Épisode 3 : Surprise au CDI
Comment suis-je arrivée ici ? Je regarde autour de moi. Ma vue est brouillée. Je suis dans un couloir, étroit et très long, impossible de voir le bout.
Soudain j’entends une voix, quelqu’un murmure mon prénom. Je reconnais la voix de Sofiane. Je tente de le localiser, frotte mes yeux, mais personne.
Je réalise soudain que je suis complément nue. Encore cette voix qui m’appelle. Je vois trouble. Brusquement les murs du couloir se mettent à bouger, se resserrent sur moi. Je panique, hurle, j’appelle Sofiane. Je me mets à courir dans ce couloir interminable, les murs ne sont plus qu’à quelque centimètre de moi, c’est la panique, j’étouffe, je suis terrifiée. Une alarme se met à sonner.
Réveille-toi, mais réveille-toi !
Je me redresse d’un coup, dans mon lit. Un cauchemar, mon dieu, ce n’est qu’un cauchemar ! Je passe ma main sur mon visage en sueur, tourne la tête en direction de mon réveil. Il hurle depuis plus deux minutes.
Je tape dessus pour le faire taire. Je reprends peu à peu mes esprits et maudit ce foutu rêve.
15 jours se sont écoulés depuis mon aventure dans le gymnase.
Et depuis, on peut clairement dire que c’est un sacré bordel dans ma tête.
Je suis tiraillée entre culpabilités et désirs. Sofiane est au centre de toutes mes pensées.
Comment ai-je pu m’offrir à lui aussi facilement, dans des lieux aussi incongrus que des toilettes et des vestiaires de gymnase.
Et surtout comment en suis-je arrivée à coucher avec deux mecs. Deux mecs de ma classe. Avaient-ils prévu leur coup ? Cette question qui me trotte dans la tête et que je n’ai même pas osé la lui poser.
Sofiane : ange ou démon ? Il est pourtant si doux, si gentil.
Toutes les petites attentions qu’il m’apporte. Ses bras pour me consoler, ses mots pour sécher mes larmes. Son sourire qui embellie mes journées.
Mais ce côté a****l, sauvage, lorsqu’il s’agit de sexe.
Un équilibre parfait de lubricité plus que débridée et de sérieux et calme absolu.
Sofiane est ce mélange étrange des extrêmes.
Et moi, fascinée, succombant à ses charmes. Son regard, son petit sourire qui me fait fondre et me met en confiance. Partagée entre mes désirs et ma honte.
Suis-je manipulée ? Ou à t-il simplement ouvert les portes secrètes de ma libido exacerbée.
Oui, sacré bordel dans ma tête.
C’est mon père qui me tire de mes pensées.
-« Tu m’écoutes ? »
Devant mon bol de café, je regarde bêtement mon père.
-« Euh…Quoi ? »
Il soupire devant ma tête ahurie.
-« Comme ta mère, toi ! T’es vraiment pas du matin ! Si tu pouvais sortir le chien, ce soir, on va rentrer tard. »
Mon trouble est évident, détournant les yeux, je réponds d’un simple « oui, oui. Pas de problème »
-« T’es sur que tout va bien ? »
-« Oui papa, ça va. C’est juste cet examen de math qui me stress »
-« Tu vas réussir j’en suis sûr ! T’es ma fierté, ma fille ! »
Je lui souris. Et le regarde quitter la pièce en sifflotant !
Merde l’examen de math. J’avais presque oublié. Il est temps de me concentrer et effacer provisoirement cette remise en question.
J’ai réussi mon premier trimestre à force de travail acharné. Je ne peux pas faillir et risquée de redoubler.
Une douche bien chaude, un passage dans ma garde-robe et me voilà prête pour affronter le monde.
Après un interminable trajet, j’arrive enfin aux portes du lycée. C’est en franchissant le portail du Lycée que j’aperçois Sofiane. Je reste planté là, comme une conne à le regarder, ne sachant quoi dire.
Il s’approche de moi et me dépose un baisé : – « Ça va bébé ?»
Les traits magnifiques de son visage cette allure si tranquille, comment résister ?
Mais est ce que j’ai réellement envie de résister ?
Son regard intense plonge dans le mien et je ne peux m’en détourner.
Je pose ma tête sur sa poitrine, le serrant dans mes bras.
-« Tu m’as manqué mon cœur »
C’est main dans la main que nous parcourons les derniers mètres pour arriver dans notre classe.
Devant la porte, il me caresse la joue :
-« Bonne chance pour l’exam’ »
Je lui lance un dernier sourire :
-« Merci toi aussi »
Je rejoins alors ma place au côté de Marine, qui ne se gêne pas pour me lancer une petite pique moqueuse :
-« Oh comme c’est mignon ! »
Je lui tire la langue :
-« Jalouse ? »
-« On non, pas du tout, je crois que j’ai aussi trouvé la perle rare ».
Elle me fait un clin d’œil.
Je la regarde surprise, l’interrogeant du regard. Mais elle reste muette, un sourire malicieux accroché au visage.
Notre prof de math fait alors une entrée fracassante dans la salle, réclamant le silence et agitant, de sa main, une pile de feuille au-dessus de la tête. Pas de doute voilà les sujets.
J’oublie les mystérieuses allusions de Marine pour me focaliser sur la tâche à venir.
Les heures défilent. M’étant reconcentrer, je passe avec satisfaction le test de math, sans trop de difficultés. J’ai même pris le temps de jeter un œil discret autour de moi. Les cerveaux sont en ébullition. Tout le monde cogite furieusement, griffonnant des équations sur leurs feuilles.
Sofiane, sérieux et appliqué semble plutôt à l’aise, malgré ses difficultés dans cette matière. Mehdi assit juste devant lui, paraît moins à l’aise et tapote nerveusement sur sa calculatrice. Je détourne vite les yeux de lui, ne voulant pas repenser à l’épisode vestiaires et je replonge corps et âme dans ma copie.
La matinée s’écoule. Et pendant le temps de midi, je ne croise pas Sofiane. Je passe donc le repas en compagnie de Marine qui ne lâche aucune information sur son nouvel amant. C’est d’ailleurs très étrange. Elle qui, d’habitude, n’a aucune gêne à faire ce genre de révélation.
Il est 15h00 lorsque le directeur de l’établissement nous annonce que notre prof d’histoire ne pourra pas assurer ses heures de cours. Cris de joie dans la classe, vite calmé par le directeur.
-« Vous avez un travail en cours, en histoire. Je vous invite fortement à vous avancer dans cette matière. Les salles d’étude, ainsi que le CDI du lycée reste à votre disposition. »
Sur ses mots, il quitte la salle. Et quelque minutes seulement après son départ, c’est une véritable envolé de moineaux. La salle de classe se vide. Quasiment tous les élèves se dirigent vers la sortie du lycée, comme si il y avait le feu au bâtiment.
-« Ben moi aussi je me casse » me dit Marine.
Je lui souris, lui fait la bise et lui dit à demain.
Je finis donc de ranger mon sac, quand j’entends derrière moi Sofiane.
-« Tu t’en vas ? »
Je le regarde.
-« J’en sais trop rien. Tu fais quoi toi ? »
-« Je crois que je vais rester bosser, j’ai pris un peu de retard. Tu ne veux pas rester bosser avec moi ? »
Je le regarde d’un air soupçonneux. Des salles vident. On est vendredi après-midi, ce qui veut dire qu’il n’y a pas grand monde dans le lycée.
-« Bosser…, vraiment ? »
Il a l’air surpris par la question.
-« Oui, vraiment. Crois moi, j’aurai largement préféré t’inviter à boire un café et me noyai dans tes jolis yeux. Mais j’ai vraiment pris beaucoup de retard. Je ne t’oblige pas à rester »
Charmeur et convaincant !
Flattée et persuadée de sa bonne fois, j’accepte heureuse, finalement, de passer un peu de temps avec lui.
On passe devant la machine à café. Il rit en me disant qu’on n’aura pas tous perdu.
Il récupère deux gobelets de café et nous nous dirigeons vers l’une des salles d’étude.
Installés à une table, nous étalons nos bouquins et nos cours pour nous plonger dans le fameux sujet d’histoire : la guerre froide.
Entre conflit idéologique et conflit de puissance, la discussion est animée. Je découvre Sofiane sous un nouveau jour. Cultivé, passionné. Nos recherches vont nous occuper une bonne heure lorsque soudain nous sommes interrompus dans notre élan par la sonnerie de son portable. A première vue, c’est un SMS. Il consulte son portable, semble réfléchir, puis le glisse dans son sac. Il retourne alors son attention sur sa feuille.
Piquée par la curiosité je lui demande alors si c’était un SMS.
Quelle buse je fais à vouloir jouer les curieuse !
Sans lever les yeux de sa feuille il m’explique que c’est sa mère qui lui rappelle de ne pas oublier le pain. Je me sens assez idiote d’avoir posé cette question. Et me replonge à nouveau dans le sujet.
Quand subitement Sofiane se lève, s’agitant dans tous les sens.
-« On a rien la dedans sur la guerre du Vietnam ! »
-« Quoi ? »
-« Oui cet évènement est un moment clef de la guerre froide. »
-« Tu es en train de péter un câble Sofiane ! »
Il sourit.
-« T’as raison oui. On a assez bossé, on range nos affaires, je passe au CDI pour récupérer des docs sur le Vietnam et on s’en va ! T’en dit quoi ? »
-« Je suis d’accord. Va au CDI, je te range ton bordel. »
Il quitte la salle. En rangeant, notre barda, Je me rends compte que je n’ai jamais pris autant de plaisir à étudier. Je suis sur ma petite planète !
Je récupère nos deux sacs et me dirige vers le CDI quand je vois alors mon Sofiane en sortir.
-« Emilie tu va halluciner ! Vient avec moi et surtout ne fait aucun bruit. »
Il me tire alors à l’intérieur du CDI, Mettant sous doigt sur sa bouche pour me demander le silence.
Intriguée, j’avance derrière Sofiane, le plus silencieusement possible. Nous parcourons l’allée centrale de la pièce quand Sofiane s’arrête d’un coup. C’est à ce moment-là que des bruits étranges parviennent à mes oreilles. Les sons que je perçois ne laissent planer aucun doute. Un couple s’envoie en l’air dans le CDI.
Sofiane m’attire derrière une étagère. Il pousse discrètement une rangée de bouquins. Je me décale pour me mettre face à un petit espace entre les livres.
Je n’ai qu’une vision restreint de la scène.
Une fille est allongée sur une table un peu plus loin. Je ne vois que le bas de son corps et ses jambes qui pendent le long de la table. Le mec est debout entre les cuisses de cette fille et semble la limer fortement. Je ne vois que les fesses de cet homme, le pantalon baisé sur les chevilles. Il tient sa partenaire par les hanches, lui administrant des coups fort et profond.
L’impression étrange de connaitre cette paire de fesses masculine me trouble.
Le mec se retire et vient frotter son sexe contre le clito de cette fille.
Cette bite, non ce n’est pas possible…
Je me baisse légèrement pour avoir un autre angle de vision et découvrir l’identité de ce type.
Mes soupçons sont bel et bien confirmés. Là devant moi, c’est Mehdi.
Il finit de retirer son pantalon pour le jeter un peu plus loin.
Et on l’entend dire : -« je veux que tu me suce encore »
Je recule et tire Sofiane par le bras.
Je lui fais signe de quitter la pièce avec moi.
Il me regarde et se penche à mon oreille pour me murmurer :
-« Tu as vu ? »
-« Oui j’ai vu c’est Mehdi, cassons-nous d’ici ! »
Sur son visage s’affiche alors un regard coquin.
Il me fait déplacer d’un bon mettre et me désigne du doigt un espace entre deux livres.
-« Regarde… »
Il se place alors juste derrière moi, collant son corps au mien, ses deux mains sur mes hanches.
J’observe la scène sous un nouvel angle. Et là, c’est la grosse surprise.
La fille en train de sucer Mehdi n’est autre que mon amie Marine. J’en reste bouche bée. Elle est là Nue, allongée sur le dos, son tête en arrière contre le bord de la table.
Mehdi lui inflige une fellation profonde. Son sexe coulisse entre les lèvres charnues de Marine. Il retire sa bite, la tapotant sur le visage de mon amie, qui semble réclamer son sexe du bout de la langue.
Je reste tétanisée. Complétement déconcerté. Cette bite auquel j’avais eu droit 15 jours plutôt, se retrouve maintenant dans la bouche de ma voisine de classe. Elle le suce tout en se caressant. Cette vision me procure, malgré moi, une excitation indescriptible.
Mon esprit me dit de déguerpir sans attendre, mais mon corps m’envoie un autre message contradictoire. Je suis troublée par la situation.
Sofiane lui, continu de jouer les voyeurs. Sa main à glisser sous ma jupe et il me caresse à travers le fin tissu de mon string.
Mehdi aide Marine à se relever, puis la place en levrette contre la table.
Il lui caresse son dos nu, embrasse ses fesses qu’il écarte pour glisser sa langue et descend le long de sa fente jusqu’à toucher son clito surement très humide. Marine gémie de plaisir. Il se relève prenant sa queue en main et la pénètre à nouveau, malaxant ses fesses à pleines mains.
Toujours cachés derrière l’étagère, à quelque mètre à peine de leur ébat, Nous ne ratons rien de la scène. Sofiane me caresse la cuisse d’une main, effleurant du bout des doigts ma fente mouillée dans mon string.
D’un coup, sa deuxième main fait glisser mon string le long de mes jambes.
J’ai envie de dire non, mais mes envies me trahissent. Je me laisse caresser mouillant de plus en plus, écartant même un peu mes jambe pour lui faciliter l’accès.
Marine pousse des gémissements de plus en plus forts. Mehdi la prend toujours en levrette, attrapant sa magnifique poitrine pour l’attirer encore plus sur sa bite. Il redouble l’intensité de ses coups de reins. Son bas ventre tape contre les fesses de Marine.
Sofiane glisse un doigt entre mes lèvres me doigtant par des mouvements rapides. Je me mordille les lèvres pour éviter de gémir. Je sens sa queue contre ma cuisse. Il a ouvert son jean. Sans réfléchir ma main att**** sa belle bite. Je commence à le branler au rythme de ses doigts dans ma chatte.
Je vois Mehdi tenir marine par la taille et la faire aller et venir sur sa queue. Elle a les yeux fermés et la bouche ouverte et gémie à tout va. Il lui claque les fesses, lui fessant poussée des petits cris.
Je l’entends lui murmurer des grossièretés à l’oreille.
Je branle plus fort Sofiane, sa bite et dure et chaude entre mes mains, Je le sens se raidir encore plus, proche de la jouissance. Ses doigts s’activent, me pénètre plus profondément. Il m’embrasse dans le cou, me caressant les seins à travers mon haut de son autre main. Je ne tarde pas à jouir, un orgasme fulgurant qui me traverse le corps de part en part. Sous l’effet de cette puissante jouissance, ma main se resserre fortement sur le membre dur de Sofiane, qui explose alors dans ma main.
Nos gémissement sont couvert par les cris de plaisir de Marine.
Je reviens alors à la réalité. Encore une fois me voilà piégée par mes désirs. Me prenant maintenant mes regrets en pleine face. Honteuse, je récupère mon string tombé à terre pour m’essuyer grossièrement la main.
Je jette un dernier regard. Marine est à genou devant Mehdi, branlant son énorme sexe entre ses seins. Nous filons discrètement, pour ne pas révéler notre présence.
Nous quittons le CDI, je jette au passage mon string humide dans une des poubelles.
Je n’arrive pas à me retirer la scène de la tête. Marine nue, ses seins ballotant sous les coups de butoir de Mehdi.
Je culpabilise à mort et cette fois le fait savoir à Sofiane. Il ne semble pas du tout perturbé et encore une fois je fonds dans ses bras bienveillants.
Cette fin d’après-midi, nous avons fait l’amour pour la première fois dans ma chambre. Sofiane m’a fait l’amour comme jamais. D’une douceur et d’une sensualité que je ne lui connaissais pas. Comme pour se faire pardonner.
Nous sommes restés longtemps enlacé, tous les deux, dans mon lit.
Il est parti avant que mes parents ne rentrent à la maison.
Cette nuit-là, j’ai attendu le sommeil. A nouveau mes pensées se télescopent. A nouveau le bordel dans ma tête. A nouveau ce long couloir….
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