Depuis le lycée, j’ai toujours fantasmé sur mes profs, surtout ceux qui étaient plus tout jeunes, qui avaient dans la cinquantaine. Me donner à un homme mûr bien viril, c’était l’expérience sexuelle la plus extrême que je pouvais imaginer. Mais pendant plusieurs années, je n’ai jamais pensé à le faire pour de vrai. Ça m’arrivait que des hommes mûrs me matent ici et là, mais même si ça m’excitait, j’avais trop peur et trop honte.
Et c’est justement la peur et la honte qui rendaient l’envie plus pressante. Au moins jusqu’à un certain point, plus on transgresse les limites, plus la jouissance est intense. Mais je n’aurais jamais supporté qu’on me voie avec un homme qui aurait pu être mon père, même dans un bar ou un sauna.
De même, si j’ai déjà eu pas mal de mecs, j’ai toujours trouvé que ça manquait un peu de sensations fortes. J’ai souvent eu envie me faire prendre bestialement comme dans un film X, de me faire totalement subjuguer par un homme. Mais j’aurais eu honte que mes partenaires ou mes copains le sachent et qu’ils me trouvent glauque. Alors me faire dominer sexuellement par un homme mûr est longtemps resté mon obsession secrète.
Jusqu’au jour où sur le net, un homme me branche, correspondant exactement à mon fantasme maudit. Le pseudo est en lui-même tout un programme : « Mûr et dur ». Le type dit avoir 55 ans, être costaud, poilu et dégarni et rechercher un minet soumis pour baise hard. Je ne sais pas si c’était un mytho, j’ai un peu peur de tomber sur un tordu, mais la curiosité me taraude. Et à ce moment-là, je me dis qu’il ne faut pas laisser passer cette chance. Il me convoque à un rendez-vous vers 22h, place des Victoires.
La place illuminée est magnifique le soir, mais il n’y a pas grand monde, alors je n’ai pas de mal à le reconnaître. Il correspond à la description qu’il a donnée. Mais quand je le vois, il me fait peur. Il est vêtu de sombre et passe devant moi l’air sévère. L’idée d’un contact physique intime avec un homme de cet âge, en plus aussi peu avenant, me paraît folle, irréelle, mais je suis comme hypnotisé. J’ai une boule au ventre. Il tourne plusieurs fois autour de moi comme une bête de proie et doit me trouver à son goût car il finit par s’arrêter et me dire « Par ici ».
Je le suis dans un élégant immeuble ancien dont l’entrée donne sur une ruelle voisine. Nous prenons l’ascenseur en silence, j’ose à peine le regarder. Puis il me fait entrer dans un appartement pratiquement vide. Pas de meubles, juste de la moquette, quelques chaises et une armoire avec un grand miroir. Il y aussi une lampe sur pied qu’il allume. Elle éclaire mal, mais on voit très bien avec l’éclairage de la place, les rideaux et les volets n’étant pas fermés.
Il ne manquait plus que ça. S’envoyer en l’air devant les fenêtres sans même tirer les rideaux, alors qu’on pourrait presque nous distinguer de dehors dans la pénombre, ça m’exciterait sûrement en temps normal. Mais là, me faire dominer sexuellement par un type patibulaire qui a plus du double de mon âge, dans un appartement abandonné, ça me fait flipper. Il ne me laisse guère le temps de réfléchir. À peine entrés, une fois nos manteaux accrochés, il m’ordonne aussitôt d’un ton sévère :
— Déshabille-toi. Garde juste ton slip et tes chaussettes, et mets-toi à genoux, les mains sur la tête.
Je m’exécute, la gorge serrée, pendant qu’il me regarde, inflexible, les sourcils froncés. En quelques instants, je suis nu à peu de chose près, pendant que lui est resté tout habillé. Je suis en position de totale soumission face à ce monsieur imposant. Ses grosses mains se posent sur moi et me palpent, puis il att**** mes tétons entre ses doigts et les pince. Ils se durcissent.
— Ouvre la bouche. Donne-moi de la salive.
Il humecte mes tétons dilatés avec ses doigts mouillés. C’est radical. J’ai envie de geindre, mais je me retiens. À genoux et les mains sur la nuque, je suis déjà complètement offert. Une chaleur envahit mon bas-ventre et l’appréhension du début se mue en une excitation violente qui monte inexorablement. Je sens mon slip enfler, mon anus se contracter et ma respiration s’accélérer. Debout devant moi, le monsieur en costume et cravate reste impassible, et me susurre des cochonneries sur un ton tranquille, promenant négligemment un doigt dans ma bouche.
— T’as tes petits seins qui bandent… Tu vas faire la salope, hein? Tu vas faire tout ce que je te dis?
Il m’agrippe la tête et la plaque sur son entre-jambe. Je sens son sexe gonfler au travers du pantalon.
— Allez, sers-toi un peu de tes mains. Tâte-moi le paquet. Dégrafe ma ceinture et descends ma braguette. Fais-moi bander bien dur.
D’une main il me maintient la tête et de l’autre il continue de me titiller les tétons. Je m’apprête à défaire mon paquet cadeau. Le bruit de la boucle, le bref bourdonnement de la braguette me donnent l’impression d’ouvrir la porte de l’enfer. J’avance mes mains hésitantes dans la tiédeur moite de son entre-jambe. Elles devinent clairement les contours de sa queue déjà bien raide dans son slibard.
— Fourre tes mains dans mon slip et malaxe-moi les fesses.
Je m’exécute, assez intimidé d’empoigner les fesses d’un monsieur d’âge mûr que je ne connais que depuis un quart d’heure. Si on peut appeler ça connaître… Je fais glisser son slip vers le bas, découvrant une bite énorme qui me bondit à la gueule. Il la frappe contre mes joues avec un bruit mat. Il bande comme un taureau. Son regard est de plus en plus menaçant. Mais je ne me sens plus en danger. Je sais ce qui m’attend : du sexe bien hard, du vrai. C’était ce que je voulais. Petit-à-petit, il se met à parler plus fort et ses exhortations sont de plus en plus crues.
— Elle te plait ? Renifle-la. Ça sent bon la grosse bite! C’est de la bonne, ça, hein? Allez, prends-la dans tes mains! Dis lui bonjour à ma queue! Tu sais que tu vas pas tarder à te la prendre dans la gueule, hein, tu le sais, ça?
C’est sûr, ça a l’air bien parti pour. Je frotte mon visage contre cette colonne de chair ferme et j’en hume le parfum. Ça fleure bon l’odeur de mâle, ça sent fort comme un fromage bien fait. J’en prends une bonne bouffée tout en lui soupesant les bourses. Il me fourre le nez dans son entre-cuisse qu’il me fait lécher des deux côtés. La chair y parait d’autant plus fine que sa peau est épaisse. Une goutte de sperme lui perle déjà au bout du gland, et il gémit de sa voix de basse.
— Oh oui… Caresse-moi les couilles. C’est ça, passe bien tes doigts dans mes poils. Moi, je vais me mettre à l’aise…
Il retire sa cravate, dégrafe ses boutons de manchette, puis défait un à un les boutons de sa chemise. Dessous, il porte un marcel qui laisse apparaître son gros ventre et son torse poilu. Il se déchausse, enlève son pantalon, puis baisse son slip à mi-cuisses, et me présente impérieusement sa trique, tout en gardant aux pieds ses longues chaussettes noires à élastique. Ça m’excite grave.
Je m’avance pour engloutir sa pine massive brandie comme un sceptre, mais il me retient rudement de ses grosses poignes, en me tirant les cheveux vers l’arrière, tout en me giflant avec sa bite pour punir mon impatience.
— Non mais ! Tu la suceras quand je te le dirai. On a tout notre temps, et pour pomper, ça, crois-moi, tu vas pomper. Pour l’instant, tu va commencer par la lécher bien comme il faut, de bas en haut. Ouvre la bouche et fais claquer ta langue, comme bonne salope. C’est bien. Maintenant, tu prends ma queue dans tes mains et tu la fais coulisser entre tes doigts. Passe bien ta langue sur mes couilles. Voilà, comme ça, plus haut, jusqu’à la base du gland. Allez, astique-la, c’est bon. Tu sens comme elle est grosse ? Tu sens comme elle est dure ?
Oui, je sens comme elle est chaude et épaisse. Et ses conseils d’aîné sont sages : je lèche avec application le dessous de sa bite et j’en ai déjà le goût corsé en bouche, en guise d’apéritif. Je lèche de haut en bas comme une sucette et darde ma langue.
— Mais c’est que tu me files la trique! Ah, putain, je bande ! Déculotte-toi, pour la peine. Ta petite queue est bien droite… Tourne-toi, écarte tes fesses, et fais-moi voir ton petit trou. Ondule bien du cul et gémis, excite-moi. Toi, je sens que tu vas passer à la turlutte.
Ses ordres viennent à point, je commençais à me sentir très serré dans mon slip et je m’en libère pendant que lui aussi fait valser le sien. Adieu pudeur, que ça fait du bien de pouvoir enfin écarter les cuisses et bander sans entraves ! Ce vieux singe me met en rut, je me mets à quatre pattes en miaulant comme une chatte en chaleur. Je m’en fous maintenant qu’il ait cinquante-cinq ans, qu’il soit moche, bedonnant, presque chauve et couvert de poils ; et même pire, j’adore ça ! Tout ce qui compte, c’est de me gorger de sa virilité brute, de sentir sa pine juteuse fièrement dressée remplir tour à tour à ras bords mes deux orifices.
— Tu la veux ma grosse quéquette ? T’as envie d’y goûter ? Montre-moi comme t’en meurs d’envie. Demande la bite ! Tu la veux, hein?
– Oh oui, oui, je veux la bite!
-Eh ben tu l’auras bien méritée. Tiens, ouvre grand la bouche et regarde-moi bien dans les yeux. Tu vas me tailler une pipe dans les règles de l’art. On va voir ce que tu sais faire. Allez maintenant, à la suce !
D’une main il m’empoigne par les cheveux et de l’autre il introduit lentement son gland entre mes lèvres, puis la hampe, jusqu’à ce que je sente les poils de ses couilles me chatouiller le menton. Puis il retire lentement sa queue, pour me la rentrer à nouveau un peu plus profond en me tripotant la pointe des seins. J’avale docilement et goulûment son bâton de joie et me délecte de son gout âcre d’urine, de sueur et de sperme pendant qu’il me domine. Hon! Hon!
— Ouais, c’est ça, t’en as plein la bouche. Déguste ma bite, oui c’est bon. Tourne ta langue et donne ta salive, je veux que ça dégouline… et regarde-moi quand tu suces!
Je bave, je suis comme un bébé qui tête, et sa pine succulente va et vient en clapotant entre mes lèvres qui font un bruit de ventouse. Pendant que je me goinfre de sa chair, il retire son marcel. À son tour, il est à poil comme moi, n’ayant plus aux pieds que ses chaussettes noires qu’il n’a pas pris la peine d’enlever.
Je m’adonne à genoux au culte de la bite, et contemple avec fascination son corps massif qui me surplombe : ses jambes bien écartées, son bide, son torse velu, son crâne dégarni, ses cheveux grisonnants, le pli sévère de sa bouche, et ses yeux perçants qui me fixent avec exigence. Il m’avait bien prévenu, c’est la pipe absolue.
— Allez, fais joujou avec mes couilles pendant que tu savoures ma grosse banane ! Ça fond dans la bouche ? Moi, je me régale, oui ! Ya bon zizi ! Allez, broute !
Puis, alors que je lui bouffe avidement la saucisse, il se retire d’un seul coup et je reste pantelant, la bouche ouverte et ruisselante. J’en profite pour reprendre ma respiration, car mon cœur bat la chamade et je suis en nage. Il est toujours là, debout, me fixant méchamment, la queue en l’air, toute luisante de salive. Une fois que j’ai repris mon souffle, l’envie de pomper me reprend aussitôt. Je sors la langue, je suis accro, je réclame mon biberon.
— T’en veux encore, mon lapin ? Regarde-toi dans la glace ! De quoi t’as l’air, hein ? T’es fier de toi ?
Je jette un coup d’œil dans le miroir et vois de mes yeux dans la pénombre un spectacle obscène. Un petit jeunot de 22 ans, n’ayant sur lui qu’une paire de fines socquettes blanches, les cheveux en bataille, le visage en feu, les yeux révulsés, la bouche béante et la langue pendante, la quéquette au garde-à-vous, implorant à genoux un gros mastard quinquagénaire, poilu et nu, en chaussettes noires à élastique, de le laisser lui pomper le dard. Quelle honte !
Qu’importe : pardon, mais c’est trop bon. Les contraires s’attirent… Il me gifle de nouveau les joues avec sa trique, puis m’ordonne de m’allonger par terre. Voilà que ce cochon s’assied sur ma gueule, m’enfournant tête-bêche. J’ai la bouche engorgée, la tête immobilisée et je ne vois plus rien devant moi que ses couilles et ses fesses, le trou de son cul trônant au-dessus de moi avec insolence. Je m’étrangle de plaisir tout en suçotant son petit lait qui suinte. Je comprends ce que ça signifie de se faire baiser la gueule.
Pendant que je l’avale, il me doigte le nombril qu’il a rempli de sa salive et fait rebondir ma queue sur mon ventre. Puis d’un seul coup, il se relève, toujours en érection, et me piétine le corps dans une posture victorieuse, me faisant humer la senteur râpeuse de ses chaussettes confites de sueur. C’est la domination sexuelle totale, sans le moindre artifice.
— Bon, on va passer aux choses sérieuses. Maintenant que tu m’as bien fait bander, tu vas me faire jouir. Qu’est-ce que tu choisis? Je te gicle sur la gueule ou je te sodomise ?
J’hésite. C’est vrai que me faire arroser la face par de chaudes rasades de son jus de couilles est une perspective alléchante, l’aboutissement naturel de la fellation. Mais sentir son membre impérieux et rigide prendre possession de mon orifice intime… là on entre carrément dans une autre dimension. J’ai un peu peur et honte quand je réponds en baissant les yeux :
— Baisez-moi, monsieur.
— T’es bien sûr que ce c’est bien ça que tu veux? Que je te la mette bien profond?
— Je vous en supplie, prenez-moi par le petit trou… J’en ai très envie !
— T’es bien en chaleur, hein ? Eh ben, tu vas avoir ce que tu mérites, ça, tu peux y compter, mon petit gars : tu vas la sentir passer, ma bite ! Maintenant que tu l’as bien tétée, je vais te l’enfoncer bien au fond du trou du cul, et cette fois-ci, je vais jouir! Si, si! Ah, oui, je sens que ça va chauffer. Allez, au lit !
La tige bien dressée, le gros queutard me conduit par un couloir obscur qui débouche sur une chambre à coucher sommaire, avec un vieux lit en fer très large recouvert d’un simple matelas usé et d’un oreiller. Le seul meuble est une table de nuit, surmontée d’une veilleuse. Il me fait asseoir sur le sommier grinçant, puis embrasser son pieu et ses bourses. Ensuite il me commande de me mettre à quatre pattes. Une fois que je suis bien cambré, il me fesse magistralement, puis fait rebondir sa matraque contre ma raie. Fin du premier acte. La phase anale va pouvoir commencer.
— Bon, prépare-toi pour que je te baise. Les capotes et le gel sont dans le tiroir de la table de nuit.
Je comprends que c’est à moi de m’occuper de tout. Je me remets à genoux et lui taille une dernière pipe au passage avant d’ouvrir le tiroir. Il me pince les tétons, les mouille et les titille ; ça me fait geindre. Je ne résiste pas à l’envie de lui laper une dernière fois l’entre-cuisse et de lui palper les bourses à pleines mains. Malgré mon impatience, je déchire avec délicatesse l’emballage d’une capote.
— Mets-la moi, m’ordonne-t-il.
Je coiffe son gland avec le latex que je déroule ensuite jusqu’à la base pour l’enfiler sur sa bite. Ca m’excite de voir son braquemart enveloppé et encapuchonné. C’est le signal de son intromission imminente.
— C’est bien ! Maintenant lubrifie-moi, me-dit-il en me passant le tube de gel. J’en fait sortir une noisette que je dépose sur le bout du gland, et lui enduis le paquet avec application jusqu’à ce qu’il soit bien gras.
— On va commencer en levrette. Mets-toi en position, m’ordonne-t-il, pressant le tube qui fait un bruit baveux en assaisonnant ma rosette. Tartine-toi bien à l’intérieur. Une fois que t’es prêt, écarte bien les fesses. T’as intérêt à ce que ça glisse tout seul parce que je vais t’enculer sans pitié !
Je fais de mon mieux, car en effet, pour lui avoir longuement brouté la pine tout à l’heure, j’ai du mal à croire qu’il va parvenir à l’enfiler à l’intérieur de ma fente. Une fois que je suis à quatre pattes, la raie offerte, le trou humide et frémissant, il grimpe à genoux sur le lit et s’apprête à me saillir. Je décontracte les muscles du bas-ventre, et il commence sa descente. Je sens la pression de son gland sur mon anneau, puis sa bite s’enfoncer triomphalement dans mon derrière. Ça y est, c’est rentré. Je sens ses couilles sur les miennes. J’ai l’impression d’entrer lentement dans un bain torride : c’est brûlant au début, mais après c’est le paradis !
— Alors tu la sens bien, ma grosse bite dans ton petit trou? C’était ça que tu voulais, hein saligaud, t’es content? Ah, nom d’une pipe, ce trou du cul est un poème ! Bien chaud, bien étroit, bien lisse, comme je les aime, et rien qu’à moi ! Oh, ça rentre comme dans du beurre, ça fait du bien par où ça passe ! C’est la fête à mon zizi !
Il accélère la cadence avec fermeté, il empoigne mes cuisses et m’empale par à-coups à un rythme soutenu, à la hussarde, tout en me claquant et me griffant les fesses. Mon anus est totalement dilaté et mouille comme une chatte ; son pénis s’y enfile comme dans un gant. Il me laboure le sillon, me débouche le trou, me farcit la rondelle ; ça rentre, ça sort… Il me tringle bruyamment par derrière, les grincements saccadés du matelas scandent le frappement sec de ses couilles qui s’abattent sur ma croupe. Et pan, et pan! C’est bon de se faire piner : je bave du cul, je suinte de la trique, et je ne me retiens plus de gémir sans complexe.
— Allez, changement de position. Mets-toi sur le dos, m’ordonne-t-il en prenant un oreiller qu’il cale derrière ma tête.
Il m’agrippe les jambes avec ses mains comme une brouette, et replonge son pieu au fond de mon intimité chaude et glissante, mais cette fois-ci par devant, en me regardant dans les yeux avec rigueur. Il se penche au-dessus de moi, sa grosse bedaine me submerge, et je fourrage dans les poils de son torse grisonnant qui n’est plus qu’à quelques centimètres. Je sens la masse trapue de son corps peser sur le mien, le halètement de son souffle me balayer le visage, sa sueur me couler dessus à grosses gouttes. Stupéfait par cet accouplement âpre et bestial avec un gros bonhomme qui aurait l’âge d’être mon père, je tente de baisser les yeux, mais il m’ordonne de faire face à son regard intransigeant. Ce n’est plus seulement avec sa queue qu’il me pénètre, c’est aussi avec ses mots, avec ses yeux. Il me baise de partout, corps et âme.
Ça commence à faire un moment que sa trique ramone avec obstination mes deux orifices, sans jamais faiblir. Malgré son âge respectable, il est resté souple et endurant, capable de prouesses acrobatiques dignes d’un acteur de porno. Il s’accroupit sur moi en poussant sur ses pieds, toujours dans ses éternelles chaussettes noires. C’est reparti la gymnastique ! Il replante vigoureusement sa banane entre mes fesses, enfourchant mon derrière avec son gros cul poilu. Il me défonce le trou de balle avec entrain, entonnant pour l’occasion un refrain paillard :
— À cheval sur mon bidet, quand il trotte il est parfait ! Au pas, au trot, au galop ! Hue dada !
Il s’appuie sur les mains et fait des pompes, tout en me culbutant sur le matelas qui grince frénétiquement sous le coït. En regardant entre mes jambes, je peux voir sa matraque infatigable entrer et sortir de moi. Une-deux ! Une-deux ! Nous copulons sans frein, comme des enragés, comme si notre vie en dépendait. Nous transpirons comme à la salle de sport. C’est la chevauchée fantastique, les invasions barbares, l’apothéose anale, la symphonie du trou du cul. Gavé de sexe, mon petit trou n’en peut plus… Il va nous falloir conclure. Les yeux perçants qui me dominent guettent la montée imminente du dernier sursaut, et la voix devient féroce :
— Maintenant écoute-moi bien : je vais décharger, et tu vas jouir avec moi ! Branle-toi quand je t’encule ! Je veux te voir gicler. Tu me regardes en face quand je te baise, et je veux t’entendre bien fort quand tu prends ton pied!
J’obéis aux ordres, m’astique la queue et sens la sève affluer dans mes burnes, prête à jaillir. C’en est trop, je ne peux plus me retenir et je jouis furieusement. Je braie comme un âne, et je pleure de plaisir lorsque des jets de jus chaud et laiteux viennent asperger mon nombril ; l’orgasme envahit mon bas-ventre et déferle par vagues comme un raz-de-marée. Les muscles de mes sphincters sont secoués de spasmes, mes contractions anales enserrent la bite de mon tonton tringleur qui succombe et éjacule enfin, inondant de tout son sperme le réservoir de la capote.
Il jouit en moi, et pousse un gros cri de plaisir en se dégorgeant les couilles. Après ce rugissement triomphal, il extrait son membre viril d’entre mes fesses entrouvertes, et retire la capote bien remplie. Une fois qu’il a déculé, je ressens soudain un grand vide. Pas étonnant après avoir eu un aussi gros calibre planté à l’intérieur de moi tout ce temps ! Nous restons allongés là en silence dix bonnes minutes, à reprendre notre souffle après ce match de baise, nos corps enchevêtrés baignant dans la sueur. Au bout d’un moment, il conclut :
— Eh ben toi alors, tu fais pas semblant d’aimer la bite !
On peut dire ça, oui, surtout la sienne. Personne n’avait jamais comblé mes deux orifices avec autant d’ardeur. J’ai l’impression d’avoir fait les jeux olympiques. Je suis repu de sexe, ivre d’avoir tant joui, mes oreilles bourdonnent et mon esprit s’embrume. Je me rappelle que nous allons à la cuisine où nous buvons des litres d’eau, puis à la salle de bains où, tout naturellement, monsieur me pisse dessus avant qu’on passe à la douche. Mais je ne sais plus comment je suis parti, ni comment je suis rentré chez moi. J’étais vidangé, vidé, K.O, et j’ai dormi très profondément.
Je n’ai jamais recroisé son chemin, je n’ai jamais su son nom, et il n’habitait sans doute pas vraiment là. Peu importe, une séance pareille, c’est comme dîner à la Tour d’Argent, on ne fait pas pas ça tous les jours. Ce serait épuisant, et ça pourrait même devenir écœurant à la longue. Mais comme je l’ai fait, je n’en n’ai plus ni peur ni honte, et du coup, les hommes mûrs et la domination m’obsèdent moins. En tout cas, ça fera date : je doute que personne n’arrive jamais à me baiser plus à fond… Je sais que si je suis stressé, c’est le genre de plan dont j’aurais peut-être envie pour lâcher la pression, parce que, comme dirait l’autre : nom d’une pipe, ça fait du bien par où ça passe !
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