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Abribus

Abribus



Nous étions à un moment très avancé de la nuit.
J’attendais, en pleine campagne, le bus sans trop d’espoir d’en voir passer un. J’étais assis sur le banc dans l’abri, éclairé par un lampadaire.
J’entendis des pas, des bruits de talons et je la vis arriver.
Elle était grande, mais tout ce qu’elle portait était petit, sauf les talons de ses chaussures sur lesquels elle tremblait en marchant.
Elle portait une petite robe qui lui arrivait plus haut que mi-cuisses et très décolleté sous une petite veste.
Elle était blonde, les cheveux très courts, les yeux bleus. Et sa robe moulante lui dessinait une superbe silhouette avec de jolies formes. C’était très étrange de la voir arriver au milieu de nulle part en pleine nuit. Arrivée à ma hauteur elle me dit :

_bonsoir ! il y a encore des bus à cette heure-là ?

_bonsoir, je n’en suis pas sûre.

Il y eu un silence. Assis je l’admirais. Sa jolie poitrine de bonne taille. Ses longues jambes fines. Sa merveilleuse croupe ondulante. Elle était magnifique.
Elle, debout, cherchait de part et d’autre de la route l’arrivée du bus ou d’un autre véhicule. Mais l’horizon restait vide.

_vous attendez depuis longtemps ?

_un quart d’heure, vingt minutes…

Elle soupira.

_vous arrivez d’où comme ça ? je lui demandais. Vous êtes en panne ?

_non je viens d’une boite de nuit plus loin, je marche depuis une demie heure, c’est la galère !

_comment vous êtes allés à la boite ?

_avec des amis…enfin je croyais que c’en était…

_vous vous êtes fâchés… ?

_oui, avec mon mec et ma salope de copine. Je les trouvais plus dans la boite, jusqu’à ce que je les retrouve aux chiottes en train de baiser…

_en effet, super soirée !

Et en mimant elle continua de me raconter.

_dans une cabine au-dessus du chiotte, il là prenait par derrière ce dégueulasse !

Et les jambes fléchies, les bras tendus faisant semblant de tenir quelqu’un par les hanches, elle ondulait du bassin d’avant en arrière. Et elle rajouta :

_et elle couinait en disant encore ! encore ! Sale chienne ! Je les ai poussés et je me suis barrée direct.

_vous auriez dut appeler un taxi…

_oui j’aurai dû mais énervée je me suis barrée et maintenant c’est la galère.

De nouveau il y eu le silence. Interrompu seulement par le bruit de ses talons en faisant les cent pas. Elle s’arrêta face à moi.

_et vous pourquoi vous êtes là ?

_je rentrais chez moi en stop…
_et ? insistât-elle.

_et le couple qui m’avait pris avait envie d’être seul…je les voyais s’allumer depuis un moment et à la première occase ils m’ont largué…

_sympas ! et tu les as vu ?

_comment ça je les ai vu ?

_bin oui ! tu les as vu baiser ?

J’hésitais à répondre, car en vrai c’est pour ça qu’ils m’avaient laissés tomber en me surprenant les mâter alors que j’avais dit que je faisais une sieste lors de notre pause sur la route.

_oui je les ai vu…

_racontes me dit-elle avec une grande curiosité.

_c’est elle qui avait très envie, elle l’a sucé et elle est venue sur lui pour le chevaucher.

_tous nus ?

_ non, elle portait une robe ample et l’avait remonté à sa taille, des boutons devant qu’elle avait enlevé pour sortir ses seins…et lui il a juste sorti sa queue…

_hmmmm…ça t’a excité ?

_oui…

_tu t’es branlé en les regardant ?

Je ne répondis pas. Elle me regardait en souriant d’un air qui voulait dire « j’en suis sûre ! »
Et de nouveau le silence s’installa. Moi assis sur le banc, un peu honteux de ce que j’avais raconté. Et elle faisant les 100 pas. Je l’entendis souffler et la vis se frictionner les épaules et les cuisses.

_tu as froid ? je demandais

_oui ! répondit-elle en frottant son corps

_tu veux mon manteau ?

Je portais un pardessus.

_et toi ?

J’haussais les épaules. Et elle ajouta:

_non, il a l’air grand, on pourrait enfiler une manche chacun et se tenir chaud…

_ok, je lui dis en me levant et en enlevant la moitié de mon manteau. Elle se serra contre moi et passa l’autre moitié du manteau sur ses épaules. Pour mieux nous couvrir, nous nous enlacions très serré. Elle se frotta contre moi en rigolant.
J’étais tout chose de la sentir contre moi dans sa petite robe sexy. Elle rigola.

_qu’est-ce qu’il y a ? je lui demandais

_on est tous les deux perdus sur cette route à cause de gens qui se sont envoyés en l’air et on se retrouve enlacé comme des amoureux…

Elle me regardait et me souriait. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Et sous le manteau, je sentis sa main glisser sur ma cuisse, puis sur mon sexe. Je bandais.
Elle continuait de sourire et de me caresser. Elle devenait de plus en plus entreprenante et je me laissais faire.
Sa main glissa dans mon pantalon pour prendre ma queue. Maintenant elle me masturbait et se frottait contre moi. Je me laissais faire.
Elle glissa son visage dans mon cou et je sentis son souffle. Elle serrait doucement ma queue et mes couilles. De sa main libre, elle tirait sur sa robe pour la faire descendre et libérer ses seins et les frotter contre mon torse.
Elle respirait de plus en plus fort. Et je l’entendis murmurer :

_baise-moi !

Je remontais ma main pour lui enserrer un sein. De l’autre je tirais sur mon jean pour l’ouvrir et faire sortir mon sexe. Et avec mon corps je là poussais dans le coin de l’abribus.
En continuant de lui malaxer le sein que j’avais attrapé, je remontais sa robe sur ses hanches, découvrant son joli cul bombé blanc.
Elle portait un tanga noir, que j’écartais sur l’une de ses fesses et glissais deux doigts pour vérifier la moiteur de son sexe.
Elle se tenait à moitié penchée dans le coin, les fesses bien cambrées. Mes doigts glissaient facilement en elle.
Je pris mon sexe en main et je vins lui glisser dans le sien. Je poussais doucement pour la pénétrer en entier et m’installer en elle, collé sur ses fesses.
Elle gémit de plaisir. J’ondulais contre elle. Ma deuxième main avait rejoint la première et je lui malaxais les seins. Je tirais sur ses tétons. Puis je glissais le long de son corps pour lui att****r les hanches et j’amplifiais mes vas et viens en elle. Mon ventre claquait contre son cul. Elle m’encourageait à la baiser plus fort.

_oui ! prend moi fort ! comme mon mec qui baisait ma copine… oui encore !

Et je redoublais mes coups de reins, la coinçant dans le coin de l’abribus. Elle gémit, puis cria de plaisir. Les jambes tremblantes, elle se retira de mon sexe en me demandant de jouir sur son cul.
Je me branlais rapidement et crachais mon sperme au creux de ses reins en pelotant son cul tout rond.
Nous nous sommes essuyés et rhabillés. Je partis à l’écart pour soulager une autre envie.
J’entendis quelques bruits mais toujours dans mes pensées du petit rodéo que l’on venait de s’offrir, je n’y tenais pas d’importance.
Quand je revins à l’abribus, il était désert. Je vis, déjà loin, deux points lumineux rouges.

Je me rassis sur le banc pour attendre le bus.

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