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Solange prend les choses en main

Solange prend les choses en main



Auteur : Solange Aubor-Dulac

Pascal et moi vivons ensemble depuis maintenant quatre ans. Divorcés tous les deux, avec chacun deux enfants, nous n’avions eu au cours de cette période que peu d’occasions de partir en vacances ensemble. La garde alternée de nos rejetons, le comportement de nos ex-conjoints nous avaient conduits à privilégier le temps passé avec les enfants, au détriment de notre satisfaction personnelle.

Au début de cette année, après plusieurs mois d’hésitations, nous avons convolé en justes noces, mais notre travail, celui de Pascal essentiellement, mais aussi le cycle de formation dans lequel je me suis lancée, quelques déplacements liés à de nouvelles responsabilités, nous ont contraints à différer notre voyage de noces. Aussi, nous avions décidé qu’après les vacances passées avec nos enfants, une quinzaine de jours, nous pourrions nous réserver les deux semaines suivantes, et effectuer un voyage un peu exotique et consacré à la satisfaction de nos sens.

Mais ceci est une autre histoire !

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J’ai tout juste trente ans, un physique agréable, qui serait toutefois assez banal si je n’étais dotée d’une poitrine ronde et ferme malgré un volume impressionnant. Alors que je m’habille en taille trente-huit pour mes jupes et pantalons, je suis obligée d’acheter du quarante-six, voire du quarante-huit, pour voiler mes appâts qui font un véritable quatre-vingt-quinze G. Rapporté à une taille d’un mètre soixante, cela me vaut, à ma plus grande satisfaction, d’attirer tous les regards masculins. De plus, j’ai beau cacher mon regard bleu derrière des lunettes de myope, mon visage, sans être harmonieux ne laisse personne indifférent. En effet je suis dotée d’une bouche pulpeuse soigneusement maquillée d’un rouge un peu trop vif. Et puis pendant longtemps, j’ai arboré une longue et cascadant chevelure blonde. Depuis que je vis avec Pascal, j’ai opté, à son instigation, pour un blond plus vénitien. Ce qui fait qu’après m’avoir déshabillée du regard, les hommes qui se retournent sur mon passage finissent par avoir des idées, et parfois des initiatives osées.

Et, comme, malgré l’apparente modestie que je feins d’arborer, j’apprécie d’attirer les regards des hommes, et que cette situation me comble d’aise, je ne fais rien pour les dissuader de s’intéresser à ma personne. Et comme Pascal, à qui il plaît de savoir que je peux attirer le regard d’autres hommes, qui se sent flatté de vivre avec une femme que l’on peut convoiter, m’a incitée à acquérir, lorsqu’il ne me les offre pas lui-même, des tailleurs de coupe italienne qui conviennent assez bien à ma silhouette qu’ils valorisent encore. Mais, comme je veux, avec son approbation, aller plus loin encore dans la provocation, je prends soin de toujours veiller à ce que mes jupes soient un peu trop courtes. Et, avec mes escarpins à talons hauts, les bas que je porte, mon apparence n’a rien de la sévérité, de la rigueur que pourraient lui donner ces tailleurs chics, élégants mais assez dépouillés dans leur style.

Et, lorsque j’ai attiré leurs regards, comme je ne suis pas de marbre, j’aime aussi succomber aux attentions des hommes qui m’abordent ou me sourient. Je suis loin d’être une femme fidèle, et suis assez bien connue des gérants des hôtels de notre localité qui m’accueillent avec mes amants occasionnels. Et je crois que c’est en partie, cet aspect de ma personnalité qui a séduit mon époux.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, au sein de l’entreprise qui nous emploie tous les deux, j’étais encore mariée, à un homme légèrement plus âgé que moi. D’origine italienne, bien que né par les hasards de la vie sur une île de la Méditerranée, quoique longtemps territoire britannique elle est plus proche du monde arabe que des cultures occidentales, il avait sur le mariage une vision qui m’étouffait quelque peu. Pour ma part, j’avais très jeune découvert les plaisirs du vagabondage sexuel, et très vite je m’étais aperçue de l’erreur commise en m’entichant de lui. Peut-être avais-je cherché inconsciemment à me punir des divagations de mes années folles d’étudiante légère. Mon mari avait été assez vite cocu. En effet, peu après la naissance de notre premier fils, j’avais réussi à le convaincre de me laisser reprendre une activité professionnelle. Et, j’étais très vite devenue la maîtresse de mon patron.

Mon mari pour des raisons financières, car sa rémunération était alors plus élevée, mais aussi pour disposer de ses journées afin de travailler au noir avec ses frères, avait choisi un emploi dans une entreprise lui offrant de faire partie d’une équipe de nuit. Avec mon amant, nous pouvions ainsi passer de longues nuits ensemble. Valentin me rejoignait dans le lit conjugal dès que mon conjoint partait au travail. J’ignorais alors que j’étais de nouveau enceinte. Et quelques mois à peine après avoir été embauchée, je devais prendre un congé maternité.

C’est pendant cette absence que Pascal avait été recruté comme directeur du personnel, et que mon amant m’avait trouvé une remplaçante, célibataire, disponible, quoique plus âgée et, à mon avis, moins accorte que moi. Elle présentait aussi l’avantage de pouvoir, dans le cadre d’un déroulement de carrière vers le poste de directeur général de notre entreprise, lui apporter le soutien du syndicat majoritaire dont elle était la représentante.

Mon amant avait largement l’âge d’être mon père. J’ai toujours été attirée par les hommes beaucoup plus âgés que moi. Pourtant lorsque, au hasard d’un couloir, j’ai croisé Pascal, j’ai immédiatement flashé sur lui.

Certes, il avait une petite dizaine d’années de plus que moi, ce qui ne lui donnait guère plus de quarante ans, mais il restait bien plus jeune que mes amants habituels. Il était grand, élégant, d’allure sportive, un regard bleu, profond, chaleureux, et une voix qui vous prenait aux tripes. Il était encore marié à cette époque, et on le disait fidèle à son épouse. Pourtant, comme j’avais décidé d’en savoir plus sur lui, et comme mon ancien amant, tout en voulant continuer de me rencontrer, se consacrait de plus en plus à sa nouvelle conquête, je disposais d’un peu de temps pour jouer à la détective.

Ma belle-famille lorsque j’avais décidé de reprendre mon travail à l’issue du congé maternité avait estimé que je ne pourrais pas me consacrer suffisamment à mes enfants. Et, un conseil de famille m’avait imposé de les confier à ma belle-mère pendant la semaine. Je les récupérais seulement pour le week-end.

Donc, en effectuant mes filatures, j’avais découvert qu’à l’issue d’une petite sauterie dans l’entreprise, Pascal avait eu une aventure avec une collègue, célibataire, de mon âge. Une jeune femme brune, gironde, aux appâts moins développés que les miens, mais à la réputation de légèreté bien établie.

En le suivant, je m’aperçus qu’il continuait de temps à autre à la rencontrer. J’estimai donc qu’il n’était pas aussi sage qu’il en donnait l’impression. Et je décidai de tenter ma chance.

La manière dont j’allais parvenir à mes fins fait l’objet d’un autre récit. Je raconte aussi, par ailleurs, les différentes frasques dont j’ai soigneusement émaillé notre union. Toutefois ce qui est important de retenir, c’est que j’ai atteint mon objectif, il est devenu mon amant, puis mon mari.

Avant même que nous ne vivions ensemble, alors que nous n’avions que de rares occasions de nous rencontrer, et bien que je lui eusse juré un amour indéfectible, je l’avais à plusieurs reprises fait cocu, avec des amis de mes copines, avec des collègues de travail, avec des hommes de hasard. Et comme il m’avait, à diverses reprises, répété qu’il aurait bien aimé que son épouse soit plus légère, qu’elle s’offre de temps à autre à des amis qui l’avaient plusieurs fois courtisée, et qu’apparemment, à chaque fois, elle s’était refusée à ces jeux érotiques, je n’avais pas manqué de lui raconter presque toutes mes aventures. À chaque fois, nos ébats s’étaient révélés plus impétueux, plus passionnés.

Je me souviens même d’une fois où, peu de temps après sa séparation d’avec son épouse, et alors que nous ne vivions pas encore ensemble, j’étais arrivée en pleine nuit, encore dégoulinante du sperme de mon amant du moment, pour me jeter dans ses bras. Il m’avait accueillie tendrement, et m’avait à son tour fait l’amour. Sans dégoût aucun, il avait dévoré mon sexe, foré mon anus de sa langue, léchant la semence qui s’écoulait de mes orifices. Il m’avait couverte de baisers me répétant sans cesse qu’il m’aimait, qu’il aimait à me savoir infidèle, offrant mon corps à d’autres individus.

Nous avons fini par loger ensemble. Mais, j’avais gardé l’accès à l’appartement qu’une amie d’enfance avait mis à ma disposition lors de ma séparation d’avec mon mari. Ce lieu me permettait de me livrer à la débauche, certains soirs où je découchais, ce qui m’arrivait assez fréquemment. Et, c’est à la suite d’une de ces infidélités où j’avais vraiment offert mon corps à la concupiscence de plusieurs partenaires levés dans une discothèque qu’il décida de m’épouser.

Certes, il m’avait demandé ma main, mais la concrétisation tardait à se réaliser. Donc, nous continuions de partager le même logis, et ne me sentant pas liée par un quelconque serment à son égard, m’étant proclamée polyamoureuse, je continuais de virevolter d’un amant à l’autre. Bien qu’il me laissât toute latitude pour mener à ma guise les aventures dont il savait que rien ne saurait me les prohiber, il m’avait fixé au moins un interdit. Et devant son insistance, je lui avais promis que jamais je ne serais la maîtresse, même occasionnelle, d’un de nos collègues, le responsable de mon service, envers lequel il éprouvait une certaine défiance liée à une rivalité professionnelle.

Et pourtant vint un jour…

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Cela faisait plusieurs mois que nous occupions un chalet, disons la moitié d’un chalet et ceci aura son importance plus tard, dans une propriété arborée, avec piscine, non loin du lac prestigieux qui borde notre localité touristique, lorsqu’il dut s’absenter plusieurs jours. Cela lui arrivait fréquemment, soit pour des raisons directement liées à son emploi, soit parce qu’il était sollicité pour délivrer un enseignement à des futurs cadres de notre tentaculaire entreprise, soit encore pour la pratique ou l’encadrement d’activités sportives. Cela lui arrivait au moins une fois toutes les deux ou trois semaines, pendant lesquelles, si je ne l’accompagnais pas, je m’abandonnais à mes pulsions.

Cette fois, il était absent depuis le lundi pour un cycle d’information destiné aux cadres de direction. Il ne devait rentrer que tard dans la nuit du vendredi au samedi. Habituellement, à chaque absence, il n’était même pas nécessaire qu’il ait déjà tourné le dos pour que je le trompe. Pourtant, cette fois-là, je n’avais vraiment pas imaginé que je pourrais lui être infidèle, du moins dans les conditions où cela s’est produit.

Je ne me souviens plus, quel heureux événement s’était produit dans le service, au cours de l’été, mais nous avions décidé d’en fêter le succès. Nous avions travaillé ce vendredi matin, et le patron nous avait accordé congé l’après-midi. J’avais donc proposé à mes collègues de nous réunir à notre domicile, pour le repas de midi, puisque Pascal serait absent. Il évite en effet de trop mêler nos collègues à notre vie privée, même si j’ai découvert qu’il a mené quelques intrigues avec nos plus accortes collègues avant de se décider à m’épouser.

C’était à la mi-septembre de l’an passé, et nous devions faire un barbecue, puis profiter de la piscine et des derniers beaux jours. Nous étions donc une quinzaine de personnes, à peu près autant d’hommes que de femmes, plus ou moins échauffés par la consommation des boissons alcoolisées que chacun avait apportées. Plusieurs couples irréguliers avaient profité de cet après-midi pour se retrouver et s’ébattre en toute quiétude dans les bosquets qui recouvrent la pente conduisant au lac. Avec Linda, ma plus proche amie, nous pataugions dans la piscine tout en discutant. Les convives commençaient à s’esquiver. C’est alors que Gabriel, notre chef de service, celui dont Pascal m’avait demandé de me tenir à l’écart, manifesta soudain une fatigue dont il prétendait qu’elle l’empêcherait de reprendre le volant. Il avait peut-être abusé des boissons alcoolisées, et comme il aurait plusieurs dizaines de kilomètres à parcourir sur une route de montagne pour rejoindre son domicile, il souhaitait prendre un peu de repos, et me demandait de lui offrir l’hospitalité pendant quelques heures.

Il était encore tôt, Linda resterait encore quelque temps pour me tenir compagnie, j’accédai à sa demande. Je lui offris de se reposer dans la chambre d’amis.

Vers dix-neuf heures, alors que tout le monde était parti depuis un bon moment, il ne restait plus que Linda et moi. Nous étions depuis le départ du dernier de nos collègues, intégralement nues toutes les deux, allongées sur des transats, à profiter des rayons du soleil couchant.

J’avais oublié la présence de Gabriel.

— Il faut que je rentre, Jacques, va s’inquiéter, même s’il sait que je suis chez toi, me dit Linda.
— Eh bien, vas-y !
— Oui, mais que vas-tu faire de Gabriel ?
— Je l’avais oublié celui-là. Allons, il dort ! Et dès qu’il se réveillera, il va s’en aller.
— Je n’en suis pas si sûre. Cela fait des mois qu’il te lorgne. Je suis certaine qu’il a envie de te sauter.
— Allons, je ne crois pas qu’il me trouve autant à son goût que tu le dis. Et puis, je suis assez grande pour le décourager.
— Et si tu n’y parviens pas ?
— Eh bien, il n’est pas si moche que cela. Je me demande si je ne succomberai pas à ses avances s’il sait se montrer suffisamment et intelligemment entreprenant.

C’est vrai qu’il n’est pas mal, sportif lui aussi, moins séduisant, moins élégant que Pascal, mais tout de même pas mal de sa personne. Et puis c’est vrai que depuis de nombreux mois, il m’entreprend toutes les fois que nous sommes en tête-à-tête. C’est d’ailleurs parce que je lui en ai parlé que Pascal m’a mise en garde. Je ne sais pas encore comment les choses vont se passer, mais Linda vient d’attiser ma curiosité.

Ah ! L’attrait du fruit défendu !

— Tu es gonflée. Et Pascal, tu as pensé à la réaction de Pascal ?

Linda qui connaît mon comportement infidèle, qui sait, qu’en dépit de sa tolérance, Pascal m’a fixé quelques interdits, se fait un plaisir de me les rappeler. Mais moi, pour une fois que j’avais un véritable interdit, et si les circonstances le permettaient, j’avais bien l’intention de le transgresser.

— Je ne serai pas obligée de lui dire. Et puis, ce pourrait être un test. Est-il aussi cool qu’il veut le faire paraître ?
— Bon, alors, je te laisse face à tes responsabilités… Et amuse-toi bien ! Je t’appelle demain, tu me raconteras.
— Peut-être ! Peut-être !

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Et je me retrouve seule avec mon hôte un peu encombrant.

J’ai bien envie de vérifier comment il va, et surtout de savoir ce qui pourrait se passer. Je décide de prendre quelques risques. Je reste intégralement nue. Non pas que je cherche réellement à provoquer quiconque, mais c’est d’abord dans cette tenue que je vis habituellement à la maison, et le seul vêtement dont je dispose à ce moment c’est le maillot symbolique que je tiens à la main, et dans lequel je me suis promenée une partie de l’après-midi.

Gabriel a d’ailleurs pu se rincer l’œil à loisir, et me pointer nue devant lui ne devrait pas lui faire découvrir beaucoup plus que quelques centimètres de mon intimité. Et si je veux me couvrir plus pudiquement, il me faut me rendre à l’étage, dans ma chambre, et pour cela passer devant la chambre d’amis.

Donc, dans la plus simple expression de ma féminité, j’entrouvre discrètement la porte de cette pièce où Gabriel se repose. Elle est plongée dans une pénombre qui ne me permet que d’entrevoir une forme allongée sous la couverture. Il a l’air paisible et son sommeil profond.

« Pas de problème, il dort profondément, je crois qu’il ne se réveillera pas avant demain matin. J’expliquerai alors à Pascal les raisons de sa présence ici. » me dis-je in petto.

C’est donc rassurée sur les éventuels débordements que j’aurais dû affronter, et frustrée aussi de ne pas avoir pu vérifier la sincérité de mon prétendant, que je rentre dans ma chambre.

Et c’est à ce moment que mon portable sonne. Le timbre est discret, j’espère que cela ne va pas réveiller mon hôte. Ce doit être Pascal. Chaque soir, lorsqu’il est absent, c’est à peu près à cette heure qu’il m’appelle.

Après les échanges de mamours habituels, il entre dans l’objet de sa communication :

— Ma chérie, je ne vais pas rentrer cette nuit comme je l’avais prévu.
— Que se passe-t-il ? Tu te sens fatigué ?
— Oui, peut-être un peu ! Mais ce n’est pas la raison. Nous n’avons pas encore fini d’explorer l’ordre du jour. Il y a un débat imprévu afin de régler des différends entre les partenaires, et nous ne pouvons nous séparer sans une solution qui convienne à tous.
— Donc, quand comptes-tu rentrer ?
— Au plus tard samedi soir, et j’aurai fait un détour pour déposer une collègue qui devait rentrer en chemin de fer, mais elle n’a pas trouvé de place pour samedi.
— Et cette collègue est, je le suppose, jolie et disponible ?
— Tiens, comment l’as-tu deviné ?
— Je te connais suffisamment pour savoir que comme on ne s’est pas parlé depuis deux jours, tu devais avoir trouvé une compensation à ta supposée infortune.
— Mon amour, tu deviens un peu sarcastique ! Dis-moi, qu’as-tu fait ces derniers jours, puisque tu ne répondais pas à mes appels ? Ne te livrais-tu pas à des plaisirs coupables ? Est-ce que je t’en fais le reproche, quoique je prendrais grand plaisir à être informé de tes idylles et que ton silence me frustre !
— Je plaisantais mon amour, et comme tu l’as compris cette semaine je me suis abandonnée à des bras étrangers. Deux quinquagénaires, un peu ventripotents et généreux, qui cherchaient bonne fortune dans une boîte de nuit où je cherchais à m’encanailler. Nous avons fait affaire, et j’ai passé trois nuits avec eux.
— Généreux, m’as-tu dis !
— Oui, très généreux même, et je vais pouvoir m’offrir quelques colifichets, vêtements ou plaisirs avec ce qu’ils m’ont donné.
— Ne viendrais-tu pas de franchir une nouvelle étape dans la luxure avec ce que tu viens de me dire ?
— Mon amour, ne sois pas naïf, tu ne crois tout de même pas que ce soit vraiment la première fois. Mais cette fois, ils ont vraiment été très généreux. Mais nous en parlerons plus tard.
— Dis-moi, vous ne deviez pas aussi passer l’après-midi à festoyer avec tes collègues, cela s’est bien passé ?
— Oui, ils ont tous repartis. En fait, non, pas tous, Gabriel est resté.
— Pourquoi ?
— Je te sens inquiet. Il était fatigué, il ne voulait pas franchir le massif montagneux et les quarante kilomètres entre chez nous et son domicile dans l’état où il était. Il avait abusé de la boisson. Pour le moment, il dort dans la chambre d’amis. Il repartira dès qu’il aura récupéré.
— Il repartira, peut-être, peut-être pas ! Tu sais bien qu’il nourrit une frustration de nous savoir ensemble, il suffit de voir comment il te regarde, comment il te déshabille du regard pour savoir combien il te convoite.
— Eh bien que dois-je faire s’il se manifeste ? D’autant que cette fois, il n’aura pas à me déshabiller, ni des yeux, ni des mains, je suis déjà à poil.
— Et où es-tu ?
— Dans notre chambre ! Je me préparais à prendre une douche avant de me coucher. Mais tu n’as pas répondu. Que dois-je faire ?
— Mon amour, je sais déjà ce que tu manigances. Eh bien, s’il se montre entreprenant, gère-le comme tu le souhaites. Et s’il se montrait indifférent, ce que je n’imagine même pas, je te fais confiance pour réveiller ses sens. Dans tous les cas, passez une nuit agréable, puisque je ne viendrai pas perturber vos galipettes !
— Merci mon chéri. J’étais certaine de ta compréhension. Et toi, prends bien du plaisir avec ta collègue. Nous ferons le point demain.

Et sur ces propos nous nous séparons. La tête pleine d’interrogations, je pénètre dans la salle de bain et m’installe dans la cabine de douche.

C’est avec un plaisir intense que je laisse couler sur ma peau l’eau chaude sous laquelle je me masse le corps d’une huile parfumée. Je m’alanguis sous la chaleur qui me pénètre, lorsque…

Je n’ai pas entendu le bruit de la porte de la cabine de douche à laquelle je tournais le dos. Et maintenant, il y a ces deux mains qui m’ont attrapée la poitrine, qui m’attirent contre le torse velu d’un homme qui me murmure à l’oreille :

— Eh bien, ma salope ! Depuis le temps que tu me les exhibes sous le nez tes grosses miches, je peux enfin les pétrir tout à mon aise.

Là, je n’avais aucun doute, c’était bien un homme, celui qui me palpait sans ménagement ces seins énormes, dont je suis si fière. En effet, j’étais tellement plaquée fortement, mon dos contre sa poitrine, que son sexe raide se glissait entre mes fesses. Si j’avais été une épouse modèle, j’aurais frappé, ou du moins repoussé celui qui se permettait ces privautés. Mais je ne suis pas une épouse modèle. Et puis comme avec Pascal, nous n’étions pas encore mariés…

À cette période d’ailleurs, la concrétisation de notre union n’est encore qu’une improbable hypothèse.

De plus, n’avais-je pas obtenu son approbation pour m’offrir à la lubricité de notre collègue ? Aussi, comme je n’ai jamais su m’opposer à des mains aventureuses, je me suis laissé aller, m’abandonnant aux caresses qui me faisaient frissonner de plaisir.

Pendant que ses mains partaient en exploration sur mon corps, Gabriel me dévorait le cou, la nuque, me couvrait de baisers tout en continuant son soliloque :

— Eh bien il y en a suffisamment pour combler un escadron ! Depuis le temps que j’en rêvais de te caresser, de prendre à pleines mains tes avantageuses rondeurs, je suis comblé.

Pendant ce temps, j’avais attrapé l’engin qui me battait les fesses et j’avais entrepris de le masser doucement pour accroître encore sa virilité, et en lui offrant ma bouche à embrasser je ne pouvais mieux lui montrer mon acceptation de l’agression dont je serais la victime consentante.

Comme nous reprenons notre souffle, je lui murmure :

— Gabriel, vous me semblez être dans un état peu convenable ! Vous n’allez pas me faire croire que c’est moi qui en suis la cause ?
— La cause, la cause ! Eh bien oui, c’est toi la garce qui me promène chaque jour des melons de concours, qui me remue son petit popotin, sous les yeux, qui me met dans cet état, et qui joue les belles indifférentes. Il y a longtemps que j’ai envie de te baiser.
— À ce point-là ?
— Oui, je rêve de te planter ma bite dans le sexe, allongée sur mon bureau, ou coincée dans les archives du service !
— Hé, mon cher Gabriel, en plus d’être exagérément entreprenant, vous devenez vulgaire !
— Excusez-moi, Solange, je voulais dire que cela fait de nombreux mois que je pense à vous.
— Dit comme cela, c’est plus correct. Même si j’ai aimé cette idée d’être prise à la hussarde sur votre bureau. Mais dites-moi, Gabriel vous pensez vraiment à moi en ces termes ? Vous avez vraiment envie de me baiser ? Comme vous venez de le dire ?
— Oh oui ! Je pense à vous et cela me donne envie de vous baiser. J’ai ce désir depuis le premier jour où vous avez été embauchée. C’est, à ce que je voudrais vous faire, dès que j’en aurais l’occasion, que je pense chaque nuit.
— Et vous avez maîtrisé cette envie jusqu’à aujourd’hui ?
— Il a bien fallu que je me maîtrise comme vous dites, et puis quand elle est réceptive mon épouse bénéficie de l’état dans lequel mes pensées me mettent. Au début, vous étiez la maîtresse de Valentin Dromoit, et ce gros porc n’est pas tendre avec ceux qui lui piquent ses favorites.
— Et maintenant que vous en avez l’occasion comme vous le dites, vous vous lâchez, vous me violez quasiment dans ma salle de bain !
— Je n’en peux plus. J’ai cru que j’allais avoir mes chances lorsque vous avez largué le vieux. Mais vous vous êtes entichée de Dedreu, enfin de Pascal, presque immédiatement. Lorsque vous vous êtes installée avec lui, je lui en ai voulu à mort. Aussi, hier lorsque nous avons décidé cette petite sauterie, je me suis dit que c’était l’occasion d’en profiter. Chez vous, et alors qu’il ne serait pas là.
— Alors tout ceci, votre fatigue, le besoin de vous reposer, c’était prémédité ?
— Oui !
— Donc, vous en voulez à Pascal de vivre avec moi, de me sauter ? Et vous pensez qu’aujourd’hui, sur votre simple décision, je vais m’abandonner à vos caprices ?
— Oui, bien évidemment. Ne suis-je pas irrésistible ? N’ai-je pas bien manœuvré ?
— Peut-être, vous avez été astucieux. Mais, je n’aime pas être piégée. Je crois que vous allez me remballer votre matériel, et me laisser me coucher toute seule en attendant fidèlement mon seigneur et maître.
— Allons, vous n’allez pas me faire partir maintenant, alors que nous avons fait une grande partie du chemin. Vos rondeurs m’affolent, vous les avez exhibées sous mes yeux tout l’après-midi, et ce string qui ne cachait rien de votre anatomie ! Là, maintenant, après m’avoir laissé vous caresser je crois les connaître un peu mieux, mais j’aimerais faire une visite approfondie de vos grottes secrètes. Et puis ce pieu que vous astiquez avec autant de dextérité souhaiterait être achevé par votre bouche. Je rêve de votre bouche quasiment chaque nuit. Est-ce que Pascal sait apprécier à leur juste valeur les trésors que vous mettez à sa disposition ?
— Ne vous inquiétez pas pour lui, il sait me faire reluire autant qu’il le faut. Alors, en plus de vouloir me baiser, vous voulez que je vous suce, comme cela, sans cérémonie ?
— J’en rêve. Tenez regardez comme je suis déjà tout excité.
— Oui, c’est pas mal. Mais vous êtes un individu gonflé et pas seulement du pénis, assez mal élevé aussi. Pourtant, votre verge turgescente est bien tentante, je crois que je vais vous donner votre chance.
— Oh, j’en suis ravi ! dit-il en m’embrassant à nouveau à pleine bouche.

Je me laissais faire complaisamment. J’avais envie subitement de m’abandonner entre ses bras. Et puis tant pis si Pascal en serait froissé. De toute façon, il n’était pas là, et, comme les absents ont toujours tort.

— Et puis ? ajoute-t-il.
— Pascal ne devrait pas rentrer avant le petit matin. Je crois que son colloque ne s’achève pas avant le milieu de l’après-midi. Et Bordeaux, c’est loin. Même en roulant comme il en a l’habitude, à tombeau ouvert, il ne sera pas là avant demain matin.

Pendant tout cet échange Gabriel n’a pas cessé de me malaxer la poitrine comme s’il voulait en extraire un quelconque philtre propre à développer ses capacités amoureuses. Et ses caresses devaient avoir effectivement cet effet aphrodisiaque attendu car je sentais son phallus se développer entre mes fesses.

— Eh bien, dis-je, en empoignant le mandrin raide et gonflé de sève pour le présenter à l’entrée de ma vulve, ne perdons pas de temps. Profitons de cette nuit dès maintenant. Puisque vous rêviez de me baiser, enfilez-moi donc cette verge dans le con sans attendre. Et puis, comme vous l’avez deviné, Pascal ne rentrera pas ce soir, ni demain matin d’ailleurs. Il vient de me téléphoner. Nous avons toute la nuit, et une grande partie de la journée de demain si vous le voulez.

Et, appuyée à la paroi de la douche, penchée en avant, joignant le geste à la parole, je m’enfonce l’engin dans le sexe. Gabriel ne lâche pas mes seins, qu’il pelote maintenant avec plus de maîtrise. Il s’appuie la poitrine sur mon dos, et sous le jet qui continue de couler, sur nos corps embrasés, il me besogne avec application. Ses mains viennent caresser mes hanches, l’une d’elle s’aventure sur mon mont de Vénus, comme pour caresser mon clitoris. Puis, il a un moment d’hésitation et ses doigts reviennent s’agripper à mes gros flotteurs.

— Allez, baise-moi plus fort. Puisque tu en rêves depuis si longtemps, tu dois avoir des ressources en réserve.
— Tu aimes que ce soit viril ?
— Oh oui ! Et comme tu imaginais de me prendre sur ton bureau, vas-y baise-moi comme une chienne. J’aime que l’on me défonce avec énergie. Vas-y ramone-moi le con. Fais aller ta bite à fond.

J’ai substitué au vouvoiement que je lui avais imposé un tutoiement qui me permet d’être plus spontanée dans mes propos. J’aime à utiliser parfois des mots orduriers lorsque je m’offre ainsi à un amant nouveau. J’ai le sentiment d’être une autre personne.

J’apprécie que lui-même me traite comme une catin, en utilisant des mots destinés à m’abaisser. Par contre, lorsque notre relation est établie, que l’amant, d’un soir ou deux, a acquis, grâce à ses talents, un statut lui permettant de me revoir, j’apprécie que l’homme qui me fouaille les entrailles y glisse aussi un peu de douceur. Mais je veux qu’il sache continuer à me montrer qu’il me domine. C’est probablement des restes de la manière dont j’ai été initiée à l’amour physique. C’est aussi sans doute cette initiation qui me conduit à m’offrir, à des inconnus, comme une chienne recherchant uniquement l’intensité d’un plaisir physique, tout en monnayant parfois le plaisir que je leur procure.

Je suis amoureuse de Pascal, et il sait comme peu d’hommes, me procurer les sensations que j’attends de l’acte d’amour, mais je ne peux m’empêcher d’aller recueillir dans des étreintes fugitives, adultères, voire tarifées des voluptés qui me comblent.

Gabriel, stimulé par mes cris, j’ai la jouissance bruyante, me défonce à grands coups de reins. Je suis cramponnée à la colonne d’où s’écoule un jet puissant, brûlant. Bientôt mon amant s’abandonne lui aussi dans un spasme qui tend sa verge dans mon vagin et m’inonde d’un liquide épais qui s’écoule entre mes cuisses et que je regarde s’évacuer sous le flux de la douche.

J’offre ma bouche à mon amant qui maintient son sexe dans le mien. Il m’embrasse avec passion. Je lui ouvre ma bouche, je mélange ma langue, ma salive avec les siennes.

— C’est vrai que tu en avais vraiment envie de me baiser, lui dis-je entre deux baisers.

Nous reprenons notre souffle, et je lui demande :

— As-tu suffisamment envie de moi pour recommencer ?
— Toi aussi tu voulais que je te possède ! Et, je suis prêt à y passer la nuit, mais il va me falloir récupérer un peu, me dit-il, me montrant son sexe qui penche lamentablement du nez.
— Allez, viens, je vais remédier à cela, lui dis-je, en l’entraînant vers le grand lit matrimonial.

Gabriel me renverse sur le lit qu’éclairent discrètement deux lampes tamisées, posées sur les tables de chevet. Il me couvre de baisers, me palpe sur tout le corps.

— C’est vrai que tu as quand même une sacrée poitrine. Je crois bien que je n’ai jamais vu d’aussi gros seins. Et en plus ils sont fermes, on les croirait en béton. Et comment tu fais, avec d’aussi grosses mamelles, pour avoir un cul aussi petit, tout en étant bien potelé ?
— C’est un secret de fabrication ! Mais, tu ne vas pas me détailler comme cela toute la nuit ? D’abord je ne suis pas un morceau de viande que tu vas acheter. Je suis une femme en désir de sexe. Moi, ce que j’aime c’est être baisée ! Pas de subir un interrogatoire ou une revue de détail.
— Il n’empêche que depuis des mois, quasiment des années, je te reluque, je t’examine dans mon coin. Et aujourd’hui, je veux en profiter de toutes ces merveilles que tu m’as dévoilées.
— Eh bien ne perds pas ton temps en parlottes, agis !
— Attends, je suis un peu en panne.
— C’est vrai, pour un type qui prétend ne penser qu’à moi, tu es un peu en berne.
— Tiens ta bouche, je n’arrête pas de m’interroger. Depuis le temps que je te mate, je me demande si tu t’en sers pour faire des pipes. Avec sa taille, et les lèvres que tu possèdes, refuser de s’en servir serait désolant. Je crois que tu as là l’occasion de me montrer tes talents. Suce-moi !
— Oh ! C’est si gentiment demandé, et puis, effectivement, je crois que tu en as bien besoin, et si je veux que tu me plantes à nouveau ton pieu dans le con, ou dans le cul, il va falloir que je lui redonne un peu plus de vigueur, lui répliqué-je ironiquement en me glissant le long de son corps à la toison clairsemée, pour m’exécuter.

Si son torse est modérément velu, des poils blonds et frisés, ses jambes sont totalement imberbes. C’est vrai qu’il pratique la course à pied et que les athlètes se rasent pour être plus efficaces.

Gabriel n’a pas un sexe exceptionnellement volumineux, mais un bel engin tout de même. Long, au gland proéminent, rose violacé, émergeant d’un bourrelet de peau qui se replie en plis épais sous ma main qui le décalotte.

J’aime pratiquer la fellation. Souvent, lorsque je ne dispose pas de suffisamment de temps pour suivre l’homme qui m’a draguée, ou lorsque je n’ai pas envie de le laisser bénéficier des voluptés que mon corps sait prodiguer, je lui pratique une fellation dont j’ai le secret. Je suis la reine du pompier, et je ne manque pas de le rappeler.

— Si après la sucette que je vais t’offrir ta bite n’a pas doublé de volume, et si elle n’est pas raide comme un manche de pioche, c’est que je ne suis plus bonne qu’à me faire nonne. Et pourtant je n’ai pas vraiment la vocation.

Après cet intermède, je commence donc à m’intéresser à la verge de Gabriel. Il est allongé sur le lit, dont il a remonté la têtière, les deux mains sous la tête, pour mieux me voir lui avaler son engin. Je suis repliée, à genoux entre ses jambes largement écartées, et je commence un lent massage de la verge assoupie. Rapidement, sous les mouvements de va-et-vient de ma main, elle se redresse, s’érige au milieu du buisson blond qui orne l’entrejambe de mon amant. Lorsqu’elle commence à sortir de la flaccidité où nos exercices précédents l’avaient plongée, je prends en bouche le gland que je fais émerger de son manteau de chair.

Lentement, je le suçote, l’absorbe jusqu’à la lisière des replis du prépuce, tout en continuant de faire aller et venir ma main fermée sur toute la longueur de la verge qui reprend vigueur. J’enfourne enfin tout le membre qui maintenant affiche une belle raideur et se tient droit, émergeant enfin des poils blonds de mon partenaire. Sans être exceptionnel son membre me semble devoir mériter toute mon attention, aussi je l’absorbe en entier, mes lèvres dans leur mouvement gourmand viennent buter sur le pelvis couvert d’une toison frisottante, tandis que le gland heurte ma luette. Je bave, je salive sur le membre qui commence à luire sous les mouvements lents de ma tête.

Gabriel, appuyé sur le lit qui le redresse à demi observe mon action. Petit à petit, je le conduis au bord de l’explosion, mais à chaque fois que je le sens près de m’exploser entre les lèvres, je ralentis mon action, pour faire durer encore le plaisir que je lui donne, mais celui aussi que je retire de cette fellation.

J’aime sucer ces beaux membres masculins, mais pendant que je m’exécute, il arrive un moment où je ne veux plus que mon partenaire reste à ne rien faire. Il faut qu’il s’occupe aussi de moi. Aussi j’arrête ma fellation et j’interpelle mon amant d’un soir.

— Dis Gabriel, au lieu de me regarder, tu pourrais peut-être me brouter le minou ?
— Je ne sais pas ! C’est pas vraiment ce que je préfère, mettre mon nez et ma langue dans des poils ! Et puis, je ne suis pas une lesbienne.

Là, j’ai comme un coup de sang, je bondis sur mes pieds, et j’apostrophe ce con qui au bureau fait preuve d’un esprit tatillon, et ne manque aucune occasion de stigmatiser nos erreurs, ou notre manque d’attention :

— Gabriel, il y a des moments où vous dites des conneries. Je crois que l’on va en rester là. Vous vous rhabillez, vous m’oubliez avec vos désirs inassouvis, et vous allez rejoindre votre femme.

Il a à la fois l’air surpris par ma diatribe, et un brin amusé par mon attitude. C’est vrai qu’avec ma colère, sincère, mes poings posés sur mes hanches et ma nudité provocante, il ne doit plus savoir où il est.

— Eh ben dites donc, vous pouvez m’expliquer ce qui se passe ?
— Il y a que ça fait une bonne heure que vous me pelotez sur toutes les coutures, vous m’avez pénétrée, je vous suce depuis un moment, et vous n’avez même pas remarquée que je suis totalement épilée. Je croyais pourtant que c’était cela qui vous avait surpris sous la douche.
— Quoi ! C’est pour ça ?
— Oui, je vous demande de me lécher le sexe, de me dévorer le clitoris, et vous ne trouvez rien de mieux à me rétorquer que vous ne voulez pas vous retrouver le nez dans les poils. C’est blessant de constater que pour un type qui prétend ne penser qu’à moi, vous n’ayez même pas remarqué cela.
— C’est vrai je ne l’avais pas vraiment remarqué.
— Oui, c’est bien simple, vous n’êtes qu’un macho ! Vous n’avez pensé qu’à vous, au fait que vous alliez me tringler, vous faire sucer un coup et puis vous tirer.
— Allons, Solange !
— Il n’y a pas de Solange qui tienne. Vous m’insultez avec vos histoires de lesbiennes. C’est pas que j’aime pas faire l’amour avec mes copines, mais les hommes aussi peuvent nous procurer du plaisir en nous léchant le sexe. Allez, puisque vous avez eu ce que vous vouliez, vous partez, j’ai plus envie de continuer. Ciao !

Et alors que je viens d’att****r ses fringues, qu’il avait abandonnées sur le sol lors de son intrusion, pour les lui lancer à la figure, il m’agrippe par le bras et m’attire sur le lit. Il est sur le dos, je le chevauche, et je sens cette verge que je viens d’astiquer avec application qui se glisse entre mes fesses.

J’en viens à regretter mon emportement, j’allais me priver du plaisir de me l’enfoncer dans le fondement, ou de nouveau dans le sexe, pour une bête question d’amour-propre. Je sens mes convictions faiblir, alors que mon partenaire voit ses arguments reprendre de la vigueur.

Il m’attire jusqu’à lui, et veut prendre mes lèvres avec sa bouche avide. Je résiste un moment.

— Je ne sais pas si je vais vous garder ici.
— Pourquoi ?
— Je suis désolée de devoir vous dire cela, j’étais prête à passer la nuit avec vous, mais vous m’avez déçue !
— C’est si grave de n’avoir pas vu que vous étiez épilée comme une gamine ?
— D’habitude, les hommes sont tout émoustillés de voir un sexe sans parure. Ils se précipitent pour le dévorer, et moi j’aime ça, me faire lécher l’abricot. Vous, d’abord vous ne remarquez rien, puis vous faites le dégoûté lorsque je vous propose de me déguster le sexe.
— C’est vrai que je n’en ai pas l’habitude, je suis plutôt conventionnel dans mes relations amoureuses.
— Eh bien avec moi, si vous voulez aller plus loin, il va vous falloir être plus audacieux. Tenez, si vous me léchez comme je le souhaite, vous pourrez m’enfoncer votre engin dans le cul.
— Ça non plus, je n’en ai pas l’habitude.
— Ne me dites pas que vous n’en avez pas envie ?
— C’est vrai j’en rêve, mais ma femme s’y est toujours refusée, et je n’ai pas eu beaucoup d’aventures extraconjugales avec des partenaires aussi délurées que vous.
— Allons, la rumeur m’a dit que vous aviez frayé avec une certaine Carine il y a quelque temps. Et, malgré sa réputation, rien ? Vous me surprenez ! Bon ! Je sens que je vais vous pardonner votre maladresse, mais, à partir de maintenant, vous faites ce que je vous demande, sans rechigner, et vous l’aurez l’occasion de m’enculer, car moi, j’aime ça, peut-être plus encore que d’être baisée.
— Vrai ?
— Oui, vous allez pouvoir faire avec moi, tout ce dont vous avez rêvé, tout ce dont vous avez envie, si vous n’êtes pas violent, et si vous comblez mes désirs.

Et sans lui laisser le temps de réfléchir, je me retourne, et pendant que j’enfourne à nouveau sa verge qui hésitait entre le flaccide et l’érection molle, je lui plaque mon entrejambe sur la bouche.

— Allez, maintenant, c’est à vous de me faire jouir, pendant que je m’occupe de votre engin !

Honnêtement, je dois reconnaître qu’il fait de son mieux. Pendant que je m’active à redonner une belle raideur à son sexe défaillant, il me donne de grands coups de langue maladroits entre les cuisses. Sa langue s’insinue dans mon sexe, léchant mes grandes lèvres, lapant les sucs qui, je n’en doute pas, doivent s’écouler à grands flots de ma grotte béante. Parfois, il parvient à sucer mon clitoris, mais sans s’attarder.

Il a encore bien des choses à apprendre.

Au bout d’une bonne dizaine de minutes, son sexe a repris une raideur honorable, et plutôt que de continuer de l’astiquer, au risque qu’il se répande dans ma bouche, ce qui, je m’en suis précédemment aperçue un peu plus tôt, va m’imposer de reprendre mon activité buccale, je décide de changer de position. Je me retourne, assise sur le ventre de mon partenaire, je lui offre ma bouche à baiser pendant qu’il recommence à me caresser la poitrine. Discrètement, je prélève une partie des sécrétions vaginales qui inondent mon sexe pour lubrifier mon anus. Et lorsque j’estime que je suis prête, je me soulève pour présenter mon anneau étroit à la pénétration du dard masculin.

Je me laisse pénétrer sous le seul poids de mon corps, et de la gravité. Sans barguigner sa verge s’enfonce jusqu’à la garde dans mon étroit conduit. Simultanément nous poussons un soupir de satisfaction. Comme je l’ai précisé plus avant, son sexe est plutôt long, sans être trop épais, ce qui en fait un engin idéal pour se faire sodomiser sans pour autant se faire éclater l’anus. Ce n’est pas que parfois je n’apprécie pas de me faire défoncer par un gros chibre, mais il faut que son possesseur soit expérimenté. Là, avec mon gros nigaud, trop empoté pour faire montre d’imagination, la taille de l’engin me dispense de préliminaires visant à assouplir ma rosette.

Je prends l’initiative et m’appuyant sur mes genoux j’entreprends le mouvement de va-et-vient propice à nous délivrer le plaisir dont nous sommes en quête. Mes seins ballottent au-dessus de son nez, et projetant ses mains sur ma poitrine, il entreprend une nouvelle caresse de mes volumineuses mamelles. Et tandis que je commence de gémir sous les glissements de la verge dans mon rectum, il marmonne comme une complainte :

— Solange, tu es vraiment une belle salope ! Tu as vraiment des gros seins, et puis ton cul est accueillant. Merde, comme je suis bien dans ton cul ! Ta bouche, ton sexe, et maintenant ton cul ! Je n’imaginais pas que ce serait aussi facile de te baiser. Il y a moins d’une heure tu me sermonnais sur mes lacunes en matière de sexualité, et là je suis dans ton cul à te ramoner.
— Tu me ramones peut-être, mais c’est moi qui, depuis le début, fais tout le travail. Et puis surveille tes propos. Je suis peut-être, je suis vraiment, une salope, mais ce n’est pas à toi de m’en faire la remarque. Tu profites bien de la salope, non ?
— À nouveau tu te mets en colère. Tu es vraiment trop susceptible.
— Si tu veux que l’on continue de baiser, si tu as envie de développer notre liaison, de nous revoir pour baiser en d’autres occasions, il va falloir t’habituer à mon caractère, et me respecter un peu plus.
— Parce que tu serais d’accord pour que l’on se revoie ? Et Pascal ?
— Ne t’occupe pas de Pascal. Il n’est pas là. Ce soir, il baise de son côté. Et pour la suite, j’en fais mon affaire. Mais pour que l’on se revoie, il va te falloir être à la hauteur de mes attentes. Si c’est bon, tu auras le plaisir de baiser la petite Solange de temps en temps, sinon, basta !
— Tu crois vraiment que Pascal va nous laisser nous revoir ?
— Mais oui ! Même s’il n’y tenait pas trop que je puisse un jour baiser avec toi. Il m’avait avisé que j’avais toute latitude pour baiser avec qui je voulais, mais surtout pas avec toi ! Maintenant que c’est fait, il n’aura plus rien à dire. Et puis je suis bien certaine qu’il nous laissera recommencer.
— Parce qu’il est d’accord pour que tu baises avec d’autres types ? J’avais bien entendu des rumeurs sur ton infidélité, certains se vantaient de t’avoir baisée. Je croyais que cela remontait à l’époque du vieux !
— Eh bien, c’était vrai ! Et tu vois, je continue. Et Pascal m’y encourage.
— Vous êtes un couple étrange !
— Oui ! Ah, je vois, ça perd un peu de son attrait de me baiser, en sachant que mon conjoint est candauliste, et que je vais lui raconter notre nuit.
— Tu lui racontes tes aventures ?
— Ben oui ! Où serait le plaisir qu’il aime retirer de me savoir convoitée, offerte et baisée par d’autres hommes si je lui cachais mes frasques ? Bon, assez perdu de temps. Je sens ton sexe se ramollir, et puis je pense que c’est un peu à toi de prendre des initiatives. Je vais changer de position et tu me ramoneras le conduit comme un soudard. C’est possible.

Et, sans lui laisser le temps de riposter, je me libère de la verge qui ramollissait et me positionnant en levrette, je l’incite à reprendre son poste et à s’enfoncer de nouveau dans mon anus. S’il s’agissait de Pascal, ou de l’un de mes amants habituels, je n’aurais même pas à les inciter pour qu’ils me fassent une feuille de rose afin de réactiver leur désir. Là, je n’ose pas lui suggérer une telle pratique. Si nous devons poursuivre cette aventure, il me faudra l’éduquer et lui faire découvrir toutes les facettes d’une relation amoureuse, telle que je la conçois. J’aime bien les relations romantiques, repas aux chandelles, musique, fleurs et tout le toutim ! Mais j’apprécie encore mieux lorsque cela se termine en cavalcade échevelée une grande partie de la nuit.

Pour l’heure, et sans changer de position, je prends le sceptre en déroute d’une main et commence de le branler. Je le sens se raffermir entre mes doigts et lorsque je l’estime suffisamment ragaillardi pour l’office auquel je le destine, je positionne le gland sur ma rondelle, et d’un ordre bref, j’intime à Gabriel de m’enculer d’un mouvement sec et continu.

Et pour initier l’opération, je recule mon bassin, le gland s’infiltre dans l’anneau palpitant que son récent abandon a frustré. Comme par réflexe, Gabriel agrippe mes hanches, et pour obéir à mes exhortations, il me tire en arrière et m’empale littéralement sur sa verge. Et spontanément, il engage ce mouvement naturel de va-et-vient à l’intérieur de mon rectum. Le frottement contre mes muqueuses fait renaître le plaisir auquel je m’étais soustraite, et je me laisse aller à des vocalises qui au fil de la progression de mes sensations grimpent vers les aigus.

Gabriel fait montre de bien plus d’endurance que je m’y attendais. Et mon plaisir s’éteint et renaît dans une succession d’orgasmes qui finissent par me laisser pantelante sur le lit, les fesses surplombant mes cuisses écartées tandis que mon amant se déverse abondamment dans mon intestin.

En nous séparant, comblés et repus, nous roulons chacun de notre côté sur le lit. J’att**** Gabriel par la main pour qu’il se rapproche, je lui offre mes lèvres et nous nous embrassons avec une voracité qui dément la froideur que je lui oppose habituellement dans nos relations professionnelles.

— Mon chéri (oui, après cette joute sexuelle que nous avons si bien commencée, il me semble que quelques mots d’amour ou affectueux ne peuvent nuire à la suite de nos ébats), tu m’as satisfaite. Je regrette d’avoir tant attendu pour que tu me baises !
— Alors, on est copains maintenant ? Tu ne me repousses plus ? D’avoir baisé ensemble a comblé le fossé qui nous séparait ?
— Oui, je regrette vraiment de t’avoir battu froid aussi longtemps. Tu n’es pas un aussi mauvais coup que je le craignais, mais tu as encore bien des choses à découvrir !
— Je ne suis quand même pas aussi nul que tu le laissais entendre ! Qu’est-ce que tu as encore à me reprocher ?
— Rien de bien sérieux, du moins rien d’irrémédiable, sinon ton machisme affirmé qui t’empêche de me brouter le minou ou de me lécher la rondelle sans que je doive te supplier.
— Parce que tu veux aussi que je te lèche le cul ?
— Oui, pourquoi pas ? Moi, je te suce bien la queue, et je n’hésiterais pas à te lécher l’anus, ou à te glisser un doigt dans le cul, dès que l’on aura récupéré un peu.
— Parce que je reste, tu ne me mets plus à la porte ?
— Mon chéri, je t’ai dit que Pascal ne rentrera pas avant demain soir. Il a une nouvelle copine à sauter. Nous nous avons tout ce temps pour que je me fasse pardonner mon indifférence passée et ratt****r le temps perdu.
— Donc, je reste, et on baise toute la nuit ?
— Si tu t’en sens capable, si tu en as envie. Sauf si tu veux rejoindre ta femme !
— Je reste ! Depuis le temps que j’en rêvais, je ne vais pas me faire prier. Et ma femme me croit en déplacement avec le club d’athlétisme. Mais après cette fois, est-ce que l’on aura la possibilité de se revoir ?
— Bon, arrête de stresser. Je vais être claire. Je suis une salope, une chienne, qui fait cocu Pascal toutes les fois que j’en ai l’occasion. En plus, je lui raconte tout mes débordements, mes aventures, et il trouve cela très bien, tant que je reste vivre avec lui. Donc pas de problème pour que j’aie des amants. Pour nous deux, je lui ai fait comprendre lorsqu’il a appelé, que tu étais là. Il sait combien tu me convoites, et malgré les petits différends qui vous opposent, il m’a laissé toute liberté pour satisfaire tes désirs et les miens. Et comme j’avais aussi envie de baiser, nous sommes satisfaits tous les deux. Maintenant, si tu as envie de me revoir, moi je suis d’accord. Même si tu as des lacunes, pour le moment j’ai trouvé des satisfactions à me faire baiser, et j’ai bien envie de poursuivre. Par contre n’imagine pas que tu m’as eue parce que j’étais en manque. Pour ta gouverne j’ai baisé avec des types que je ne connaissais pas tous les soirs de la semaine, et je le fais régulièrement lorsque Pascal n’est pas là.
— Donc, j’ai bien compris, tu es une salope. C’est une bonne raison pour que je n’aie pas de scrupules à te baiser et comme moi aussi j’ai envie de continuer, la chose est entendue. Tu n’es pas compliquée, bien moins que je le craignais. Alors que je m’attendais à prendre une gifle, tu n’as pas fait d’histoires lorsque je t’ai surprise dans ta douche, et même tu t’es montrée accueillante. Oui, j’ai envie de continuer, mais comment allons-nous faire ? Et comment vais-je me comporter avec Pascal ?
— Avec Pascal, c’est simple, tu continues de te comporter comme son collègue. Et s’il te charrie avec notre relation, prends ça avec humour. Et fais des compliments sur mes prestations, c’est ce qu’il apprécie, que je sois admirée et vantée par mes amants. Maintenant pour nous revoir, ici c’est impeccable, lorsque Pascal sera absent. L’adultère dans le lit conjugal, c’est ce que je préfère. Et puis, entre-temps, comme il m’arrive de découcher, je te ferai découvrir le nid d’amour qu’une copine met à ma disposition.
— Je vois que tu es bien organisée. Et Pascal n’y trouve rien à redire ?
— Pour le moment, comme nous ne sommes pas encore mariés, j‘estime que j’ai toute liberté de prendre mon plaisir où et avec qui je veux. Et pour le moment, c’est avec toi que j’ai l’intention de prendre mon pied, de temps en temps… et je ne serai pas toujours à ta disposition lorsque tu le voudras, car j’ai aussi l’intention de continuer de draguer des inconnus ! D’ailleurs, je crois que nous avons assez papoté pour le moment. Si tu penses avoir suffisamment récupéré, on pourrait peut-être remettre ça maintenant !

Et dans la continuité de mon propos, je reprends la mentule encore assoupie dans ma bouche pour lui redonner une stature plus conforme à mes attentes. Et moins d’une dizaine de minutes plus tard, Gabriel, enfoncé dans ma vulve me pilonne tout en me dévorant la bouche.

C’est ainsi que notre première nuit d’amour se déroule, alternant pénétrations diverses, fellations reconstituantes et initiation de mon partenaire à la dégustation de mon abricot, de mon anus et des sécrétions qui s’en échappent. Heureusement que le réfrigérateur est rempli de charcuteries et fromages divers car pour nous restaurer et reconstituer nos forces, je n’ai pas envie de perdre du temps à cuisiner.

Gabriel est un amant efficace et suffisamment endurant pour qu’au milieu de la journée de samedi, au moment de nous quitter nous convenons de nous revoir dans la semaine suivante. Nous déciderons du lieu et du moment lors de nos échanges professionnels.

— Solange, tu es certaine que Pascal ne va rien trouver à redire à nos frasques et que nos rapports professionnels ne vont pas en souffrir ?
— Tu es vraiment obsédé par ce qu’il va penser. Tu es comme ça avec toutes tes conquêtes, t’inquiéter de leur conjoint ?
— Non, là c’est pas tout à fait pareil, nous sommes collègues toi et moi, et lui aussi. En plus il est le directeur du personnel ! Je m’inquiète de ce qui pourrait se passer.
— Allons, vous n’étiez pas franchement copains. Au contraire, partager la même femme devrait vous rapprocher.
— Et nous, comment allons-nous nous comporter au bureau ? Les collègues vont se rendre compte de quelque chose.
— Oui, et alors ? J’espère bien que tu m’embrasseras maintenant pour dire bonjour ou au revoir. Je vais même te laisser me tripoter dans ton bureau, les archives ou dans le local informatique. Si ça te gêne que les collègues comprennent que tu es devenue mon amant, moi, je m’en moque !
— Et pour Pascal ? Tu ne crois pas que l’on doit rester discrets ?
— Mais, Pascal s’en moque complètement que l’on sache qu’il est cocu. Il est moins crispé sur ce sujet que toi, ou Valentin. J’avais déjà une sacrée réputation lorsque nous nous sommes mis ensemble. Il a admis que je ne devais pas changer un comportement qui lui convenait au point qu’il m’a demandée en mariage.
— Vous allez vous marier, quand ?
— La date n’est pas fixée, nous n’avons pas encore décidé des témoins, du lieu et des invités à retenir. Mais c’est pour dans quelques mois, au début du printemps prochain probablement.
— Et qu’est-ce qui se passera une fois que vous serez mariés ?
— Rien ! Tu n’as pas écouté. Ce qui plaît à Pascal, c’est d’être cocu. Donc je vais continuer de baiser à droite à gauche, et si tu es toujours intéressé, tu pourras continuer de bénéficier de mes charmes. Mais attention tu devras prendre rendez-vous, car il y a de la concurrence, j’ai de nombreux prétendants et je te le répète, j’aime aussi baiser avec des inconnus trouvés dans des bars ou des boîtes de nuit.
— Vous êtes bizarres tous les deux !
— Oui, mais c’est pour ça que tu peux me baiser !

Il n’est pas loin de dix-huit heures lorsque, après avoir échangé un long et passionné baiser, Gabriel prend le chemin de son domicile. Je suis totalement nue à l’entrée de la propriété lorsqu’il disparaît au détour du chemin. Pendant une fraction de seconde j’ai une pensée pour la réaction de son épouse à son arrivée, puis « ffutt ! » envolée. Je n’ai pas la responsabilité des conséquences des actes de mes amants. Et libérée de ce poids je plonge dans la piscine pour détendre mes membres et mes muscles endoloris par cette longue nuit d’amour.

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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