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L’histoire d’un couple en résumé

L’histoire d’un couple en résumé



Ce soir-là, Karine et moi, on s’était pris la tête. On aurait dû se rendre ensemble à une soirée qu’une collègue à elle organisait, mais j’avais fini par lui dire que ça me gonflait, qu’elle n’avait qu’à y aller toute seule.
Depuis plusieurs semaines, on s’engueulait quasiment tous les jours. Pour un oui, pour un non. Jamais pour des choses essentielles. L’ambiance à la maison devenait néfaste et je commençais sérieusement à quitter Karine pour continuer ma vie ailleurs. Nous avions tos les deux une petite trentaine. Nous n’étions pas mariés, nous n’avions pas d’enfants et la maison ne nous appartenait pas. Ce serait donc très simple : il me suffirait un beau jour de dire « stop » et de m’en aller.
Mais, pour une raison inconnue, je reportais le moment. Et je suppose que Karine avait ses propres raisons de le reporter aussi. Il y a des couples fatigués que des liens fragiles retiennent inexplicablement. Fragiles, mais solides comme des cordes de piano.

Il devait être 19 heures et je regardais les infos régionales quand Karine est sortie de la salle de bains. Je ne sais plus à quelle heure elle avait prévu d’arriver à cette fichue soirée, mais elle semblait prête car, dans le couloir mitoyen du salon où je me trouvais, je la vis se pencher pour enfiler des nu-pieds à talons.
J’ai quitté le canapé et me suis approché d’elle en disant :
« Tu mets des bas avec cette robe ? »
« Quoi ? dit-elle en passant le deuxième nu-pied. »
J’ai haussé la voix :
« Pourquoi tu mets des bas avec cette robe ? »
« De quoi je me mêle ? dit-elle. »
Elle était toujours penchée et me tournait le dos. L’intervalle entre le haut des bas et la robe était infime, mais on le voyait. Ils étaient noirs. Tout comme la robe elle-même qui était dénudée dans le dos.
Je repris :
« D’habitude, tu mets des collants, ou alors tu ne mets rien. »
« Et alors ? dit-elle. Tu préfèrerais que je ne mette rien ? »
« Ne rien mettre ou porter des bas, ça n’a rien à voir. »
Elle ne répondit pas. Elle termina de fixer son deuxième nu-pied, puis elle se redressa et me fit face.
« C’est quoi ton problème ? me lança-t-elle. »
« Mon problème, dis-je, c’est que tu mets rarement des bas. La dernière fois, que je me souvienne, c’est quand on s’est fait un scénario tous les deux, ici même. Tu n’en portes jamais pour sortir. »
« Eh bien ce soir, j’ai décidé d’en mettre. »
Elle tenta de passer à ma gauche, mais je l’en empêchai.
« Comme par hasard, dis-je. Un soir où je ne t’accompagne pas, tu mets des bas avec une robe courte, tu te fous de moi ? »
« Laisse-moi passer. »
« Non. »
« Laisse-moi passer je te dis. »
« Non. Explique-moi d’abord pourquoi tu as mis ces putains de bas. »
Elle tenta de forcer le passage, mais n’y parvint pas.
« Ne me fais pas chier Antoine, je vais être en retard. »
« Je m’en fous que tu sois en retard. Dis-moi pourquoi tu as choisi de mettre des bas avec une robe aussi courte pour aller à cette soirée. Tu veux attirer les regards sur toi en mon absence, c’est ça ? Tu veux allumer ? »
« Pauvre con, dit-elle. »
« Ouais, c’est ça. Je suis un pauvre con, et toi tu es une salope. »
« Je ne te permets pas ! »
« Je n’ai pas besoin de ta permission. Soulève ta robe. »
« Quoi ? »
« J’ai dit : soulève ta robe. »

Nous étions ensemble depuis trois ans et n’occupions cette maison que depuis deux. Nous n’avions pas vraiment de projet ensemble, car nos boulots nous prenaient beaucoup de temps et d’énergie. Mais en dépit de cela et de nos conflits à répétition, nous étions toujours parvenus à trouver des moments pour baiser. Au moins deux fois par semaine. Le mardi et le vendredi soir, en général. Le samedi en hiver, quand nous nous mettions à moins sortir. Une fois sur deux, nous apprécions de le faire devant un film porno glané sur Internet. Karine aimait se masturber à mes côtés, dans le canapé du salon, en matant des inconnus qui s’envoyaient en l’air. Et j’aimais ça aussi : mater des chattes et des culs à l’écran, pendant que ma nana se branlait à mes côtés. Et nous finissions toujours par baiser, dans le canapé ou dans la chambre, en se racontant des choses à voix haute.

« Soulève ta robe. »
« Va te faire foutre, dit Karine. »
« Soulève-la, sinon c’est moi qui vais le faire. Il me suffit de tendre la main. Putain, soulève ta robe, je veux savoir quelle culotte tu as mis. »
« Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Lâche-moi. »
« Montre-moi ta culotte, sinon… »
« Sinon quoi ? »
« Sinon je me branle devant toi, là, dans le couloir. Montre-la moi. »
Elle ne répondit pas. Elle ne bougeait plus, elle me fixait du regard.
« Soulève ta robe, Karine. »
Pas de réponse.
« Mais putain, soulève ta robe ! Je ne vais pas t’empêcher d’aller à ta soirée ! Soulève-la, je te dis ! »
Des instants de silence s’écoulèrent encore, sans qu’on ne se dise rien. On se regardait, c’était tout. Les yeux emplis de rage, de jalousie, tout ce que vous voulez. Je lui barrais le passage et elle allait être en retard.
Alors elle a fini par saisir le bas de sa robe.
Et par la soulever, lentement.
Jusqu’au-dessus de la lisière de ses bas, puis plus haut, le long de ses cuisses, sans me quitter des yeux.
Et encore plus haut.
Elle n’avait pas de culotte.
« Salope, dis-je. »
Elle ne répondit pas.
« Lève-la encore. »
Elle la leva.
J’aimais sa chatte lisse. Elle l’avait eue poilue pendant un temps, mais à force de jouir devant des films où des femmes de son âge l’avaient rasée, elle avait fini par le faire aussi.
J’ai répété :
« Salope. »
Puis :
« Tu vas sortir sans soutif ni culotte, espèce de salope. Tu n’auras que ta robe à soulever et tes cuisses à écarter pour te faire sauter, c’est ça ? Et pour te faire enculer, espèce de pute. »
Sur ces mots, j’ai déboutonné mon pantalon et sorti ma queue qui était raide à m’en faire mal.
Karine n’a pas dit un mot. Elle me montrait toujours sa chatte. Elle avait suivi mes gestes et elle me regarda faire. Elle me regarda me branler tout en approchant mon gland de sa chatte.
« C’est ça ? dis-je. »
Elle ne répondit pas et je collais brièvement mon gland à son pubis.
Je répétai :
« C’est ça ? Tu vas te mettre à poil et te faire sauter ? »
Silence.
Elle regardait mes doigts agiter ma queue.
« Réponds-moi, salope. Tu as l’intention de te faire sauter ce soir, hein ? Tu vas te mettre à poil et te faire sauter ? »
Réponse timide :
« Oui. »
« Salope, répétai-je. Par qui tu vas te faire sauter ? »
« Je n’en sais rien, dit Karine sans cesser de regarder mon gland qui se collait à son pubis, s’en décollait puis revenait tandis que je me branlais. »
« Menteuse, dis-je. Je suis sûr que tu as une idée. Dis-moi par qui tu as envie de te faire sauter. »
« Personne, dit-elle. »
« Arrête. Tu aurais au moins mis une culotte si tu n’avais pas su. Les bas, c’est pour allumer. La chatte à l’air, c’est un projet. Par qui tu as l’intention de te faire sauter ce soir ? Devant quel mec tu as envie de te foutre à poil ? »
Elle soupira :
« Le mec d’Anaïs. »
Je levai les yeux vers elle :
« Ludo ? »
« Oui, dit-elle en baissant les yeux. »
« Le mec de ta meilleure amie ? Tu as envie de te faire sauter par le mec de ta meilleure amie ? Putain, réponds-moi ! »
« Oui, dit Karine. »
« Oui quoi ? Dis-le-moi ! Formule-le-moi ! »
Elle inspira, puis soupira :
« J’ai envie de me faire sauter par le mec de ma meilleure amie. »
« Dis-le-moi autrement. »
« Comment veux-tu que je te le dise ? »
« Autrement, putain ! »
Nouveau soupir.
Elle regardait ma main malmener ma bite.
Elle dit :
« On a prévu de baiser, Ludo et moi. »
« Putain, salope… dis-je. Quand l’avez-vous prévu ? »
« La dernière fois qu’on s’est vus. »
« Où ça ? J’étais là ? »
« Non, tu bossais. »
« Continue, salope. »
« C’était dans un bar, dit-elle, il y avait plein de monde. On était serrés comme des sardines et on s’entendait à peine parler. Les autres étaient dans un autre secteur du bar, et moi je discutais avec Ludo. »
« Vous discutiez de quoi ? »
« De tout, de rien. On avait bu et on s’est retrouvés tous les deux dans la foule, c’est tout. »
« C’est ça, c’est tout. Fais-moi croire ça, espèce de salope. Qu’est-ce que vous vous êtes dit ? »
Je me branlais de plus en plus vite, tout en fixant le pubis lisse de ma nana qui me regardait faire en maintenant sa robe relevée.
« Qu’on s’aimait bien, dit-elle. »
« Que vous vous aimiez bien… Quoi d’autre ? Dis-moi, putain ! »
Elle avait pris un petit air désolé, mais pour autant elle me montrait toujours sa chatte en matant ma bite. J’adorais son corps tout menu.
« Qu’on avait envie de passer un moment ensemble, dit-elle. »
« Salope… »
« Oui. »
« Pourquoi tu dis oui ? »
« Parce que je suis une salope. »
J’accélérai encore mes mouvements et je sentis des petites gouttes de sperme très liquide qui demandaient à jaillir doucement. Juste deux ou trois.
« Pourquoi dis-tu que tu es une salope ? »
« Parce que, dit Karine, ce soir-là, il y avait tellement de monde dans cette salle… Nous étions tellement serrés les uns contre les autres… Ludo m’a effleuré un téton du bout des doigts, en me regardant dans les yeux. »
« Et tu t’es laissée faire ? »
« Oui. »
« Tu avais un soutif ? »
« Non. »
« Tu avais quoi comme fringues ? »
« La même robe que ce soir. Ludo l’adore. »
« Espèce de pute… Prends mon sperme dans ta bouche. »
Elle se mit aussitôt accroupie, puis je posais mon gland au bord de sa langue, sans plus le toucher, et ça gicla. C’était brûlant. Ça gicla au fond de la bouche de Karine, mais elle n’eut pas le moindre mouvement de recul. Elle avala et ça gicla encore, moins fort. Elle me regardait dans les yeux. Elle me branlait de la main droite tandis que la gauche s’activait entre ses cuisses, sous le niveau de sa robe qui était retombée.
Troisième giclée, sur sa joue.
La quatrième resta pendue à mon gland et Karine la prit sur le bout de sa langue pour la gober.
Quelques secondes plus tard, alors que je faisais un pas an arrière dans le couloir, elle se fit jouir bruyamment en criant :
« Putain… Oh oui, putain… Putain… »

Elle est allée à sa soirée et je me suis servi un verre de whisky que j’ai bu en regardant un western, en grignotant des calamars un peu trop cuits.
Nous nous sommes quittés sept mois plus tard, Karine et moi.
Elle n’a jamais su que je couchais depuis deux ans avec sa meilleure amie, Hélène. Une fois par semaine. Le lundi soir à la sortie du boulot. Dans ma voiture ou dans la sienne.
J’ai épousé Hélène.
Karine a épousé Ludo.
Nous avons partouzé plusieurs fois, chez nous, chez eux. Et avec d’autres couples aussi.
Puis ils se sont quittés.
Nous aussi.
Ainsi va la vie.

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