Je vis avec Nico. C’est mon premier amant et je l’aime. Tout va très bien entre nous, y compris sexuellement. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher, régulièrement (et en cachette), de retrouver mon amie Mélissa. Elle aussi vit avec un garçon, mais elle éprouve le même besoin que moi : revenir de temps en temps aux petits jeux coquins de notre adolescence.
Ca commence toujours de la même façon. Au hasard d’un coup de téléphone, l’une de nous, tout à coup, propose à l’autre : « On se fait une petite récré ? » Tout est dit dans ce seul mot. On se donne rendez-vous chez elle ou chez moi (en l’absence des garçons, évidemment), et c’est parti pour un après-midi de folies. Pourtant, tout ce qu’on fait ensemble, elle et moi, on le fait aussi avec nos copains. Mélissa lèche particulièrement bien, mais Nico fait ça pas mal aussi. Ils branlent très bien tous les deux. La différence ? C’est qu’avec un garçon, tout ça, ce sont seulement des préliminaires à la pénétration. Nico, par exemple, me lèche ou me branle jusqu’à ce que je mouille suffisamment pour qu’il puisse me pénétrer. Quand il estime que c’est assez, il arrête. Alors que Mélissa me lèche et me branle pour rien, pendant des heures, juste pour le plaisir. Avec Nico, l’éjaculation donne le signal de la fin : le rideau tombe et toute l’excitation s’évanouit. Avec Mélissa, on n’en a jamais fini. Il n’y a pas ce moment fatal où tout s’arrête. Elle a joui ? Il me prend l’envie de goûter le jus, plus abondant, qui a coulé au moment de son orgasme, et j’y retourne, du bout de la langue. Son clito se remet à gonfler, et je le suce. Du coup, ça me redonne envie à moi aussi. Elle se tortille pour se mettre tête-bêche et pouvoir me lécher en même temps. Je jouis, elle jouit, on jouit. On se colle l’une à l’autre, bouche contre bouche, pour un câlin. Chacune sent l’odeur de sa propre chatte sur la langue de l’autre. Ça redonne des idées…
Et comme il n’y a pas de récré sans goûter, plus tard, on s’installe en tailleur sur le lit, avec un plateau sur lequel on a mis du thé, des pots de crème à la vanille, des biscuits, des fruits. On mange le même biscuit en même temps, chacune commençant d’un côté, jusqu’à ce que nos bouches se rejoignent… et c’est reparti pour des bisous. Et comment mieux déguster une crème à la vanille que dans une foufoune ? On essaie, juste pour voir, et c’est encore meilleur. L’une pousse de petits cris aigus quand la crème lui coule dans la fente, puis des gémissements excités quand la langue de l’autre vient la fouiller.
Tout est l’occasion de recommencer. Y compris la douche finale, avant de se quitter. Si c’est chez moi, on s’amuse avec la fonction massage de la douche : le jet sort par à-coups, assez fort. Je m’assieds dans la baignoire, entre les cuisses de Mélissa, assise sur le rebord, et j’envoie le jet dans sa fente qu’elle tient ouverte à deux mains. Puis, elle me fait la même chose. On finit par s’arrêter, mais on pourrait aussi bien continuer. On ne tient pas le compte de nos orgasmes. Ce n’est pas une compétition.
Ensuite, chacune reprend sa vie jusqu’à la récré d’après. Voilà pour moi la différence essentielle entre les filles et les garçons. Pour eux, il y a un but : l’éjaculation. Pour nous, c’est un jeu, et il y a encore du désir après l’orgasme…
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