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Marie Ch 10 – Marie et Marc

Marie Ch 10 – Marie et Marc



Chapitre de transition, pas vraiment pour les fans de chantage, plutôt très soft avant la semaine qui va suivre, ou pas ;).

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Une fois dehors, Marie se détend enfin. Ce qu’elle a à faire pendant la semaine ne la dérange pas plus que ça pour l’instant, peut-être même moins que de devoir marcher nue sous sa jupe et son chemisier pour rentrer.

« Je vais vous ramener si vous voulez, je suis au parking à côté. »

Avec plaisir, pense Marie, elle a tellement envie de discuter avec Marc de tout ça, mais pas dans la rue, et peut-être pas maintenant mais un peu plus tard, au calme.

« Merci, je veux bien. Je n’ai pas vraiment envie de prendre le bus dans cette … »

Et elle baisse la tête en regardant sa poitrine en guise de fin de phrase. Marc remarque effectivement l’auréole foncé des tétons de Marie à travers le fin tissu blanc et a du mal à s’en détacher.

« Eh ! Vous n’en avez pas assez vu aujourd’hui ? » lui lance-t-elle avec un sourire.

Et ils se mettent en marche. Marie se sent toujours aussi nue sous sa jupe et sa chemise et les regards insistants sur ses seins libres que laissent trainer les passants, et même passantes, lui confirment que son chemisier ne cache pas grand-chose de ses tétons. Et la situation se complique quand l’excitation provoquée par sa petite chatte à l’air et les caresses du tissus sur ses seins les font tout à coup se gonfler. Elle baisse la tête et remarque la bosse qu’ils forment sous son chemisier.

Elle se colle alors à côté de Marc, att**** un des bras de celui-ci de ses deux mains et dans cette position, un sein collé sur le bras de Marc, un autre masqué par son propre bras, elle avance après avoir lancé un regard tendre à son sauveur.

Marc sent le sein de sa petite Marie se presser contre son biceps, il a du mal à marcher normalement et ne sait plus si c’est ce petit sein ferme qui se presse contre son bras ou l’inverse. Heureusement que son sexe est toujours inerte sinon son pantalon aurait du mal à masquer cette érection qui palpite timidement entre ses jambes.
Et tout en déambulant comme un joli couple, ils arrivent à l’entrée du parking sous-terrain. Marie est rassurée, le parking est désert, elle a lâché le bras de Marc et marche à côté de lui, profitant même parfois de la caresse de l’air qui se faufile entre ses cuisses.

« Je suis garé là. » dit Marc pour inviter Marie à faire le tour de la voiture noire dont ils approchent. Une fois à l’intérieur, Marc regarde Marie, ses jolies jambes dévoilées :

« Quoi ? » lui lance-t-elle toujours en souriant.

« Tu es vraiment très belle. » Marc ne sait pas trop pourquoi il lui dit ça, maintenant. Peut-être l’expérience vécue commence-t-elle à faire tomber quelques barrières. Et il ne voulait pas rester sans rien dire. Pour la première fois il tutoie Marie, sans vraiment réfléchir, ça lui est venu naturellement.

« Tu habites à côté du magasin c’est ça ? »

« Oui à deux pas, vous pouvez me laisser sur la parking côté livraisons si ça vous arrange. »

« Non non, j’ai tout mon temps et à l’heure qui l’est je ne vais pas retourner travailler. »

Tous les deux restent silencieux pendant le trajet. Marc dans les images de la fin d’après-midi, des corps de Marie, et de Coralie aussi. Marie ne pense pas à grand-chose, elle regarde dehors, plutôt calme après une telle aventure. Elle arrive à destination sans même avoir dit un mot et quand Marc arrête la voiture, elle n’a qu’une envie, lui demander de monter dans son appartement pour enfin parler de tout ça, si elle y arrive :

« Vous voulez monter ? » lui dit-elle, laconiquement, trop timidement pour être convaincante et ne voulant surtout pas paraitre instante.

« Je crois que je vais rentrer et prendre une bonne douche. » Marc a bien envie de poursuivre la fin de journée avec Marie, mais il faut absolument qu’il enlève le plug qu’il a toujours dans son fondement. Et il ne sait vraiment pas quoi dire à Marie pour l’instant.

« Ok, comme vous voulez. A demain alors ? » Et Marie insiste sur cette dernière interrogation dans laquelle elle met l’intensité de toutes les questions qu’elle a dans la tête, sur cette après-midi et sur la suite aussi. Elle ne peut pas envisager de retourner demain au travail, comme si de rien n’était, et avec la mission qu’ils doivent accomplir dès le matin, sans en savoir davantage sur ce que pense Marc de tout ça.

« Si tu veux je vais prendre une douche, je nous prépare un truc à manger et je repasse te prendre dans une heure. Il fait chaud et on pourra se poser dans mon jardin. »

« Super ! Mais vous n’habitez pas loin, rue Lacombe c’est ça ? » Marie est trop heureuse de l’occasion qui se présente.

« Oui c’est ça, au 24. »

« Je viendrai à pieds, ça me fera du bien de marcher. Je prends une douche aussi et je suis chez vous vers 21h30. »

« Parfait. Et je crois qu’on va pouvoir se dire tu maintenant. A tout à l’heure. »

« A tout à l’heure Marc. » termine Marie avec un immense sourire avant de fermer la porte.

Marie se dépêche de rentrer chez elle et de filer sous la douche en essayant de penser à rien. Dix minutes plus tard la voilà nue, devant son armoire à réfléchir à sa tenue, quand toutes les images remontent d’un coup en même temps qu’un frisson dans le bas de son ventre. Elle n’imagine rien de la soirée qui se présente, elle veut juste parler avec Marc, mais les images se bousculent, le sexe de Marc dans sa main, dans sa bouche, son gland crachant le plaisir qu’elle lui a donné, ses cuisses écartées, ses lèvres humides et son cul ouvert sur le regard de Marc et du Directeur, les petits seins de Coralie sautant sur Marc, la tête de Marc enfouie entre les cuisses de la jeune secrétaire, l’orgasme fantastique que cette dernière lui a donné, et à chaque image qui apparaît dans sa mémoire, c’est comme si le frisson s’intensifiait, faisant grandir l’étrange sensation de chaleur entre ses cuisses.

Elle att**** son ensemble mauve, un tanga en dentelle et un soutien gorges push-up plongeant assorti, que lui avait offert Antoine. Et par-dessus elle passe une petite robe boutonnée devant à imprimé fleuri. Elle se regarde alors dans le miroir et réalise qu’il y a longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi jolie.

Marc de son côté est rentré chez lui et, totalement nu, à quatre pattes dans sa salle de bain tire sur la petite ficelle relié au plug qui dépasse de son anus. La sensation est étrange, et lui rappelle l’effet des doigts de Coralie avant qu’elle ne mette en place l’ustensile. Une fois l’engin retiré, il ne sait pas quoi faire d’autre que de l’envelopper dans un sac en plastique et le mettre à la poubelle.

Après une bonne douche, pendant laquelle il a été surpris de la sensibilité et de la couleur encore rouge de son sexe, il enfile un jean et un tee-shirt et commence à préparer de quoi manger : une grosse salade avocat, crevettes.

Il reste un quart d’heure avant l’arrivée de Marie, il se sert un verre, ouvre la grande baie vitrée qui donne sur son petit jardin de ville et sort profiter de la température idéale. Il habite une petite maison de ville en pierre, en entrant par le couloir sa chambre est sur le droite, la porte suivante est un placard, puis l’entrée d’une petite cave et enfin le fond du couloir s’ouvre sur un grand salon et sa cuisine ouverte donnant sur un jardin fermé des trois côtés et sans vis-à-vis.

Marie est en avance, elle arrive devant le 24 et sonne. C’est un Marc qu’elle n’a jamais vu qui lui ouvre, en jean et tee-shirt, il en perdrait presque quelques années. Marc est tout aussi surpris de la tenue de Marie qui est trop rarement en jupe à son goût et encore moins en robe d’été légère. Il remarque aussi la taille inhabituelle de sa poitrine qu’il image serrée dans un joli soutien-gorge dont il aperçoit un des bords.

« J’ai pris une bouteille. »

« Ce n’était pas la peine, entre.
Je me suis déjà servi un verre, je t’en sers un ? C’est du rosé, il est frais. »

« Avec plaisir. »

Marc laisse Marie avancer dans le salon pendant qu’il lui serre un verre.
Chacun le verre à la main ils se regardent sans rien dire pendant quelques secondes qui semblent plusieurs minutes.

« Ça va ? » c’est tout ce que Marc trouve à dire pour rompre le silence.

« Qu’est-ce qu’on va faire ? » Marie a trop envie de parler enfin de tout ça et lance le sujet sans détour. Ils s’installent tous les deux sur la canapé de jardin. Marc a du mal à ne pas laisser trainer son regard sur les jambes de Marie.

« Je ne sais pas. Je crois qu’on n’a pas trop le choix. »

« Oui je sais, mais il est complètement tordu. Et puis ce qu’on doit faire tous les matins et tous les soirs ? Et la montre ?»

« A mon avis, pour l’instant on va faire ce qu’il dit. Comparé à ce qu’on a vécu aujourd’hui, on pouvait s’attendre à pire. »

« Oui vous … tu as raison, mais en six mois il peut en inventer des trucs. »

Le « tu » de Marie est comme une caresse pour Marc. Pour la première fois il se sent un peu plus proche d’elle et c’est comme si le joli couple de son imagination pouvait caresser le réel.

« On a une semaine pour trouver une solution, ou peut-être un arrangement. » tente Marc pour rassurer Marie.

« Il n’a pas l’air d’être le genre de mec à accepter les arrangements. Et la montre, c’est quoi ce truc, il peut vraiment surveiller notre activité avec ça ? »

« Oui, elle se connecte à ton téléphone qui envoie ensuite toutes les données sur un serveur. Et si on lui donne notre mot de passe comme il l’a demandé, il pourra voir toute l’activité. »

« C’est dingue. »

A nouveau un lourd silence. Marie pense à la suite, et même après ce qu’elle vient de vivre avec Marc, elle sent à nouveau un léger malaise à devoir se mettre nue devant lui demain. Elle tente de l’effacer en dédramatisant la situation :

« Tu devrais obliger tous les employés à bosser à poil à partir de demain pour la semaine ! »

Et tous les deux éclatent de rire en imaginant la situation, et la tête des clients.

Marie commence à avoir envie d’en savoir un peu plus sur ce qu’il s’est passé avant qu’elle entre dans le bureau du Directeur :
« Pourquoi tu as accepté la proposition ? Et tu lui as donné tous les détails en plus. »

« Sans doute pour les mêmes raisons que toi : le chômage, la quasi-impossibilité de retrouver un job dans la seule branche que je connais et aussi la honte de ce que j’ai fait, surtout si ça venait à se savoir. Pour le reste il savait déjà tout. Il ne te l’a pas dit mais tu as été contrôlée dès que mon prédécesseur est parti. Les sommes étant petites, il a attendu que j’arrive pour voir ce que j’allais faire. Dans les premiers temps je t’ai laissée gérer les commandes et rien n’a changé. C’est à ce moment que j’ai reçu un mail étrange d’un fournisseur, un contact du Directeur, qui m’a conseillé de surveiller les soldes et tu connais la suite. Je crois qu’on s’est mis dedans comme des grands. J’aurais dû te virer moi-même et lui en référer ensuite. »

Marie commence à réaliser qu’elle est finalement la source de tout ce qui leur arrive.

« Je suis désolée Marc. J’aurais dû démissionner, mais … »

« Non, non, je suis assez grand pour savoir ce que j’ai à faire. Et puis je lui ai bien expliqué, même s’il le sait déjà, que tu es un très bon élément et que j’ai fait ce qui me semblait le mieux pour le magasin. Rassure-toi je crois qu’il nous aurait quand même piégés. »

Marie est de plus en plus touchée par la bienveillance de Marc à son égard, et elle se surprend à imaginer quelques secondes une relation avec lui.

« Allez, c’est comme ça. Et puis après cette journée on a une semaine de diète pour se reposer. » ajoute Marc pour alléger l’atmosphère.

« C’est vrai oui, tu en as bien profité ! » ajoute Marie avec un grand sourire.

« Oh dis donc, tu n’as pas été en reste. » Et tous les deux se mettent à rire.
Marie saute sur l’occasion pour engager la discussion sur cette voix, elle pense que plus l’intimité entre elle et Marc sera grande, plus les mois à venir seront faciles à vivre.

« Finalement tu n’as eu que du plaisir cet après-midi. Et la petite Coralie je crois qu’elle n’a pas à forcer beaucoup pour te faire de l’effet. »

« Ce n’est pas faux, mais je n’en menais pas large à poil sous le bureau quand tu es entrée. Imagine-toi à ma place. Et quand le Directeur a tiré ma chaise. Si tu avais refusé son offre. »

« Tu crois que je pouvais refuser. »

« Honnêtement je pensais que tu allais partir en courant. »

« Tu plaisantes, la prison, le chômage, je ne peux pas me permettre de retourner chez mes parents et je n’ai pas d’économie. J’ai arrêté les études pour ce boulot, si je suis virée avec en plus des casseroles à trainer, je … Non vraiment je n’ai pas réfléchi longtemps. Enfin je ne sais pas … »

« Le coup de la prison c’est du bluff, ne t’inquiète pas pour ça, et si tu veux arrêter maintenant tu ne risques rien sur ce point, faut pas déconner. Pour le reste, je ne sais pas, je crois effectivement qu’il a un réseau bien étendu, je crois même qu’il navigue dans des sphères qui nous dépassent. Il a des rapports sur moi depuis mon premier jour dans l’enseigne, c’est complètement incroyable. »

« Tu veux dire que je serai seulement virée ? »

« Oui bien sûr. En revanche je pense qu’effectivement tu ne pourras plus travailler dans la grande distribution pendant pas mal de temps. Et avec ses relations, tu auras peut-être un encart dans la presse locale, mais bon, dans quelques mois, voire quelques semaines tout le monde aura oublié. »

Marie ne sait plus trop quoi penser. Marc est en train de lui expliquer qu’elle pourrait tout arrêter maintenant !

« Mais toi ? Et puis c’est ma faute si tu es dans cette situation. Finalement tu n’as rien fait de mal, tu m’as juste remise dans le droit chemin et je le dirai. On l’envoie chier et on se serre les coudes. »

Marc se demande s’il a bien fait de laisser penser ça à Marie. Il n’a pas vraiment le choix de son côté :

« Ecoute, je n’ai pas vraiment envie de te raconter mais je n’ai pas le choix. »

« Pourquoi ? Si tu vends ta voiture tu peux tenir un an ! »

« C’est vrai mais elle est à la banque pour l’instant. Et … »

Marc laisse un silence passer et prend la décision de tout raconter à Marie, sans doute pour tenter de justifier sa décision qui pourrait paraître un peu lâche :

« Écoute, il y a trois ans, quelques mois après mon divorce, je travaillais en Alsace dans la même enseigne, un très gros magasin, j’étais responsable du rayon fruits et légumes. Le responsable m’a mis dans les pattes une stagiaire en alternance pour un an. Elle s’appelait Sandrine, elle était totalement incapable de faire quoique ce soit, mais à chaque fois que je la convoquais pour lui signaler, elle … Elle me faisait du charme. »

« Et tu as craqué. » coupe Marie avec un grand sourire.

« Non. Je ne crois pas t’avoir montré un quelconque signe de mon attirance pour toi au travail. » c’est sorti tout seul. Marc réalise qu’il n’arrive plus à garder ses distances avec Marie.

« Non. » Marie n’est pas sûre d’avoir bien compris le sens de la phrase, mais elle le prend comme un compliment.

« Non non, je n’ai pas craqué. Un soir, je l’ai convoquée pour un énième rayon qu’elle avait laissé vide tout l’après-midi, et j’ai entamé les premières étapes pour la mettre dehors. A la fin de l’entretien, elle s’est levée et a commencé à se déshabiller, tout en me disant qu’elle ferait ce que je voulais, mais de ne pas la virer. J’ai tenté de la raisonner, et j’ai été obligé d’annuler les formulaires en lui faisant promettre de se remettre au travail. »

« Elle avait quel âge ? »

« 22 ans. »

« Elle était jolie ? » Marie ne peut s’empêcher de laisser parler sa curiosité et repense à ce qu’elle a imaginé cet après-midi avec Marc.

« Plutôt très attirante si c’est ce que tu veux savoir. »

« Bin tu aurais pu en profiter alors. En plus tu étais divorcé et elle était majeure. »

« C’est plus compliqué que ça. J’ai pas mal de connaissances qui se sont amusé à … profiter de la situation, ou à flirter avec des collègues, et ce n’est pas rare qu’une relation qui peut sembler consentie au départ se termine en plainte pour harcèlement. Et, ce qui est normal, l’avantage n’est jamais au supérieur hiérarchique ; que ce soit un homme ou une femme d’ailleurs. C’est pour cette raison que je me refuse à toute relation avec une salariée d’un magasin où je travaille, aussi jolie soit-elle et malgré tout ce que je peux ressentir pour elle. »

Tout en disant ces derniers mots, Marc regarde Marie avec une tendresse infinie, comme s’il lui faisait une déclaration, et Marie les reçoit avec une certaine émotion.

« Je comprends, mais tu n’as rien fait de mal donc. »

« J’ai décidé, à partir de ce jour, de ne la convoquer que le matin, quand il y avait du monde dans le magasin. Et les choses ne s’améliorant pas, je n’ai pas mis longtemps à le faire. Une fois les démarches pour la licencier à nouveau entamées, lors du second entretien, alors qu’elle semblait plus raisonnable et consciente des raisons de son inadaptation au poste, elle est venue dans mon bureau et juste avant de signer le rapport d’entretien elle s’est levée et s’est déshabillée entièrement. »

« Non ???!!! »

« Je te passe les détails, mais quand Marie-Isa, c’était la responsable des commandes, est rentrée dans le bureau, Sandrine était presqu’en train de se caresser devant moi en m’expliquant qu’elle était prête à tout. Quand elle a vu Marie-Isa rentrer, elle a attrapé ses affaires et est sortie en lui disant que je l’avais obligée à le faire si elle voulait garder son travail. »

« Non !! Et tu as fait quoi ? »

« Tout a été très compliqué. Par chance Marie-Isa, qui dans un premier temps a averti le responsable du magasin, a entendu pas mal de témoignages sur les comportements de Sandrine avec d’autres responsables de rayons. Et elle me connaissait plus ou moins pour ne pas totalement ignorer ce qu’ils lui avaient raconté et que je pouvais aussi éventuellement ne pas y être pour grand-chose.
Bref, le responsable du magasin nous a tous convoqués et Sandrine a accepté de ne pas faire d’histoire si je démissionnais et qu’elle avait un poste en CDI dans le magasin. Et c’est ce que j’ai fait tout en prétextant une raison urgente pour demander une mutation. »

« L’affaire est close non ? »

« Je croyais, mais tout à l’heure le Directeur a ressorti ce dossier et m’a expliqué qu’il pouvait faire le nécessaire pour remettre en lumière cette histoire et pas vraiment à mon avantage. »

« Je comprends mieux. Et elle fait quoi Sandrine ? Elle bosse toujours chez nous ? »

« De ce que m’a dit le Directeur il a été obligé d’employer les grands moyens pour la virer, mais il lui a trouvé un poste ailleurs et peut lui demander ce qu’il veut pour des cas récalcitrants. C’est ce qu’il a dit. » termine Marc avant un long silence.

« C’est effrayant. »

« Disons qu’il a beaucoup de pouvoir et que je n’ai pas envie de le contrarier. Pour l’instant je me suis fait à l’idée de ce qui m’attend pour six mois en espérant que tout rentre dans l’ordre ensuite. Mais toi, je pense vraiment que tu ne risques pas grand-chose, en dehors de perdre ton boulot, si tu arrêtes maintenant. » Marc, dans un instant de mélancolie, est prêt à laisser partir Marie et terminer sa punition seul.

« Mais je ne vais pas te laisser tout seul, c’est ma faute si on en est là aujourd’hui. »

« Comme je te l’ai dit je suis assez grand. Comme pour Sandrine, si j’avais été moins con j’aurais demandé à un autre employé du magasin d’assister à l’entretien. »

« C’est vrai mais on ne peut pas vivre comme si on était entouré uniquement de personnes malhonnêtes. »

Marie ne sait vraiment pas quoi penser. C’est vrai que l’idée de la prison la terrorisait, mais si c’est juste se faire virer. Et puis Marc a raison, dans quelques semaines plus personne ne se souviendra d’elle et de cette histoire, si jamais elle sort du cercle professionnel. Elle pourra même peut-être retravailler dans la distribution.

« Mais tu vas faire quoi Marc si j’arrête ? »

« Rien, enfin ce qu’il me dira de faire. Je mettrai la montre, et j’irai le revoir la semaine prochaine. »

Et il ajoute en riant : « Mais je ne vais peut-être quand même pas me filmer à poil tout seul. »

Marc imagine un instant sa punition sans Marie et il la trouve beaucoup plus difficile tout à coup. Pas seulement parce qu’il ne la verra plus, mais aussi parce qu’il ne pourra parler avec personne de ce qui se passera les mois qui viennent. Avec une pensée pas très honnête et aussi beaucoup par envie de voir Marie nue encore un peu il ajoute :

« Laisse-toi quelques jours pour réfléchir. Avec ce qu’on a vécu aujourd’hui, ce n’est pas me montrer nu devant toi ou te voir nue qui va être difficile. On fait les films en attendant et tu prends le temps de réfléchir ce week-end. »

« Oui enfin, il faut aussi faire les films le week-end. »

« Oui c’est vrai. »

A nouveau un long silence.

« On passe à table, c’est une salade froide. » Marc se lève, prépare deux assiettes de salade, resserre un peu de vin à Marie et l’invite à venir s’assoir.

« On mange dehors sur le banc ? » dit-elle en attrapant son assiette et une fourchette et elle s’assoit à nouveau.

« Ok »

« Pourquoi vous tu as divorcé ? » encore une fois Marie pense que si elle est plus intime avec Marc, la punition sera plus facile.

« Oh. Beaucoup de travail de chaque côté, on ne pouvait pas avoir d’enfant. Et puis le temps qui passe, les relations plus rares, je ne sais pas. Un jour elle m’a avoué qu’elle m’avait trompé et on est tombé d’accord pour arrêter là, presque naturellement. »

« Mais tu l’aimais ? »

« Oui bien sûr, mais on n’a pas su rallumer la flamme et on avait tous les deux du mal à distinguer l’amour de l’habitude. »

« Tu ne l’as jamais trompée ? »

« Non, jamais. Mais ce n’est pas une fierté. Je le vois plutôt comme le respect d’une règle, pas forcément la meilleure, mais une règle que je m’impose sans vraiment savoir pourquoi. »

« Pourquoi pas la meilleure, c’est quand même la base. »

« Sans doute, mais je ne suis pas certain que ça renforce la solidité d’un couple. Je connais pas mal de responsables de magasin qui trompent souvent leur femme ou leur mari et ce n’est pas pour ça qu’ils ne sont pas heureux en couple. Et finalement, je ne crois pas que l’infidélité de ma femme ait été la cause de notre rupture, et ça nous a peut-être même fait gagner un peu de temps ensemble. »

« Comment ça ? »

« Avec le temps les relations sous la couvertures se font assez rare mais pendant les quelques semaines qui ont suivi son aveu, elles ont été plus fréquentes et plus intenses. Pour elle, peut-être pour se faire pardonner et pour moi … » Marc s’arrête, hésitant à en dire autant à Marie.

« Pour toi ? » insiste-t-elle avec un regard coquin comme si elle avait compris ce qu’il va dire.

« Pour moi, je ne sais pas, peut-être il y avait quand même une certaine excitation de savoir qu’un autre homme désirait vraiment ma femme et qu’elle s’était montrée nue devant lui. C’est pervers quand même … »

« Non, c’est marrant que tu dises ça. J’ai quitté Antoine parce qu’il a couché avec une amie à nous. Et par moment je me dis que je n’aurais peut-être pas dû prendre ma décision aussi vite et je ne suis pas indifférente à l’idée de l’imaginer dans les bras d’une autre. Mais bon, c’est difficile de se dire que la personne que tu aimes peux coucher avec une autre et t’aimer encore. »

« Et pourtant c’est souvent le cas. »

« C’est-à-dire ? »

« Quand j’en parle avec des amis, ils aiment leur femme, de ce qu’ils disent, et ils ne couchent avec d’autres que pour le côté … sexuel. »

Marie sent monter une légère euphorie, l’effet du vin sans doute, la chaleur de la soirée, la discussion peut-être. Elle est bien, sereine, elle pense à demain où elle devra peut-être se déshabiller devant Marc et cela ne la dérange pas, elle voudrait même que ce soit maintenant. Plus elle l’écoute et plus elle l’apprécie. Elle le trouve doux, honnête, avec de l’humour. Elle est flattée de ses discrets regards sur ses jambes ou son décolleté. Elle a envie de s’amuser, de profiter de cette soirée très agréable, elle repense à Coralie et se demande ce qu’elle ferait pour satisfaire son désir qui commence à caresser ses sens. Tout en mangeant elle profite du silence.

« Je ne vais pas tarder à mettre ma montre. » Marc la tire de ses rêveries.

« Il est quelle heure ? » demande Marie surprise. Et tout en disant cela elle réalise que sa question est pleine d’inquiétude qu’il soit bientôt minuit.

« 22h30 déjà »

« Oh on a jusqu’à minuit. » se rassure Marie et elle ajoute :

« Et en même temps je n’y connais rien, je ne sais pas si je vais arriver à m’en servir. Tu sais ce qu’il faut faire toi ?»

« Oui, j’en ai eu une il y a quelques temps, pas la même marque mais je connais ce genre d’objet. Mais tu vas la mettre ? » Marc se sent comme en joie de cette éventualité que Marie n’arrête pas tout de suite. De son côté aussi le vin commence à faire tomber quelques inhibitions.

« Oui, je vais me laisser quelques jours, comme tu as dit, c’est une bonne idée. Et puis tu m’as déjà vue plus que nue. » Marie prend son air le plus coquin en insistant sur ces derniers mots.

Marc se lève et att**** le sac à dos que leur a donné le Directeur. Il sort les montres et en tend une à Marie. Après quelques minutes de manipulations sur son téléphone, il enfile la montre et montre son rythme cardiaque à Marie sur son écran.

« Tu as ton téléphone ? »

« Oui là dans mon sac. » Elle se lève, att**** son téléphone dans son sac et le tend à Marc après l’avoir déverrouillé.

« Tu n’en a jamais eu ? »

« Non »

« Il faut que j’installe une appli pour la montre et une autre pour le rythme cardiaque. »

« Vas-y, on n’a pas vraiment le choix. »

Quelques tapotements plus tard il pose la montre sur le poignet de Marie qui reprend son téléphone et suit avec étonnement son rythme cardiaque en temps réel.

« C’est dingue ! Et c’est fiable ? » demande-t-elle

« Pas la moindre idée, j’imagine que oui, ils commencent à en parler à la télé pour suivre des patients à distance. »

« Alors abstinence jusqu’à mercredi prochain. » lance-t-elle en riant.

« Oui, enfin on a jusqu’à minuit. » Marc sait très bien pourquoi il dit cela, et ce n’est pas pour rappeler l’heure limite mais bien dans l’espoir de pouvoir profiter de cette soirée avec Marie, et même s’il n’a pas la moindre idée du comment, ni s’il va pouvoir assurer encore une fois, ni même si Marie en a envie, il a dans la tête des images du corps nu de Marie qui forcent son imagination dans des espoirs d’une fin de soirée torride.

« C’est vrai, on ne va pas lui faire ce plaisir de la mettre avant. » Et Marie enlève la montre et la tend à Marc qui fait de même, se lève et les pose sur la table du salon.

« En même temps tu ne dois pas être en grande forme ? » lui dit Marie en souriant avec une audace et surtout un désir qu’elle ne se connait pas.

« Oh mais tu pourrais être surprise, même à mon âge on peut être endurant. Et puis c’est ta faute si je suis dans cet état. » Marc tente de cacher son excitation et ses désirs lubriques en riant.

« Oui, enfin Coralie n’y est pas pour rien non plus ! » Marie ne se reconnait pas, elle sait où la discussion va les mener tous les deux et elle s’en amuse.

« Quoi ? Justement non, c’est toi seule qui … enfin … Et je crois même qu’elle te l’a fait remarquer. »

« Oui, enfin … » Marie le sait très bien, mais elle voulait juste faire entrer Coralie et surtout l’orgasme que Marc lui a donné dans la discussion.

« Enfin, elle t’a quand même bien utilisé ! » Insiste-telle.

Marc reste silencieux ne sachant quoi répondre.

« Et de ce que j’ai vu tu y as mis du tien. » conclut-elle.

« Oui mais je n’avais pas vraiment le choix. »

« Mouais » Marie fait une moue faussement jalouse et termine sur un regard qui fait fondre Marc.
Marc n’en revient pas que la conversation prenne cette tournure, plein d’espoir il ajoute :

« Je n’y peux rien si je sais y faire. »

Un long silence passe, pendant lequel Marie revoit Marc, plongé dans l’intimité de Coralie, le sentiment étrange, proche de la jalousie, qu’elle a ressenti, et encore ce sexe dans sa main, à quelques centimètres de sa bouche, ce sexe qu’elle a embrassé, sucé … La chaleur qui se précise dans son ventre et ses tétons qu’elle sent pousser dans son soutien-gorge étroit font tomber la dernière barrière :

« Tu me montres ? » Marie se lève pour se donner un peu de contenance et masquer son visage qu’elle a senti virer au rouge. Elle ouvre le réfrigérateur pour se servir un verre, elle en boit une grande gorgée et reviens vers Marc avec la bouteille pour le servir.

Marc n’est pas sûr d’avoir bien entendu, il se demande si Marie a bien dit ça. Mais elle le regarde avec une telle insistance, et il imagine presqu’un air de reproche avec les secondes qui s’écoulent sans réponse.

« Que je te montre quoi ? » ose-t-il enfin d’un air tellement étonné que Marie voit un enfant à qui on a dit oui pour reprendre encore une fois du gâteau. C’est maintenant se dit-elle. Elle ne peut plus et surtout ne veut pas reculer, elle est cette Coralie si sûre d’elle, cette femme qui veut laisser parler ses sens, son désir, son plaisir, cette jeune secrétaire qui peut tout avoir.

Elle serre un verre à Marc, se redresse lentement, va poser la bouteille et son verre sur la table puis reviens se placer face à Marc à quelques centimètres de lui. En le regardant dans les yeux elle défait un à un les boutons de sa robe et arrivée au dernier elle écarte les pans découvrant son soutien-gorge, puis ses épaules, et la laisse tomber au sol.
Marc croit à peine ce qu’il voit. Sa Marie, plus belle et désirable que jamais, en dessous devant lui. Et il la trouve encore plus attirante que dans toutes les positions dans lesquelles il a pu la voir cet après-midi, et son sexe commence déjà à pousser dans son pantalon.

Marie se tourne, lui dévoilant son cul à moitié recouvert de fine dentelle mauve, défait son soutien-gorge, le laisse rejoindre la robe et se retourne vers Marc, les bras le long du corps et les seins dressés par l’excitation. Elle lui tend alors une main, et comme une dominatrice que Marc ne connait pas, elle l’entraine vers la chambre.

Une fois à l’intérieur, elle lâche la main de Marc qui reste immobile, subjugué, elle lui enlève son tee-shirt, puis le place dos au lit et le pousse pour qu’il y tombe allongé. Comme un serpent elle glisse sur les cuisses de Marc, remonte vers les boutons de son jean avant de lui enlever, embarquant au passage son caleçon et libérant un sexe dressé.

« T’en n’as pas eu assez toi ? » Marie parle au sexe de Marc qu’elle a saisi d’une main ferme et décalotté pour en faire outrageusement sortir la tête. Elle prend le gland dans sa bouche et après deux ou trois succions appuyées, elle se redresse et lance :

« Mais pas maintenant, pour l’instant c’est à mon tour pour une fois ! »

Marie remonte son visage vers celui de Marc, l’embrasse tendrement à pleine bouche et s’allonge à côté de lui, une jambe tendue et l’autre repliée pour écarter ses cuisses dans une position plus lascive que vulgaire.

« Marc, je vous donne dix minutes pour me faire jouir ! Attention uniquement votre langue ou vos mains. Si vous y arrivez, vous pourrez faire de moi ce que vous voulez, sinon … »

Marie redresse la tête et regarde Marc en passant du rire à la tendresse la plus douce et ajoute : « Sinon, tu pourras faire de moi ce que tu veux. »

Étrangement l’excitation de Marc est retombée pour se transformer en une attirance tendre et amoureuse. Il se redresse, caresse tout en douceur son ventre en la regardant. Après un dernier regard, celle-ci a fermé les yeux et a tourné son visage de l’autre côté.

Il se penche pour embrasser ses seins dont il caresse les tétons gonflés de la langue, il en fait le tour, les entoure de ses lèvres sans les aspirer de peur de les blesser et de la pointe de langue en frôle le sommet. Marie est prise de frissons qu’elle laisse échapper dans des soupirs de plus en plus longs. La main droite de Marc poursuit ses caresses circulaires sur le ventre de Marie et descend à chaque tour un peu plus bas vers le tanga qu’il sent à présent sous ses doigts à chaque passage. Puis lentement il pose sa main entière sur le sexe de Marie encore recouvert de son dernier vêtement, il masse doucement les grandes lèvres et appuie d’un doigt entre celles-ci. Marie écarte les cuisses autant qu’elle le peut et accompagnant encore un soupir, elle monte son bassin sur la main de Marc et le laisse retomber après quelques spasmes de plaisir.

Marc se redresse, se place à genoux au niveau du bassin de Marie et de ses deux mains fait lentement descendre le tanga. Celle-ci a resserré les jambes et soulève son bassin pour accompagner les mains de Marc qui descendent jusqu’aux pieds emportant le dernier voile qui couvrait encore son intimité.

Un instant Marc caresse les jambes de Marie, si douces, puis l’intérieur de ses cuisses et frôle d’un doigts son sexe dont Marie ouvre l’entrée d’une jambe écartée. Il se glisse au pied du lit, passe entre les jambes de Marie, de lentes caresses ouvre encore ses cuisses qu’il couvre de légers baisers tout en remontant vers l’objet de tous ses désirs. L’odeur de son sexe humide évapore un peu la tendresse et il se retient de ne pas forcer sa langue dans cette entre qui l’attend impatiente dans de lents mouvements de va et vient. Quand enfin il pose sa langue sur le sexe de Marie pour lui gouter toute son intimité, il entend son souffle qui s’amplifie. Il fouille tout en douceur entre les lèvres déjà mouillées, il remonte lentement vers le petit bouton qu’il déshabille de sa langue ; et tout en caressant l’intérieur des cuisses et la naissance des grandes lèvres il poursuit les mouvements de sa langue sur le clitoris de Marie dont le souffle s’est changé en plaintes de plaisir. Il a rarement senti un tel sentiment, ce n’est peut-être pas de l’amour, peut-être un fantasme assouvi, il ne sait pas, il veut juste rendre Marie heureuse et tenter d’effacer tout ce qu’elle a vécu cet après-midi, comme pour se faire pardonner d’y avoir pris autant de plaisir.

Marie se laisse totalement aller, elle profite enfin des caresses de Marc qu’elle a attendues depuis trop longtemps. Elle n’a pas senti le corps d’un homme depuis plusieurs mois et c’est comme si elle découvrait le sexe une nouvelle fois, et des caresses comme celles-ci elle n’en a peut-être jamais eues, ou n’y a jamais pris autant de plaisir. Une image d’Antoine passe rapidement mais elle préfère la chasser pour profiter de l’instant de tout son corps et toute son âme. Elle sent le plaisir monter rapidement, c’est comme si Marc entendait son désir, le rythme est synchronisé avec ses pulsions qui montent et descendent dans son sexe, la pression de la langue sur son clitoris d’une douceur parfaite, et ses mains caressent habilement l’intérieur de ses cuisses et ne s’avancent pas trop dans son intimité brûlante, la laissant plonger dans une extase rassurante et protectrice. Et en quelques minutes, elle sent une pression monter dans son ventre, gonfler et exploser en mille frissons qui la tétanisent de plaisir, elle ne maitrise plus son corps et ses tremblements, elle n’arrive plus à respirer, tout son dos se tend dans un orgasme qui la paralyse.
Pendant de longues secondes, elle est en extase, elle explose, elle s’abandonne, elle est à Marc, elle veut lui appartenir de tout son être.

Quand enfin elle retrouve ses esprits, Marc s’est placé de nouveau à ses côtés et lui caresse les seins et le ventre. Elle ne sait plus le temps, ni le comment, elle sait juste Marc, sa tendresse et le plaisir. Et alors qu’elle vient à peine de vivre un des plus forts orgasmes de sa vie, elle sent toujours une envie, une excitation, un désir monter encore.
Elle regarde Marc : « Tu as gagné, tu peux faire de moi ce que tu veux. » d’une voix à peine audible.

Marc continue ses caresses sur les seins de Marie, puis remplace sa main par la bouche. C’est incroyable l’effet que peuvent lui procurer ces petits seins et leur tétons gonflés. De sa main libre il att**** son sexe pas vraiment raide pour se masturber lentement et lui redonner une vigueur qui arrive rapidement.

Tout en léchant les seins de Marie il se place entre ses cuisses ouvertes, saisi sa bite d’une main, la décalotte et glisse son gland entre les petites lèvres trempées. Il ne la pénètre pas tout de suite, il caresse toute la vulve humide de Marie de son gland, de haut en bas et à chaque fois qu’il passe devant l’entrée de sa petite chatte ouverte il y entre un peu plus, et puis ressort et recommence ses caresses, tout en douceur.

Marie est surprise par tant de douceur. Elle se souvient des derniers ébats avec Antoine, et, même si elle y prenait beaucoup de plaisir, ils étaient plus directs. Elle réalise, peut-être pour la première fois, ou elle a oublié depuis ces mois sans sexe, que le contact de son sexe avec celui de Marc les entraine dans une union indéfectible. Elle ne pense pas au mariage, non, c’est autre chose, l’union de deux êtres, corps et âmes, scellées par le contact de ces deux intimités les plus profondes.

Marc commence à la pénétrer, centimètre par centimètre, lentement. Et dans de lents va et vient il tente d’harmoniser les mouvements de son sexe dans celui de Marie avec chacune de ses réactions, aussi infimes soient-elles : un souffle, un mouvement de son bassin et de ses cuisses pour accueillir ou libérer ce sexe qui la pénètre. Et à chaque fois qu’il s’enfonce au plus profond de Marie, du bas de son ventre, il appuie doucement sur le clitoris encore sensible et gonflé. Marc est dans un état d’excitation intense, en temps normal il n’aurait pas tenu cinq minutes en faisant l’amour à Marie, mais après ce qu’il a vécu cet après-midi, il peut prendre tout son temps. Et il alterne les rythmes lents et plus rapides, tantôt il sort son sexe complètement du corps de Marie et attend qu’elle l’invite à replonger d’un gémissement ou d’une caresse de ses cuisses, tantôt il reste au plus profond caressant les chairs intimes de son gland, frottant son clitoris du bas ventre.

Marie est en extase, elle ne sait pas combien de temps elle peut retenir cet orgasme qui monte et va la terrasser encore une fois. Elle emprisonne le corps de Marc de ses cuisses, le pousse au plus profond d’elle-même, et les ondulations de son bassin se changent en tremblements quand elle explose dans un orgasme intense qui transperce tous ses pores.

Marc l’a senti et ne bouge plus, il veut se retirer mais Marie maintient son étreinte, elle veut le sentir en elle encore, laisser le plaisir descendre doucement dans les derniers soubresauts de son bassin. Marc se libère enfin, et il ne sait quoi faire. En temps normal il aurait embrassé sa partenaire avant de s’allonger à côté d’elle et de la prendre dans ses bras. Mais avec Marie, il ne sait pas, il ne connait pas encore son statut, entre amant, ami ou même collègue ; et il ne veut rien forcer.

Il s’allonge sur le dos à côté de Marie, il la regarde, elle ouvre les yeux, lui sourit et lui tourne le dos en l’invitant à la prendre dans ses bras. Après de longues minutes sans bruit pendant lesquelles Marc profite de ce contact tendre qu’il a déjà mille fois imaginé, de ce corps nu sublime collé au sien, Marie rompt le silence :

« Demain je m’en vais, et tu viens avec moi. » Elle ne sait pas trop ce qui se passe dans sa tête, elle a presque l’impression d’être amoureuse, elle regrette de ne pas avoir fait ça plus tôt, les choses seraient tellement plus simples. Marc est un amant incroyable pense-t-elle, et elle est triste de ne pouvoir simplement en profiter normalement, sans le Directeur, sans Coralie, sans …

Marc sourit, il ne sait pas quoi dire, il comprend bien que demain sera différent, que Marie n’est pas dans son état normal à cet instant. Et comme si elle venait d’appuyer sur un bouton, elle se redresse d’un coup, tourne la tête vers le réveil et lance :

« Il est minuit ! La montre ! »

Marc sait par expérience que cet état de grâce ne dure jamais bien longtemps. Il tourne la tête vers le réveil qui indique 23h55 et ajoute :

« C’est vrai. Il faut mettre la montre. Tu veux la tienne ? »

« Je te l’ai dit, donne-la-moi et on verra plus tard. »

Il se lève, nu, sous le regard de Marie qui le trouve plutôt pas mal fait finalement pour son âge et surtout plus carré et musclé que les amants qu’elle a déjà connus, même si ses poignées d’amour trahissent un peu son âge et le manque de sport. Elle se surprend à éprouver une certaine fierté d’avoir couché avec un homme beaucoup plus âgé, elle a l’impression d’être passée d’adolescente à femme ; dans cette étreinte elle a réussi à se placer au même niveau qu’une femme, peut-être l’ex de Marc, une femme qui a de l’expérience, de l’assurance.

Quand il revient avec les montres, elle s’est assise sur le lit, laissant ses seins nus et les jambes sous le drap. Marc s’assoit, tend sa montre à Marie et enfile la sienne quand Marie se met à rire.

« Qu’est-ce-qui t’arrive ? »

« Je viens de penser que tu … enfin tu n’es pas allé au bout ce soir. »

Marc est surpris par cette phrase et en riant lui aussi :
« Je crois que j’en ai eu assez aujourd’hui.
Mais bon je n’aurais pas été contre non plus avant une semaine sans … »

« Oh je suis désolée. »

« Tu plaisantes ! »

« Je peux dormir là Marc. »

« Si tu veux je te laisse la chambre, j’irai dormir dans le salon. »

« Non reste là. »

Avant de s’allonger, Marc et Marie envoient chacun le mail avec leurs identifiants à l’adresse indiquée sur le bout de papier depuis leurs téléphones portables et ne mettent pas longtemps à s’endormir ; Marc envahi par un sentiment de tristesse, sans vraiment savoir pourquoi, il espère que ça ira mieux demain ; et Marie se demandant ce qu’elle va faire, mais sereine.

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