bien entendu je m’interdis de le laisser transparaître.

Pour une fois, le cours de la conversation dévie.

— Vous êtes satisfaite de votre poste ?
— J’apprends beaucoup.
— Vous ne ressentez jamais rien lorsque je vous encule ?
— C’est une question d’ordre privé à laquelle je ne tiens pas à répondre.

Je me projette en spectatrice. Étrange échange, alors que je suis en train de me faire sodomiser.
Sans rien changer à son rythme, Varmois a un petit rire.

— J’ai entendu toutes sortes de gémissements, dans ce bureau. Mais j’ai rarement trouvé une collaboratrice de votre trempe, Léa. Votre attitude me plaît beaucoup. Comment la qualifier exactement ? Une… passivité attentive. Vous êtes une recrue de grande valeur.
— Merci Monsieur.

Je souris intérieurement. Je suis un peu surprise par ce que je prends comme un compliment. Je ne suis pas une spécialiste des relations atypiques, mais je devine la voie que devrait suivre notre binôme et j’en fausse déjà la trajectoire. Au premier regard apparaissent un mâle dominateur, une femelle soumise. A-t-il compris que la docilité n’est pas dans ma nature ? Sans doute, il est trop malin pour qu’il en soit autrement. Il sait que je veux lui devenir indispensable, acquérir suffisamment de pouvoir pour faire basculer les rôles. Un pouvoir que je gagne en lui tendant mon cul et en le laissant s’y répandre quotidiennement, comme je lui offrirais une ligne de coke jusqu’à ce qu’il ne puisse plus décrocher.

Malgré son approche de la cinquantaine, Varmois reste un sportif. Il me pilonne comme on fait un jogging, régulièrement et sans effort. Il peut continuer sur ce rythme longtemps. La seconde séance avait été interminable ; il était resté plus de trois quarts d’heure à aller et venir dans mon anus, comme pour tester ma résistance. Je n’avais rien montré de la douleur due à l’irritation qui montait. Le soir, je m’étais enduite de pommades apaisantes, mais il m’avait de nouveau enculée dès mon arrivée au bureau, le lendemain matin à neuf heures, et avait recommencé juste avant la pause du déjeuner, presque aussi longuement. J’eus ce jour-là le feu au cul, au sens propre. Les muqueuses de mon rectum ne supportaient plus le contact de sa queue ; j’avais l’impression qu’on me labourait avec un fer porté au rouge. Pourtant, stoïque, j’étais restée impassible, et je l’avais senti frustré. Il attendait de moi une protestation, voire un refus ; je ne lui avais rien offert de tel. Je restais quoi qu’il arrive, Léa Lomont, la longiligne brune aux cheveux jusqu’aux reins, glaciale et distante, faisant mine de ne même pas remarquer qu’un sexe de belle taille me pilonnait le fondement. Les deux jours suivants, il m’avait laissée en repos. J’en avais presque été frustrée. J’aurais voulu lui montrer à quel point je suis forte et indifférente à ses saillies. Mais le suis-je ?

La séance du jour commence à durer. Nous avons dépassé la demi-heure. Va-t-il de nouveau pousser ma docilité à ses limites ? Non, il s’extrait complètement, sans avoir terminé. Je reste immobile. Je sais qu’il aime regarder mon anus se refermer lentement lorsqu’il en sort. Sa main passe à côté de moi, att**** le téléphone.

— Mademoiselle Ekhart ? Dans mon bureau s’il vous plaît !

L’ordre que chacune d’entre nous reçoit régulièrement a été lancé d’un ton détaché. Jamais depuis le premier jour, celui où il s’est déversé dans la gorge de notre belle DRH sur le retour, il n’avait convoqué une autre fille en ma présence. Lucie Ekhart travaille à la compta, à l’étage en dessous. Je la range dans les jolies dindes sans intérêt. Blonde à la peau très pâle, de taille moyenne, un très joli minois, une poitrine qu’on devine opulente, et sous une taille fine un cul agréablement moulé surmonte deux jambes que les hommes doivent souvent avoir envie d’écarter. Pour moi, elle fait partie du petit personnel, un de ces rouages indispensables mais guère valorisants qui permettent à la boîte de tourner. Je suis surprise. Je n’imaginais pas que Varmois se tapait aussi des filles à l’intellect aussi succinct. Peut-être l’ai-je surestimé, ou plutôt me suis-je surestimée en me fantasmant comme faisant partie d’une élite. On frappe timidement à la porte.

— Entrez, Mademoiselle Ekhart.

Varmois n’a pas même pris la peine de refermer son pantalon et c’est bite au vent qu’il l’accueille. Elle porte un jean et un petit chemisier un peu cheap. Je suis toujours à quatre pattes sur le fauteuil, le cul tendu vers l’extérieur, mais il m’a fait pivoter légèrement et je peux observer son nouveau jeu. La petite secrétaire-comptable garde les yeux baissés dans une attitude modeste. Elle sait très exactement ce que son patron a en tête. Son regard, après m’avoir balayée un instant, est vissé sur la braguette de Varmois d’où sort ce vit imposant que nulle d’entre nous n’a jamais vu au repos. Elle affiche une humilité qui m’insupporte. Serais-je tout simplement jalouse de sa présence ?

— Il y a longtemps que nous n’avons pas eu un petit entretien, n’est-ce pas Lucie ?
— Non Monsieur. Enfin, oui Monsieur.
— Baissez votre jean jusqu’aux genoux, Lucie. Non, pas le string. Gardez-le. Certaines pièces de tissu accroissent de façon intéressante le potentiel érotique d’une situation, celle-ci en fera partie.

Elle s’exécute sans ciller et s’exhibe au centre de la pièce, son jean tire-bouchonné sur les genoux. Elle porte un joli string de dentelle blanche, plutôt transparent. Un mignon petit truc de chez Aubade, à vue de nez.

— Montrez-nous maintenant votre poitrine. Se maintient-elle toujours avec la même vaillance ?
— Bien sûr Monsieur !

Quelques boutons pour défaire le chemisier, et le soutien-gorge apparaît, assorti au string. Sans marquer d’arrêt, elle le défait d’un tour de poignet assuré. Deux seins beaucoup plus gros que je ne l’aurais imaginé apparaissent, masses blanches et fermes, naturelles sans aucun doute, dont la lourdeur est compensée par de minuscules aréoles roses haut placées. Sa peau au grain très fin lui donne l’air d’une poupée de porcelaine. Elle garde les yeux baissés. Empotée, elle ne sait que faire du chemisier et du soutien-gorge que, sans s’en rendre compte, elle tord dans ses mains.

— Léa, comprenez-vous maintenant pourquoi mademoiselle Ekhart fait partie du personnel de notre société ?

J’acquiesce.

— Sans aucun doute.

Varmois avait manifestement affecté à chaque employée une tâche. Il m’avait choisie pour mon cul, j’étais son enculée. Sophie Bertin, la DRH, était la bouche. Lucie Ekhart possédait une poitrine exceptionnelle, et l’image du sexe de Varmois coulissant entre ses deux globes s’était immédiatement imposée à moi : avec elle, il jouait au notaire. J’imaginai le sexe de Varmois coulissant entre ses seins lourds jusqu’à ce qu’un jet saccadé vienne frapper le doux visage consentant.

— Quel a été l’objet de notre dernière entrevue, mademoiselle Ekhart ?
— Vous… avez… fait votre truc et puis dit que c’était la dernière fois que vous aviez besoin de moi, Monsieur Varmois.
— J’ai dit « de cette façon » ! Vous tronquez la fin de ma phrase. La citation exacte est « C’est la dernière fois que vous me servirez de cette façon, Lucie ». Il est temps maintenant de développer votre potentiel. Savez-vous que j’ai sodomisé mademoiselle Lomont quelques minutes à peine après qu’elle ait pour la première fois pénétré dans ce bureau ? C’était pour elle une chose nouvelle, et elle n’en a manifesté aucune émotion particulière. Cette pratique est devenue quotidienne. Léa, comment décririez-vous votre ressenti à mademoiselle Ekhart ? Êtes-vous indisposée par cette pratique ? Y trouvez-vous du déplaisir, ou au contraire de la satisfaction ?

Décidément, Varmois tente une manœuvre de plus pour me faire parler, alors qu’il sait que je me refuse à tout commentaire. Je ne l’ai jamais vu si direct, à la limite de la maladresse stratégique. Ça ne lui ressemble guère. Un faux pas ? Possible, mais je n’y crois pas. Cet immense manipulateur lance probablement quelques cartes pour détourner l’attention, je dois rester prudente. Ne jamais rien laisser transparaître, rester fidèle à mon mode de conduite.

— Je ne tiens pas à m’exprimer à ce sujet, Monsieur Varmois.
— Que pensez-vous de la sodomie, Lucie ?
— Bin, je ne sais pas trop, Monsieur. J’ai l’impression que ce n’est pas très propre.
— Lucie, positionnez-vous derrière mademoiselle Lomont et entrez trois doigts dans son anus. Oui, trois, directement, sans crainte, cela n’excède en rien sa capacité.

La petite secrétaire-comptable passe derrière moi. Je suis assez troublée, et pour plusieurs raisons. En premier lieu, je n’ai jamais eu d’expérience homosexuelle. Non pas par choix ou par effet d’un quelconque rejet, je n’en ai simplement jamais eu l’occasion. Seconde chose, qui m’ennuie plus, je ne suis plus le jouet exclusif de Jean-Yves Varmois. Une petite dinde pour qui je n’ai qu’indifférence va enfoncer ses doigts dans mon cul, et je m’en sens offusquée. Varmois cherche-t-il à m’humilier ? Il sait très bien que j’accepte avec flegme le rôle de réceptacle qu’il m’a assigné, mais parce qu’il s’agit de sa queue. Celle d’un homme dont j’admire les capacités intellectuelles. Mais l’idée que quelqu’un d’autre puisse avoir la moindre forme d’ascendant sur moi me révulse, même si de toute évidence il demeure le maître du jeu. Va pour les trois doigts, mais les secondes suivantes seront déterminantes. Si sa prochaine demande me déplaît, s’il veut faire de moi la chose de cette fille, je me relève et je m’en vais.

Et en plus cette conne maladroite tremble et m’érafle avec ses ongles longs. La colère monte. Elle m’a mis trois doigts mais semble paniquer.

— C’est pas un peu beaucoup, trois ? J’ai peur de vous faire mal, Mademoiselle Lomont !

Seul mon silence agacé lui répond. Varmois, lui, l’encourage à fourrager dans mes entrailles.

— Allez d’avant en arrière, plus vite… Vous voyez Lucie comme mademoiselle Lomont est souple ? Comme son cul se distend sans peine ? Et lorsque vous vous retirez, il se rétracte lentement en un petit point que l’on croirait infranchissable. Une remarquable tonicité musculaire. J’espère que vous saurez acquérir la même.
— Moi ? Je croyais que c’était ma poitrine qui vous plaisait !
— Les choses évoluent, Lucie, le monde tourne chaque jour. Vous tournerez-vous également ?
— Je ne sais pas ! C’est qu’il y a mon fiancé… Lui aussi, il a voulu le faire comme ça, mais je ne l’ai jamais laissé. Alors lui dire non à lui pour vous dire oui, ça serait pas trop correct…
— Considérez la chose autrement. Avec un peu d’expérience, vous aurez une belle surprise à lui faire. Il ne peut qu’en être enchanté.

Je suis étonnée que Varmois lui porte autant de sollicitude. Avec moi, il a été foutrement plus direct ! Est-ce mon attitude, exsudant le mépris et l’indifférence, qui a déterminé le type de relation qui s’est instaurée entre nous ?

— Alors, que faisons-nous Lucie ?
— Bin si vous dites que c’est pas sale…

Elle m’exaspère au plus haut point, je ne peux plus me contenir. Je me relève du fauteuil sur lequel j’étais toujours à quatre pattes, je rabaisse ma jupe d’un geste sec et me plante face à elle. Mon visage est de marbre, face au sien. Elle cultive une humilité candide mais ses émotions transparaissent. Ses joues sont rouges de désir et d’excitation, son regard ne trompe pas. Elle biche à jouer les candides et ce crétin de Varmois s’y laisse prendre. Elle me fait honte. Comment un être humain peut-il se laisser aller à une telle démonstration de ses émotions ? N’a-t-elle donc aucun respect d’elle-même ? Avant que j’aie pu y réfléchir, le coup part. Une grande claque sur la joue droite. Sa peau porte la marque de mes doigts.

Varmois contrarié att**** mon bras et le tord pour m’amener face à lui.

— Mademoiselle Lomont vient de commettre une faute grave. Si vous désirez déposer une plainte, je vous soutiendrai, Lucie. Léa, je désapprouve totalement ce comportement. Je ne supporterai aucune v******e ici. Lucie, vous pouvez vous retirer.

La petite secrétaire caresse doucement sa joue avec un sourire qui ne me dit rien de bon.

— J’ai envie de rester, Monsieur Varmois. Mais elle fera ce que je lui dirai ?
— Après ce geste déplacé, nul doute que mademoiselle Lomont aura à cœur de se faire pardonner.
— Alors je veux qu’elle me prépare.

Et me voilà de nouveau soumise, à cause de ma connerie et de mon impulsivité. La petite secrétaire nue jusqu’à la taille, son jean aux genoux, me tend ses fesses comme Marie-Antoinette attendant une servante. Je reste immobile, inflexible. Varmois me fait un signe qui ne prête pas à confusion. Il a pris son sexe toujours tendu à pleine main et se branle doucement. La situation semble l’exciter assez.

— C’est… pour mon fiancé que je le fais.
— Bien sûr, Mademoiselle Eckhart, nous n’en doutons pas.

Cachant mon exaspération, je pousse délicatement sur le dos de la petite blonde et l’amène à écraser son buste sur le bureau, les jambes droites, le cul en l’air. Je baisse son jean jusqu’aux chevilles afin de pouvoir un peu lui écarter les jambes. Elle a un très joli postérieur, d’un blanc parfait. J’écarte l’élastique du string pour apercevoir une rosette claire et une remontée de légers poils blonds autour des grandes lèvres hermétiquement closes, à moitié tenues par le tissu si fin qu’il n’arrête pas le regard. Lucie Ekhart semble ne pas s’épiler entièrement. On peut le comprendre, quelques poils blonds, presque transparents, n’ont pas l’effet repoussant que peut avoir une toison brune et fournie. Je suis troublée : ces fesses magnifiques et la fente que je devine m’attirent. Si je cédais à mon impulsion, j’y porterais la bouche, je lécherais cette petite chatte que je devine douce et tendre. Comme je le disais, je n’ai jamais eu d’expérience homosexuelle. Manifestement c’est un tort : je me découvre des dispositions insoupçonnées.

Mais bien entendu je dois rester une machine froide. Varmois serait certainement excité de nous voir nous rouler sur sa moquette, mais j’y perdrais l’ascendant que je suis en train de péniblement gagner sur lui, jour après jour. Non, je vais lui préparer Lucie Eckhart, comme ma position d’assistante le suggère. Je ne me permettrais pas d’ouvrir le tiroir où je sais qu’il range son lubrifiant, il faut donc procéder autrement. Sans le baisser, j’écarte largement le string. Malgré l’envie que j’ai de promener ma langue sur le petit trou que je maintiens en évidence, je me contente d’y laisser couler, de haut, un long filet de salive. Je la récupère du doigt et la guide sur l’anus. J’ai appris comment préparer mon cul à la pénétration, et c’est instinctivement, sans réfléchir, que j’applique ces gestes à une autre. Un doigt. Encore de la salive. Deux doigts maintenant, sans cesser de cracher dessus. Un coup d’œil latéral : Varmois ne dit rien. Souriant, assis sur un coin du bureau, il flatte lentement sa bite de longs mouvements tranquilles.

La secrétaire attend maintenant avec ce qui ressemble à de l’impatience. C’était bien la peine de faire tout ce cinéma à propos de son fiancé… Elle m’énerve ! Tout semblant de douceur me fuit et c’est sans plus de précautions que je l’encule de deux doigts, vigoureusement. Et sans prévenir, j’y glisse un troisième. Elle laisse échapper un petit cri de surprise. Je plante le trio loin dans son fondement. Coincée sur le bureau, elle se tortille en poussant de vifs soupirs qui ne prêtent pas à confusion. Mademoiselle a des dispositions naturelles pour les plaisirs rétrogrades.

Comme pour la rappeler à l’ordre, je lui administre une tape sur la fesse. Elle gémit d’aise. Je m’enhardis avec une seconde, plus marquée. Puis une autre, et encore une autre. Malgré moi, je réalise que je commence à être très excitée. J’ai oublié Varmois, j’ai oublié le bureau, je me déchaîne sur ce cul blanc que je fesse et dans lequel je plonge mes doigts frénétiquement. Lucie Eckhart m’encourage de puissants mouvements de bassin. Je distends son anus en joignant un quatrième doigt qui est immédiatement absorbé. Rageuse, je voudrais y glisser mon poing entier mais je me retiens.

Je réalise que Varmois n’est plus sur le bureau, je ne le vois plus. Je sens sa main qui se glisse sous ma jupe, remonte à l’intérieur de mes jambes. Et arrivée au dernier bombé avant la plongée vers l’aine, sa main glisse sur un liquide chaud et humide. Je ne m’en étais pas rendu compte, mais je mouille comme une éponge saturée. Il presse sa main contre ma chatte et la ressort trempée. Il passe sur le côté et je vois son visage sourire. Il sait parfaitement dans quel état je suis. Il a lu en moi et son exploration ne devait rien au hasard. Il sait que quelques pressions de sa main sur mon coquillage, une remontée pour effleurer mon clitoris et je partirais dans un orgasme incontrôlable. J’en suis mortifiée. J’en oublie la petite comptable. Varmois est de nouveau le maître incontesté du jeu. Il m’écarte doucement, mes doigts se retirent de l’anus palpitant de la secrétaire.

Varmois est maintenant derrière Lucie Eckart, positionnant son gland entre les jolies fesses encore rouges de la fessée. Le string est repoussé sur le côté, emprisonnant sa motte et libérant son œillet. Le jean de la secrétaire est sur ses chevilles, entravant ses mouvements.

— Mademoiselle Lomont a eu la bonté de commencer à vous préparer, mais je crains que sa salive ne constitue pas un lubrifiant suffisant. Cependant, il semble que Mademoiselle Lomont ait elle-même secrété ce dont nous pouvons avoir besoin.

Rouge de honte, je ne comprends qu’à moitié ce qu’il dit.

— Léa, soyez assez aimable pour retirer vos chaussures et monter sur mon bureau. Installez-vous face à moi, jambes ouvertes, accroupie en appui, comme à califourchon sur la croupe de Mademoiselle Ekhart. Posez vos mains sur mes épaules pour garder votre équilibre. Rapprochez-vous encore un peu, penchez-vous, que votre sexe soit juste au-dessus de la raie de ses fesses. Sentez-vous, Mademoiselle Ekhart, ces quelques gouttes tièdes qui tombent sur votre anus ? Elles sont l’expression de l’émotion que vous avez procurée à Mademoiselle Lomont. Elles vont vous aider à m’accueillir maintenant.

Promenant son gland dans la raie de la jeune fille, il enduit le bout de son sexe de mes coulées et pousse contre son anus. La fille tressaille et lâche un feulement. En équilibre précaire, je n’ose pas bouger. En regardant vers le bas je vois le bombé de mon sexe, et juste en dessous le vit qui s’enfonce. Bien que l’ayant souvent subi, c’est la première fois que j’assiste au spectacle. Une bite si large qui distend un petit cul blanc, c’est incroyable. Elle rentre jusqu’au fond et commence son classique va-et-vient alors que la secrétaire soupire sans retenue. Je suis aux premières loges, à moins de cinquante centimètres, et je ne peux détacher le regard de ce mouvement obscène. J’en suis à me demander comment il est physiquement possible de faire rentrer un tel truc dans un fessier. Debout derrière Lucie, Varmois a son visage à quelques centimètres du mien. C’est moi qu’il regarde, moqueur.

Il ressort sa queue de la secrétaire et lui tapote les fesses de son gland.

— C’est encore trop sec pour que nous soyons parfaitement à l’aise. Nous allons donc chercher la cyprine à sa source.

Se hissant sur la pointe des pieds, il vient promener son gland sur mes grandes lèvres. Le contact est électrique, j’ai un mal fou à me contrôler. J’ai une envie folle qu’il me pénètre, qu’il me fasse jouir, mais je me l’interdis. Il le sait et en joue.

— Il faut humecter toute la longueur.

Avec une grande douceur il entre dans mon con imberbe et lentement vient s’y ficher jusqu’à la garde. C’est la première fois qu’une simple pénétration me fait un tel effet. Mes jambes tremblent un peu ; je maintiens les mâchoires serrées. Je ne lui donnerai pas la satisfaction d’avoir un orgasme devant lui. Il plonge son regard dans le mien.

— Vous êtes inhabituellement troublée, Léa. Se pourrait-il que vous puissiez trouver quelque ravissement dans cet exercice ?

Je suis incapable de répondre. Il ressort aussi lentement qu’il est entré et fait mine de récupérer les dernières gouttes traînant sur mes lèvres, remontant jusqu’à tapoter de son gland mon clitoris sur lequel il insiste. C’est trop. La vague de l’orgasme le plus puissant que j’aie connu jusqu’ici déferle sur moi, mes jambes tremblent, tout mon corps est secoué. Je mords mes lèvres et parviens de justesse à garder le silence.

Varmois n’est pas dupe, il arbore un haïssable sourire de vainqueur et replonge sa queue dans le rectum de la secrétaire. Je veux qu’il arrête avec cette fille ! Après quelques secondes de concentration, je parviens à contrôler ma voix.

— Le compte rendu de Singapour a dû arriver, Monsieur. Il faut répondre avant la fermeture de la bourse de Tokyo si on ne veut pas d’incidence sur le marché.
— Qu’en dites-vous, Lucie ?
— Je… je ne sais pas, Monsieur. Je… j’étais distraite.

L’imbécile ponctue chaque mot de petits soupirs d’aise. Elle n’a rien pu remarquer de ce qui s’est passé au-dessus d’elle.

— Ah, tiens ? Et pourquoi ?
— Ce que vous me faites, Monsieur.
— Et que vous fais-je ? Dites-le ?
— Vous… vous… me prenez, Monsieur.
— Et de quelle manière ?
— Par derrière, Monsieur. Mais ce n’est pas bien d’en parler… Ohhh…
— Donc, je vous prends par derrière. Il y a un mot pour ça. Que peut-on dire que je fais, Lucie ?
— Vous me… sodomisez, Monsieur.
— Ce n’est pas ce que je veux entendre, vous le savez.

Il termine chaque phrase sur un coup de reins et s’adresse à la pauvre dinde avec des intonations bienveillantes.

— Vous m’enculez, Monsieur !
— Bien, dites-le encore.
— Vous m’enculez ! Vous m’enculez !
— Alors, trouvez-vous ça désagréable ?
— Oh non Monsieur.
— Ou sale peut-être ?
— Je ne… sais pas, Monsieur. Mais c’est pour mon fiancé, alors hein, ohhh…
— Vous êtes heureuse d’être enculée ?
— Je… oui Monsieur.
— Allons, dites-le !
— J’aime être enculée, Monsieur !
— C’est donc agréable, ma queue dans votre petit trou !
— C’est… pas comme d’habitude mais je… je ne sais pas comment dire… c’est fort !
— Des regrets, Lucie ?
— Oh non Monsieur !

Et en effet, Lucie Ekhart flotte dans un océan de plaisir. L’imbécile va jouir, le sexe de son patron fiché dans son cul. Elle respire de plus en plus rapidement et s’effondre comme un tas de chair qui s’abandonne bruyamment.

— Oh oui ! Ouiiiii !

Je descends du bureau. Je n’éprouve que de la commisération pour cette pauvre fille incapable de prendre son pied avec décence. Elle beugle comme une mauvaise actrice de porno, j’en ai honte pour elle. En même temps, pour être honnête, je dois reconnaître une pointe de jalousie. Elle a su atteindre dès sa première sodomie le plaisir anal, alors qu’après quinze jours de pratique intensive je n’ai jamais rien ressenti de ce côté-là. Elle tressaute sur le bureau, secouée de spasmes, un crétin de sourire béat sur le visage.

Et alors que je la regarde, je n’ai qu’une pensée en tête : Varmois a-t-il déchargé en elle ? Jalousie encore : je veux désormais que ce soit avec moi qu’il se libère, en moi qu’il jouisse. Et je réalise l’étendue de son génie manipulateur. Non seulement il m’a soumise à ses désirs, mais il m’a rendue accro à son plaisir. Je devrais m’en moquer, voire être soulagée qu’il se finisse dans un autre cul. Et pourtant non ; instinctivement, a****lement, je considère maintenant sa queue comme ma propriété. Et c’est avec soulagement que je le vois sortir de l’anus béant et pulsant de la secrétaire, toujours aussi raide, manifestement insatisfait.

Sans un mot ni un signe de sa part, je reprends ma position à quatre pattes sur le fauteuil, le cul tendu, et j’attends. Le temps me semble long. Viendra-t-il ? J’en meurs d’envie. Il ne s’agit pas de désir physique, je veux juste être celle en qui il trouve son plaisir. Je veux lui être indispensable.

Enfin je le devine arrivant derrière moi. Sans un mot il m’encule et se plante profondément. Quelques mouvements durs, puis il ressort, toujours impavide.

— Vous m’avez déçu, Léa.

Il retourne dans le cul blanc de la secrétaire et s’y fiche une dernière fois. Je vois sa queue tressauter et j’imagine les longs jets qui viennent frapper les parois de ses intestins. Ce n’est pas moi, Léa Lomont, qui l’ai fait jouir. J’en suis mortifiée. À côté de nous, Lucie reprend à peine ses esprits. Elle tente de remonter son jean mais Varmois l’en empêche.

— Léa, allongez-vous par terre, sur le dos. Mademoiselle Eckhart a mérité une récompense pour vous avoir pardonné votre geste déplacé.

Ne comprenant pas ce qu’on attend de moi, je prends position, gisant sur la moquette, visage tourné vers le plafond. Qu’est-ce que Varmois a en tête ? Il fait signe à la petite secrétaire.

— Lucie, votre rectum est plein de mon sperme, mais je ne souhaite pas qu’il aille se perdre dans les toilettes. Venez vous accroupir au-dessus du visage de mademoiselle Lomont et écartez bien vos fesses.

La garce a très bien compris son idée. Souriante, elle prend position, genoux pliés et fesses en arrière largement écartées et place son anus juste au-dessus de mes lèvres. L’idée me déplaît, mais je n’en montre rien. Mimant une immonde défécation, elle va en quelque sorte éjaculer dans ma bouche.

— Soyez une gentille fille, Léa. Passez votre langue sur l’anus de mademoiselle Eckhart afin qu’il se détende et se rouvre naturellement. Et ouvrez bien la bouche. Lucie, poussez un peu…

La longue coulée de foutre chaud ressort de son fondement et, penchée en avant, elle regarde le liquide s’écouler dans ma bouche grande ouverte.

— Il en reste, Léa. Nettoyez bien le cul de mademoiselle Eckhart. Vous êtes son obligée et elle est fort aimable de vous accorder sa bienveillance.

Je glisse à contrecœur ma langue dans les plis de son anneau qui s’entrouvre sur une dernière coulée. Sans doute certaine de s’être entièrement vidée, elle se redresse et rajuste son jean. Varmois a refermé son pantalon. Je me relève, la bouche pleine d’un sperme qui a transité par les boyaux de cette fille que je méprise. Varmois me toise. J’ai envie de lui recracher sa semence à la figure. Il me fixe sans ciller. Le silence s’éternise. Je sais ce que je dois faire et le menton haut, les joues en feu, j’avale avec dégoût. La petite dinde n’a pas perdu une miette de la scène.

— Merci mademoiselle Eckhart. Je suppose que vous demanderez désormais à votre fiancé de vous sodomiser régulièrement. Outre le plaisir que cela semble vous procurer, nous gagnerons du temps de préparation la prochaine fois. Il serait bon que vous vous assouplissiez afin que mademoiselle Lomont puisse bientôt aller au bout de ce qu’elle avait envie d’entreprendre.

Lucie Eckhart se retire avec un regard interrogatif, mais n’osant poser de questions. De quoi son patron voulait-il donc parler ? Je reste seule avec Varmois qui reprend place derrière son bureau.

— J’ai bien noté que vous vous êtes abstenue à regret d’enfoncer toute votre main dans le rectum de cette jeune femme. Je vous remercie de cette retenue ; malgré des dispositions évidentes, mademoiselle Eckhart n’est pas encore prête pour ce jeu. Il nous reste moins d’une demi-heure avant la fermeture du marché de Tokyo. Je veux un mémo sur la réunion de Singapour dans dix minutes.

Je n’ai pas passé une très bonne journée. J’ai au sens propre un goût amer dans la bouche. Mais Varmois a raison, on peut tout à fait se passer de la participation des Chinois. Et, de mon point de vue, des blondes.

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