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Une question de diplôme

Une question de diplôme



Je suis allé me promener dans ce jardin qui est le mien. J’y cultive ma vie, mes souvenirs et celui qui me vient à l’esprit ne date pas d’hier.

Depuis quelque temps, Martine vient réviser chez moi, à cause des travaux bien trop bruyant dans sa rue. Je sais qu’elle veut son diplôme plus que tout au monde, mais ces temps, elle est en baisse de régime, elle n’a plus la motivation qu’il faut pour l’obtenir. Alors, j’ai décidé de l’aider à ma manière. Avant qu’elle n’arrive, sur la commode près de mon bureau, j’ai disposé une longue baguette de bambou et la vieille cravache de mon père, ancien officier et cavalier dans l’armée. Martine ne pourra pas ne pas voir tout ça. Je verrais bien sa réaction. C’est qu’elle a son petit caractère, la belle.

Quand elle arrivera, sur les coups des dix heures du matin, tout sera prêt. J’ai déjà préparé une bouteille d’eau fraîche, un verre. Si elle veut s’en fumer une, elle peut le faire, à condition d’aller sur mon balcon. Je serai dans ma cuisine, à la nettoyer à fond, il faut bien de temps à autre.

Ça y est, elle vient de sonner, elle entre, me salue depuis le corridor, je lui réponds. Je l’entends ouvrir la porte de mon bureau. Et puis, il y a cette exclamation : « C’est quoi ces bidules ? » Je ne bronche pas, attendant la suite en souriant intérieurement.

– Alain, c’est quoi cette cravache et ce bout de bambou ?

– Rien, juste au cas où tu te plante comme avant-hier.

– Quoi, tu comptes me frapper avec ça ?

– Si tu te loupe, oui. Tu comprends, depuis quelque jours, tu ne te donne plus, tu es même complètement ailleurs. Vu que ce diplôme tu le veux, je vais t’aider, mais à ma manière. Et si ça ne suffit pas, je peux encore te fesser.

– Tu te fous de moi ?

– Pas du tout. Parfois, la manière forte fonctionne mieux que la douce. J’ai essayé la douce, c’est un échec, je passe donc au cran au-dessus. Du reste si tu ne files pas réviser sur le champ, je commence ton traitement de choc immédiatement.

Jamais je ne l’ai vu filer aussi vite à mon bureau. J’avais décidé de serrer davantage la vis, nous allions bien voir s’il allait y avoir des résultats. Près de Martine, je lui dicte mon nouveau règlement.

– Bon, écoute, je vais aller droit au but. Prochaine pause midi, pas avant. Ensuite, après le repas et une clope, étude jusqu’à quinze heures. Après, une courte pause cigarette et fin de ta journée à dix-sept heures. Ça te va ?

– Mais je rêve ou quoi !

– Si tu n’es pas d’accord, tu peux toujours aller étudier ailleurs. Après tout, ce n’est pas moi qui dois aller me présenter aux examens dans un mois. Alors fais comme tu veux.

Je suis retourné dans ma cuisine. De là, j’ai entendu la voix de Martine me lancer un « OK ! » bien sonore. Tranquillement, je suis revenu dans mon bureau.

– Alors, si tu acceptes, voilà comment je vois la chose. Quand tu viendras me montrer ton travail, chaque erreur te fera perdre un vêtement. Ensuite, une fois que tu seras à poil, chaque faute te vaudra une dizaine de claque sur ton joli petit cul. Si cela ne suffit toujours pas, c’est la cravache et enfin la baguette de bambou, l’objet le plus douloureux de tous. Maintenant bosse. Avant midi, je veux voir des résultats significatifs.

Sans avoir élevé la voix, je venais de lui dicter ma nouvelle manière d’opérer avec elle. Ma cuisine terminée, j’étais dans ma chambre à coucher à changer mes draps. C’est à ce moment que ce « MERDE ! » est venue briser le silence de l’appartement. Puis, il y a le visage de Martine, la mine défaite, me montrant son livre complètement bousillé.

– Tout le haut, tu le retire immédiatement. Ensuite, dans la commode, il y a le mien. Tu n’as pas intérêt à me la foutre en l’air.

– Bien !

Je l’ai regardée retirer son pull, son soutien-gorge et tenter de cacher ses seins que je sais magnifique. Je ne me sépare pas de mon air sévère. Me voyant ainsi, elle retire ses bras de ses seins. Un petit signe de positif de ma tête, elle retourne travailler. Le temps d’en finir avec ma chambre, je prends mon ordinateur portable, ouvre le traitement de texte pour écrire mon règlement, celui destiné à Martine. Je tâche de me montrer aussi sévère que possible. Pour commencer, j’exige qu’elle vienne à huit heures et non plus dix heures et la suite reste identique, sauf que je lui aménage une pause de plus le matin. Près de Martine, mon imprimante crache mon règlement. Je lui crie alors qu’elle doit le lire et le dater et le signer. Si elle ne veut pas, je lui indique qu’elle connaît la sortie. C’est torse nu qu’elle vient me porter mon règlement dûment daté et signé.

– C’est bien. Tu mérites une récompense.

Je me suis levé de ma chaise, me suis placé dans son dos pour masser ses seins quelques secondes. C’est vrai qu’ils sont beaux, si ferme. De plus, ils remplissent bien mes mains. Sa tête sur mon épaule, je devine qu’elle en veut plus. Je la renvoie à ses études d’une bonne petite claque sur sa jolie croupe. Déçue, elle regagne sa place pendant que j’en profite pour lire mes mails.

Un peu avant midi, nouvelle bourde de Martine. En me récitant un tableau sur la logistique maritime, elle se plante par deux fois. Son jeans et sa petite culotte en font les frais. Elle n’a plus que ses chaussettes comme vêtement quand nous passons à table. Durant tout le repas, je devine qu’elle se demande si je vais oser aller plus loin.

Pendant que je remplis mon lave-vaisselle, Martine planche sur ce tableau, il est une des clefs de ses examens et elle le sait autant que je le sais. Du reste, si j’ai accepté qu’elle vienne chez moi étudier, c’est qu’il y a trois ans, je passais ces mêmes examens et avec brio. Et puis, ce n’est pas la première fois que je l’aide à avancer. Sauf que là, je ne sais pas ce qui se passe, sa baisse de régime m’inquiète.

Quinze heures, c’est le moment de sa pause. Nue, elle est empruntée pour aller se fumer sa clope. C’est au salon qu’elle vient s’assoir un moment, en face de moi, intimidée par sa nudité qu’elle peine à me cacher. Seulement, je fais celui qui ne s’intéresse pas à son corps. Putain que c’est difficile de se retenir. J’ai une saloperie d’envie de lui sauter dessus et de te la baiser et je ne peux pas sous peine de tout foutre en l’air.

La troisième faute arrive à un quart d’heure de la fin de la journée. Je suis allé voir où elle en était. Ses livres étaient déjà tous fermés, empilés. Quand j’entrais dans le bureau, elle prenait sa culotte pour la remettre. Je me suis fâché tout rouge. Je l’ai levée de ma chaise, l’ai couchée en travers de mes genoux pour lui administrer la plus belle et douloureuse fessée de sa vie. Je ne crois pas avoir fessé quelqu’un aussi durement depuis ma petite sœur quand elle m’avait cassé mon train électrique. C’est dire si c’est vieux tout ça. Martine essaie bien de protester, de se débattre, c’est peine perdue. Quand je la lâche, ma pendule sonne dix-sept heures. Sans même la regarder, je me lève pour aller me rafraîchir le visage dans la salle de bain. Ça calme cette douloureuse tension dans mon pantalon par la même occasion.

Je ne me souviens plus si Martine m’a dit au revoir ou pas. Mais sur le bureau, elle m’a laissé sa culotte et son soutien-gorge avec ces mots : « Merci pour tout ce que tu fais pour moi, à demain, Martine. »

Le lendemain, un peu avant huit heures, elle arrive. Pas de jeans, mais une robe qui se boutonne sur le devant. Je l’avoue, cela lui va mieux que ses horribles pantalons. Sans attendre, elle s’installe et commence à travailler. Je n’ai pas touché à ses sous-vêtements abandonnés. Du coin de l’œil, je la vois les pousser délicatement sur le côté. Déjà le nez dans ses livres, moi, je vaque à mes occupations matinales. Oh, c’est vrai, je travaille à domicile, avec mon ordinateur. Ce qui fait que j’ai pas mal de temps libre vu que j’organise ma journée comme je l’entends. Cependant, j’ai pris un peu de retard, un retard que je dois impérativement ratt****r. Donc, je délaisse mon ménage pour me mettre au boulot. De ma place, je vois le dos de Martine. Non pas que je l’espionne, enfin, pas expressément, disons que c’est juste pour m’assurer qu’elle étudie.

Jusqu’à la pause, Martine ne décolle pas le nez de ses bouquins. Sur le balcon, pendant qu’elle fume sa cigarette, je lui tends un café.

– Merci pour hier, je crois que j’ai compris la leçon.

– Cela dit, ça ne change rien à mon règlement. Tu pourrais être n’importe qui, ce serait pareil.

– Je le suppose. Non, y a que j’ai fait la conne ces derniers temps.

– Comme si je ne l’avais pas remarqué. Bon, il va être l’heure, finis ton café.

Elle se retira en allant poser sa tasse à la cuisine. Puis, elle revient, la cravache à la main, elle me la dépose dans mes mains. Elle se retourne, en laissant glisser sa robe sur le sol, elle se dirige vers mon bureau. OK, plus de fessée alors, on passe au degré supérieur. Sauf que là, je n’ai aucune expérience. La fessée, ça va, je maîtrise, mais ça, cette cravache, en plus celle de mon père, je ne l’ai jamais utilisée sur qui que ce soit.

Il n’est pas onze heures quand je l’appelle pour un interrogatoire sur le fret en transit. Nue, assise sur sa chaise, elle voit la cravache posée près de moi. Pour l’occasion, j’ai ressorti mon cahier d’examen. Si mes premières questions ne sont pas trop difficiles, la douzième pose un sérieux problème à Martine. Et pourtant, c’est la question la plus facile que j’ai pu trouver. Martine se lève, la mine défaite. Elle s’agenouille face à mon canapé, se penche sur l’assise, ses mains sur sa nuque et relève son postérieur.

– Dix coups, c’est le tarif. La prochaine fois, c’est nettement plus

La cravache à la main, je n’en mène pas large. Mon premier coup, il n’est pas très fort. C’est à peine si la peau de Martine change de couleur. Le suivant est plus fort et Martine se met à les compter. Les suivants montent en puissance pour terminer avec le dernier, le plus violent de tous. Je relève Martine, elle pleure et je dois rester dur comme un roc. Je ne peux me permettre aucun geste de tendresse. De la pointe de ma cravache, je lui montre mon bureau. Je suis tout chose.

– Le prochain test sera après le diner. Il portera sur le même tableau qu’hier.

Sur mon ordinateur, je me remets au travail. L’import-export, c’est un boulot, bien que le mien, c’est de rechercher toutes les anomalies dans les documents et c’est loin d’être facile. Puis, assise en face de moi, se tortillant sur sa chaise, Martine essaie de manger le plus tranquillement du monde. Ce ne doit pas être facile, son postérieur doit la faire souffrir. Pendant que je fais la vaisselle, je l’interroge sur ce tableau, celui avec lequel, elle se plantait le jour précédent. Là encore, elle me fit des réponses complètement farfelues à plusieurs questions.

– Cravache ou bambou ?

– Cravache.

– Cul ou sein ?

– …

– Si tu préfères ne plus pouvoir t’assoir, c’est le cul, sinon, c’est ta poitrine, je te laisse le choix.

– …

– Comme tu veux, tu vas aller te mettre à genou près du canapé, le temps que je termine.

Docile, elle file se mettre en position, le torse bien droit, la poitrine bien en avant. Je sais qu’elle a peur et il y a de quoi. D’un pas lent, je m’approche. La cravache à la main, je lui demande de mettre ses mains dans son dos, ce qu’elle fait sans discuter.

– Dix coups !

Le premier frappe de dessus de son sein gauche, le suivant dessous son sein droit. J’alterne, et comme sur son cul, je frappe toujours plus fort. Cependant, bien moins fort que sur sa croupe. Elle grimace, son visage semble se défiguré, il y a même des larmes qui coulent sur ses joues que je frappe pour la dernière fois.

– Prochain interrogation à seize heures, sujet, les documents de douane.

Elle se relève tant bien que mal. Ses bras le long de son corps, elle me fixe un court instant. Elle doit certainement se demander pourquoi je ne lui saute pas dessus pour la baiser. Ça viendra, j’ai déjà écrit la suite du règlement, les cinq derniers points. Mais ça, elle le verra demain, quand elle arrivera. À ma place, toujours un œil sur Martine, je continue mon travail. Je prends même un peu d’avance, c’est que je reçois la copie des documents au moment où ils entrent dans le système.

Seize heures, Martine vient vers moi, reste debout, ses jambes légèrement écartées, ses mains dans le dos. Je regarde ses seins à peine meurtris. Il n’y a aucun hématome, ça me rassure.

– Tu as mal ?

– Non, ça va.

– C’est bien. Première question, concentre-toi bien. Que faut-il à un chauffeur pour passer sa marchandise en douane.

La réponse est la bonne et les questions se succèdent. Et à la dernière, encore la plus simple, Martine, le faisant volontairement ou pas, se plante.

– Pour aujourd’hui, j’en reste à la cravache. J’ai frappé tes seins, tes fesses, où veux-tu que je frappe maintenant.

– Mon sexe.

– OK, comme tu veux. Couche-toi sur le dos, replie tes jambes et tu me les tiens avec tes mains. Oui, comme ça, parfait.

Dix coups, c’est le tarif. Là encore, le premier n’est pas très fort. Quant aux suivants, cela augmente en puissance pour en finir avec le dernier qui oblige Martine à crier sa douleur. Debout devant moi, en larme, je lui tends la cravache. Elle s’incline, l’embrasse avant d’embrasser ma main. OK, je crois que j’ai pigé.

– Bien, demain, tu trouveras les cinq derniers points de mon règlement. Il va sans dire que tu me le signeras et me le dateras. J’en ai profité pour augmenter les sévices. J’en ai ajouté de nouveaux. J’espère que cela te convient, dans le cas contraire, tu connais le chemin.

– Je sais, oui. Je ne vous remercierai jamais assez pour ce que vous faite pour moi.

– Tu peux. Et puis, c’est quoi cette nouvelle manière de me parler ? Tu ne me tutoie plus ?

– Non, je ne vous tutoierai plus jamais, par respect pour ce que vous faites pour moi.

– OK, comme tu veux après tout. Bon, file apprendre.

– Oui, Monsieur.

Drôle de comportement de la part de Martine depuis peu. Je m’interroge, même si je connais déjà la réponse. Seulement, en l’état actuel, je me refuse à admettre que Martine commence à devenir une docile jeune femme à 23 ans. À vrai dire, depuis ma première fessée, elle n’avait que douze ans, et moi trois de plus, ma sœur, je le crois sincèrement, cherche celui qui la dominera. Je commence à croire que ma sœur a jeté son dévolu sur moi. Certainement le souvenir de cette toute première fessée durant notre enfance. Elle a passé ses examens, et haut la main. Cela dit, elle vient de plus en plus souvent me subir et puis, un jour, elle est arrivée avec ses valises, un collier de cuir à son cou. Cela fait plus de vingt ans que cela dur entre nous, je suis son guide, elle est mon esclave.

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