A 20h50, je me mis en place. Je ne sais combien de temps se passa avant que j’entende la clef tourner dans la serrure. Ma maîtresse entra, quitta son manteau et me dit :
– Allons au salon.
Je la suivis et, pendant qu’elle s’asseyait dans un fauteuil moelleux, je m’agenouillais à ses pieds. Elle me regarda un moment puis commença à parler.
– Je dois te dire quelque chose que ton maître ne t’as pas dit. Il est parti aujourd’hui, pour un mois, comme annoncé. En partant, il m’a laissé ta propriété. Mais ce n’est pas ce que je veux.
Interloquée, je relevais la tête et croisais le regard de Véronique. Elle semblait désolée. Aussitôt, prise en faute, je regardais le sol.
– Vous ne voulez plus de moi, maîtresse ? m’écriais-je.
– Laisse-moi finir. Si tu m’interromps encore une fois, je te fesse, compris ?
– Oui maîtresse.
– Ce que je veux, c’est que toi, tu me dises que tu veux être ma soumise. Alors, à ce moment-là, et seulement là, j’accepterai. Il faut que tu saches ce qui t’attend, avant. Je serai extrêmement sévère avec toi. Tu me donneras tous tes papiers, carte d’identité, permis de conduire, passeport, carte vitale. Tu clôtureras tous tes comptes en banque et tu verseras l’argent sur un compte dont je te donnerai le numéro. Tu n’auras ainsi plus d’existence légale. Je t’appellerai Cybèle. Je pourrai faire de toi ce qu’il me plaira. Je pourrai te fouetter, par punition ou pour mon plaisir, quand bon me semblera. Je pourrai te faire raser la tête, te faire épiler intégralement, temporairement ou définitivement. Je pourrai t’arnacher avec tout ce qui me plaira. Tu vivras nue en permanence, sauf à certaines occasions. C’est moi, et moi seule qui choisirai tes vêtements. Je pourrai te marquer, te faire faire des piercings, des tatouages. Je pourrai te baiser ou te faire baiser par tous tes trous, par qui je voudrai, sans que tu ne puisses jamais refuser. Tu n’auras pas d’autres orgasmes que ceux que je te permettrai. Tu porteras en permanence un collier et des bracelets de poignets et de chevilles. Tu devras signer un contrat que tu honoreras en tous points. Voilà, tu sais à peu près tout. Si tu ne désires pas être mon esclave, tu seras libre de partir.
Voilà, j’ai terminé. Tu as jusqu’à demain soir pour réfléchir. Tu me donneras ta réponse à ce moment-là. Ensuite, il sera trop tard pour revenir en arrière. Je te laisse réfléchir. Je vais aller me coucher. C’est inutile de venir t’occuper de moi. A demain, souillon.
– A demain, maîtresse.
Sans plus s’occuper de moi, elle se rendit dans sa chambre et j’entendis la porte se fermer. Je me relevais, allais dans la mienne et commençais à réfléchir. Je passais en revue tous les éléments de ma vie. Je ne pouvais nier que j’avais aimé ces instants de soumission, tout en regrettant qu’ils ne soient pas plus durs. A part une fessée, je n’avais guère souffert. Mais voilà que l’on m’offrait la possibilité de me livrer corps et âme à quelqu’un. Allais-je me laisser aller ? Devais-je refuser ?
Je passais une bonne partie de la nuit à me poser des questions. Je finis par m’endormir lorsque je pris la seule décision possible. Je devais accepter sans réserve la nouvelle vie que me proposait ma maîtresse.
Lorsque je me réveillais, il était passé 10h. Ainsi, ma maîtresse ne m’avait pas réveillée avant de partir. J’eue donc toute la journée pour peaufiner ma réponse.
Je me dénudais entièrement et me mis en position d’attente dans le couloir de l’entrée. Lorsque ma maîtresse referma la porte d’entrée, elle me dit :
– Aides-moi à retirer mon ma veste. Ensuite, tu me serviras un rafraîchissement et tu me donneras ta réponse.
Je fis donc ce que ma maîtresse m’avait demandé puis je m’agenouillais devant elle.
– As-tu pris ta décision ?
– Oui maîtresse.
– Sais-tu que si tu acceptes de me suivre, ce sera ta dernière décision ?
– Oui maîtresse.
– Alors je t’écoute.
– Maîtresse, j’ai décidé de vous suivre.
– Tu en es bien sûre ?
– Oui maîtresse. J’en suis absolument sûre.
– Tu sais que dès lors, tu ne peux plus revenir en arrière ?
– Oui, maîtresse. Faites de moi votre esclave. Je veux que vous vous serviez de moi comme vous semble.
– Bien. C’est ton choix. Je t’accepte donc comme esclave. J’ai pris une semaine de congé. Je vais te faire découvrir ta nouvelle vie.
– Merci maîtresse. Je vous servirai de tout mon cœur et de toute mon âme. Je suis votre humble esclave.
– Alors commençons tout de suite. Vas me chercher tous tes papiers.
– Bien maîtresse.
Je me relevais donc pour aller dans la chambre chercher mes documents. Je n’eue qu’à prendre l’enveloppe sur le lit. Je revins dans le salon, m’agenouillais à ses pieds et lui tendit la missive. Sans même la regarder, elle la posa à côté d’elle et me dit :
– Je suis fatiguée et j’ai les pieds en compote. Lèche-les.
Je lui retirai doucement ses chaussures et portais un pied à ma bouche. Il sentait le cuir et la transpiration, mais je m’activais avec ma langue. Je commençais par lécher chaque orteil avant de les sucer les uns après les autres. Puis je léchais le dessus du pied et la cheville. Quand ce fut finit, je passais à la plante. Au bout de dix minutes de léchage, je passais à l’autre. J’entendais ma maîtresse soupirer d’aise. Enfin, elle retira ses pieds et se releva.
– Suis-moi, tu vas me déshabiller et me laver.
Je la suivi dans la chambre et déboutonnais sa jupe de tailleur. Je me baissais pour lui permettre d’enjamber son vêtement et j’eue sous les yeux sa culotte de satin bleu, humide à l’entrejambe. M’approchant imperceptiblement, je pu humer son odeur intime. Je me redressais pour déboutonner son chemisier. Un soutien-gorge corbeille assorti supportait ses globes merveilleux. J’avais envie de les lécher, les prendre dans les mains et le soupeser, les malaxer. Un claquement de langue me rappela à mon devoir. Je fis glisser les manches du chemisier et dégrafais le soutien-gorge. Elle n’était plus vêtue que de sa culotte, que je fis glisser sur ses hanches, non sans caresser cette peau si douce.
Nue, elle se dirigea vers la salle de bain. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa croupe qui ondulait devant moi. J’aurai aimé que cela dure des heures. Hélas, elle entra sous la douche, se mouilla et je pris l’éponge pour la frotter. Je m’attardai sur ses courbes délicieuses et je l’entendis soupirer d’aise. Lorsque je commençais à lui écarter les jambes pour lui laver le sexe, elle refusa.
– Tu feras cela avec ta langue, puisque tu aimes tant cela.
– Bien maîtresse.
Lorsque j’eus finit de la laver et de la sécher, elle appuya son pied sur la baignoire et me demanda de la lécher. Je ne me fis pas prier et je plongeais dans sa chatte. Elle ne mit pas longtemps à gémir. Je sentais sa mouille me couler dans la bouche et ses ondulations révélaient son excitation. Elle ne tarda pas à jouir avec un feulement de tigresse, en plaquant ma bouche contre son pubis. Elle se calma un instant, puis, avec un sourire sadique, me lança :
– Après le côté face, le côté pile, souillon.
Je restais un moment interloquée, me demandant ce qu’elle voulait dire. Lorsqu’elle se pencha en avant en écartant ses fesses des deux mains, je compris ce qu’elle voulait. J’insinuais ma langue entre ses deux globes et léchais la raie des fesses. Puis je titillais du bout de la langue son anus. Une nouvelle fois, elle soupira d’aise. Je dus la lécher pendant une bonne dizaine de minutes avant qu’elle ne décide que cela suffisait.
– Relève-toi, m’intimât-elle.
Lorsque je me relevais, elle glissa un doigt dans mon vagin. Elle n’eut aucun mal à se rendre compte de mon excitation.
– Ça te fait de l’effet de me lécher le cul, souillon ?
– Oui maîtresse.
– Tu as envie de jouir ?
– Oui maîtresse.
– Il n’en est pas question. Tu n’es qu’une salope qui a toujours le feu au cul.
– Oui maîtresse.
– Viens m’aider à passer ma chemise de nuit. Cette nuit, tu dormiras dans ma chambre, mais pas dans le lit. Sur la moquette, à côté. Et pour ne pas que tu te masturbes, je vais t’attacher les mains.
Elle sortit une paire de bas de la commode et me fit mettre les mains dans le dos. Je fus bientôt incapable de bouger les poignets. Elle me fit ensuite étendre sur le tapis à côté d’elle et lia mes chevilles de la même façon. Avec un troisième bas, elle relia les deux liens, m’obligeant à me cambrer au maximum en arrière. La position était particulièrement difficile, voire douloureuse. Pour terminer, ma maîtresse me fourra une culotte dans la bouche et me bâillonna avec un quatrième bas.
– Comme cela, je suis sûre que tu ne te branleras pas cette nuit, et que tu ne m’empêcheras pas de dormir. Bonne nuit, souillon.
Et elle éteignit la lumière. J’entendis bientôt le souffle régulier de son sommeil. Moi, je ne pouvais dormir. La position qu’elle m’avait imposée devint bientôt une véritable torture. Tous mes muscles s’ankylosaient les uns après les autres. La culotte s’imprégnait de ma salive et semblait gonfler dans ma bouche. Et pourtant, entre mes cuisses, je sentais mon sexe mouiller de plus en plus. Pour rien au monde je n’aurai voulu être ailleurs.
Je ne sais comment je fis pour m’endormir, mais je me réveillais plusieurs fois dans la nuit. Au matin, je me sentais complétement courbaturée et incapable de bouger. J’avais mal partout et pourtant, ma chatte était trempée.
Ma maîtresse se réveilla et alla dans la salle de bain. J’entendis son urine s’écraser sur la faïence des WC et j’eus une bouffée de chaleur en songeant que j’aurais aimé être à la place de la cuvette pour recevoir cette douche dorée. Je l’entendis tirer du papier puis, presque aussitôt, actionner la chasse. Elle revint vers moi et sembla seulement s’apercevoir de ma présence. Elle retira mon bâillon et me demanda :
– Bien dormi, souillon ?
J’eus bien du mal à lui répondre, ayant la mâchoire bloquée par les heures de bâillon. Elle sourit et commença à me délier. Il me fallut pas loin de cinq minutes pour pouvoir bouger enfin. Je me relevais difficilement et me dirigeais vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner de ma maîtresse. Lorsqu’elle eut terminé, je débarrassais la table, fis la vaisselle et revins prendre les consignes.
– Aujourd’hui, tu vas signer le contrat, si tu le veux.
– Votre salope le désire plus que tout, maîtresse.
– Tu sais ce que cela voudra dire pour toi ?
– Oui maîtresse.
– Bon, allons-y. je vais installer le caméscope et tu n’auras qu’à lire le texte en regardant l’objectif. C’est compris ?
– Oui maîtresse.
Véronique installa l’appareil et le braqua sur moi. Je m’emparai du papier et je lus :
– Nous sommes le dix-sept mai 2012, il est neuf heures trente.
Je m’appelle Aurélie Segner, j’ai vingt-cinq ans et je suis saine d’esprit. Par cette déclaration, je demande à ma maîtresse, Véronique Meilleux, de m’accepter comme esclave, toute à sa disposition.
Pour marquer mon entière et totale soumission, je remets ce jour, mon passeport et ma carte d’identité à ma maîtresse. Je lui remets également mon chéquier et ma carte bancaire, je lui donne également entière procuration sur mes comptes.
Je désire abandonner mon nom et me nommer Cybèle, comme le désire ma maîtresse.
Je demande à ma maîtresse un dressage sévère. Aucune punition, fut-elle méritée ou simplement due au seul plaisir de ma maîtresse ne devra m’être épargnée. Fouet, cravache, martinet, peu importe, pourvu que la punition soit dure, et longue. Aucune partie de mon corps ne devra être épargnée, si ce n’est le visage, que ce soit les seins, le cul, l’anus, le vagin, les cuisses.
La nudité permanente sera ma règle. Si elle le désire, il lui appartiendra de choisir mes vêtements, si vêtements il y a.
Je désire vivre en permanence mon état d’esclave, en étant toujours attachée et contrainte par tous les moyens qu’elle pourra envisager. Il lui appartiendra de choisir de me priver totalement de liberté ou de la restreindre plus ou moins fortement, à sa seule guise.
Tous mes orifices, bouche, vagin, anus seront en permanence à sa disposition, pour en faire ce qu’il lui plaira : dilatation ou pénétration extrêmes, cunnilingus, toilette après les besoins, tous les besoins, sans exception.
Elle pourra me prêter à qui bon lui semblera, homme ou femme, sans possibilité de refus de ma part.
Tout ce qui reste de ma pilosité est à sa disposition.
Si elle le désire, elle pourra m’imposer tous les piercings et les tatouages qu’il lui plaira. Je voudrais avoir dans la chair le signe de mon appartenance à ma maîtresse.
La lecture terminée, je reposais ma déclaration et me mis en position d’attente. Véronique se leva et éteignit le caméscope. Elle retira la cassette et quitta le salon. Elle revint quelques instants plus tard, les mains vides. Je savais qu’elle était allée ranger la cassette dans le coffre, où se trouvaient déjà tous mes papiers. Ainsi, je n’avais plus d’existence légale. Je n’étais plus qu’un objet, une esclave.
– Mets ta cape, nous partons.
– Bien maîtresse.
Nous quittâmes l’appartement. Dans le garage, Véronique me fit m’installer à l’arrière, jambes écartées. Ainsi, mon sexe était visible depuis le trottoir. Nous roulâmes pendant une demi-heure après avoir quitté l’appartement, jusqu’à la ville voisine. Là, Véronique laissa la voiture dans un parking du centre-ville et m’emmena dans de petites rue jusqu’à un magasin spécialisé. La vitrine affichait en gros : tout pour le S-M.
Véronique entra et se dirigea vers la caisse où se tenaient deux femmes.
– Puis-je vous aider, madame ? demanda l’une d’elle. Un coup d’œil leur avait suffi pour voir que Véronique était la maîtresse.
– Oui, je cherche des articles pour ma soumise.
– Quels genres d’articles ? nous avons beaucoup de choses, vêtements, corsets, bâillons, masques, liens, fouets, cravaches et beaucoup d’autres…
– Commençons par les corsets.
– Si vous voulez bien me suivre.
La femme se dirigea vers une série de présentoirs où se trouvaient un grand nombre de corsets. Elle détailla les modèles, les montrant à ma maîtresse :
– Vous avez plusieurs modèles, et pour chaque modèle, plusieurs textures et couleurs. Pour commencer, il faut définir la taille, haute ou basse. La taille haute englobe, pour certains modèles, la poitrine. Mais la plupart s’arrêtent juste sous les seins et sur la taille, comme ce modèle-ci. Celui-ci permet de fixer une ceinture de chasteté. Vous voyez, ces deux anneaux en sont les attaches. La ceinture permet de fixer deux godes et de remplir la soumise. Elle se fixe avec un clef, et pas un cadenas. Vous pouvez également, grâce à ce laçage arrière, modifier le tour de taille.
– De combien ?
– Avec celui-ci ? de trois à cinq centimètres. Mais il faut le faire progressivement.
– Bien, je voudrais lui faire essayer ce modèle.
– Quelle taille fait-elle ?
– Trente-six, trente-huit !
– Bien, il lui faut une taille deux. Ah, voici. Quelle texture ?
– En tissu, d’abord ou en cuir !
– Voilà !
– Déshabille-toi, me lança Véronique.
Je quittais ma cape et apparue nue devant la femme. Professionnelle, celle-ci me présenta le corset et me le fit passer. Il remontait mes seins, et il s’arrêtait sur mes hanches. Une fois cela fait, elle commença à serrer les lacets en donnant des explications à ma maîtresse.
– Pour serrer, toujours commencer par en haut, et serre des deux côtés à la fois, le nœud final est sur les fesses. Ensuite, grâce à ce lien et ce bouton pression, vous remontez le tout et le fixez ici. Vous pouvez constater sa rigidité. Pour fixer la ceinture, c’est simple, il suffit de la fermer avec cette clef.
– Très bien, je crois que je vais prendre ce modèle, avec la ceinture. Quels genre de godes vont avec ?
– Nous avons un assortiment de six diamètres. On les propose, soit à l’unité, soit dans un coffret. La longueur dépend du diamètre, pour ce qui est du vagin. La longueur pour l’anus est de dix centimètres. Les diamètres vont de trois et demi à huit, pour les deux modèles. Je ne vous cache pas qu’au-delà de cinq centimètres, la pénétration s’avère douloureuse et très difficile, quel que soit l’orifice. Les gros diamètres, de six à huit, ne figurent pas dans le coffret, seul ceux de trois et demi à cinq sont inclus.
– D’accord, mettez-moi également un coffret de chaque. Qu’avez-vous d’autre ?
– Un modèle court, utilisable avec la ceinture. Le voici !
– Je vais en prendre un également.
– Nous avons un modèle tout-à-fait particulier. En acier. Impossible de bouger. Voulez-vous le voir ?
– Pas pour l’instant, cela suffira comme corset.
– Voulez-vous voir autre chose ?
– Oui, des colliers.
– Si vous voulez bien me suivre.
Toujours vêtue du corset, je suivis donc ma maîtresse et la vendeuse vers d’autres présentoirs. Là s’étalaient des colliers de toutes tailles et de toutes matières. La vendeuse faisait l’article. Véronique s’arrêta sur plusieurs modèles : un collier étroit, en cuir, avec des anneaux devant et derrière, un plus large, en acier recouvert à l’intérieur de néoprène chirurgical, là aussi, avec des anneaux, et enfin, un dernier, très large, qui maintenait la tête haute. Ensuite, ce fut le tour des bracelets de chevilles et de poignets. Elle les choisit tous en acier, avec un collier en métal, tous fermant avec des boulons. Nous nous dirigeâmes ensuite vers les bâillons et elle en acheta plusieurs : des simples avec des boules de différents diamètres et un composé d’un bâillon ; sur les côtés, deux lanières remontaient le long des joues, jusque derrière le crâne, où elles se fermaient avec une lanière verticale. Enfin, pour terminer, elle choisit deux cravaches, un martinet, un fouet court, et un battoir, sans oublier deux paires de menottes.
– Nous avons également des médailles pour esclaves. Cinq centimètres de diamètre. Nous vous en offrons deux, ainsi que la gravure.
– Alors, d’un côté, mettez Cybèle, et de l’autre, propriété de maîtresse Véronique.
Lorsque la femme lui remit les deux médailles, Véronique lui demanda de resserrer le corset, que je dus garder sous ma cape et je portai les paquets en partant. Ma respiration devint vite difficile, mais ma maîtresse n’en tint pas compte. Je dus porter les paquets jusqu’à la voiture et monter une nouvelle fois à l’arrière.
A peine de retour à la maison, ma maîtresse me fixa un collier et y attacha une médaille. Puis ce fut au tour de mes poignets et de mes chevilles de recevoir des bracelets.
– Tu porteras ce harnachement en permanence. Ce sera ton seul vêtement lorsque tu seras à la maison, sauf exception, compris ?
– Oui maîtresse.
– Vas me préparer à déjeuner. Après, nous ressortirons. J’ai encore des courses à faire.
– Bien maîtresse.
Je me rendis donc à la cuisine et préparai un repas léger. Après avoir servi ma maîtresse, je me mis à genoux près d’elle. Elle mangea lentement. A la fin du repas, elle me dit :
– Je trouve que la chambre d’amis est trop bien pour toi. Il va falloir trouver un autre endroit. Tiens, que dis-tu du débarras ?
Ce débarras était un placard de trois mètres sur deux, situé au fond de l’appartement. Chichement éclairé par un vasistas placé trop haut, il servait à mettre tout ce qui gênait ailleurs. Nous n’y pénétrions quasiment jamais. Et cela allait devenir ma chambre, puisque Véronique l’avait décidé.
– Tu ne dis rien, souillon ?
– Comme il vous plaira, maîtresse.
– Bien sûr, il faudra l’aménager un peu, faire du ménage, mais je pense que tu seras là à ta place.
– Bien maîtresse.
– C’est dit. Pendant que j’irai faire le reste des courses, tu videras cet endroit. Il deviendra ta chambre.
– Bien maîtresse.
Il me fallut toute l’après-midi pour évacuer les affaires. Comme me l’avait ordonné ma maîtresse, je dû descendre les affaires à la cave, harnachée. Par miracle, personne ne prit l’ascenseur en même temps que moi. J’eus fini le travail vers dix-sept heures. Je me mis en position dans le couloir en attendant Véronique. Elle arriva une heure plus tard.
– Ah, tu es là, souillon. Je pose ces achats et nous allons descendre au garage. Il y a encore plein de choses dans la voiture à remonter.
– Bien maîtresse.
Une fois de plus, je descendis au garage avec ma maîtresse. Deux femmes, que je connaissais de vue prirent l’ascenseur avec nous. Par un réflexe de pudeur, je ramenai mes mains devant mon pubis, geste qui me valut une gifle de la part de Véronique. Je ramenai mes mains dans le dos, sous l’œil goguenard d’une de femmes et le regard gêné de l’autre.
Il nous fallut trois voyage pour tout remonter. Il y avait là, un lit à barreaux, de soixante-dix centimètres de large, avec son matelas, deux couvertures, mais pas de drap, une armoire de petite largeur qui lui permettait de loger à l’entrée, une chaise. Monter le lit et l’armoire ne fut pas trop difficile et j’eus terminé vers dix-huit heures trente. Ensuite, je transférai mes vêtements dans l’armoire. Il me fallut ensuite préparer le repas du soir et une fois de plus, être à genoux devant ma maîtresse pendant qu’elle dînait. Après que j’eus dîné et fais la vaisselle, elle m’appela auprès d’elle, dans le salon.
– Voilà, tu as ta nouvelle chambre. J’ai pris plusieurs décision à ton propos. Tout d’abord, j’ai décidé de te fouetter plusieurs fois par semaine. Je veux que tu aies des traces fraîches en permanence. Nous commencerons dès demain. Je ne veux plus que tu jouisses toute seule. En conséquence, tu porteras une ceinture de chasteté. Mets-toi à quatre pattes, écartes tes fesses avec les mains et ne bouges plus.
Je fis ce qu’elle me demandait. Je l’entendis sortir de la pièce puis revenir quelques instants plus tard. Elle me fourra dans la bouche un plug anal en me demandant de bien le lubrifier. Au bout d’un moment, elle me le retira et je sentis le bout de l’objet appuyer sur mon anus. La pénétration ne fut pas facile. Malgré le fait d’avoir été enculée, je ne l’avais pas été suffisamment pour avoir la rosette souple. Je tentai de me décontracter et poussai pour aider à la pénétration. La dilatation de mon œillet se faisait petit à petit, mais pas sans douleur lors du passage du diamètre le plus important. Et dire que le plug ne fait que trois et demi de diamètre. Qu’est-ce que cela allait être pour les autres. Enfin, je sentis le talon du plug cogner contre mon cul. Il était enfin rentré. Ma maîtresse me présenta ensuite un autre godemichet, plus long, plus épais, que je dus sucer pour lubrifier. Ce qui était bien inutile, la séance précédente m’ayant déjà bien excitée. La pénétration se fit aisément, ce que ne manqua pas de constater Véronique.
– Tu es vraiment une salope. Tu es trempée.
– Oui maîtresse.
– J’ai bien raison de te boucher tous les trous pour ne pas que tu te branles.
– Oui maîtresse, merci maîtresse, d’empêcher la salope que je suis de se branler.
– Mets-toi debout et mets les mains derrière la nuque.
Je fis ce qu’elle me demandait et je la vis passer la lanière de fixation des objets entre mes cuisses et l’attacher aux points de fixation du corset. Un tour de clef, et c’était fini. Je n’avais plus accès, ni à mon cul, ni à ma chatte, ni à mon clitoris. La seule chose que je pouvais encore faire, c’était uriner.
– Demain matin, à huit heures, tu t’habilleras et tu iras chercher le pain et les croissants. Tu mettras une jupe et un chemisier sans manche sous ta cape. Ensuite, tu déjeuneras. Pas de croissant pour toi, bien sûr. Tu prépareras mon petit déjeuner et tu attendras que je t’appelle, avec ceci.
Elle fit tinter une clochette, et reprit :
– Désormais, lorsque tu entendras cette clochette, tu viendras immédiatement me voir. Tu laisseras tout ce que tu seras en train de faire, compris ?
– Oui maîtresse.
– Bon, viens me déshabiller et tu pourras aller te coucher.
Je la suivis dans la chambre, la dénudai entièrement et lui passai une chemise de nuit vaporeuse, qui mettait ses courbes en valeur.
– Bonne nuit, maîtresse, lui dis-je, sur le point de me retirer.
– Bonne nuit, Cybèle, prépare ton cul pour demain.
– Bien maîtresse.
Je me rendis dans la salle de bain de la chambre d’ami afin de me brosser les dents. C’est tout ce que je pus faire comme toilette, puisque prise par les deux trous et serrée par mon corset. J’eus beaucoup de mal à m’endormir. A chaque mouvement que je faisais, mes godes et mon corset se rappelaient à moi.
Le réveil me surprit dans mon sommeil agité. Je regardai l’heure, sept heures trente. Je me levai précautionneusement, sentant en moi les deux godes et me dirigeai vers les toilettes. Il me fut bien difficile d’uriner, malgré l’envie. Ensuite, je me passai de l’eau sur le visage, me fit un léger maquillage, m’habillai et partis faire les courses. En revenant, je me déshabillai, préparai le petit déjeuner de ma maîtresse et attendit son appel.
Vers neuf heures, j’entendis la clochette retentir. Aussitôt, je m’emparai du plateau que j’avais préparé et me rendis à la chambre de ma maîtresse.
– Bonjour maîtresse, dis-je en entrant, avez-vous bien dormi ?
– Bonjour Cybèle, très bien, merci. Ouvre les volets et mets-toi en position.
– Bien maîtresse.
Je déposai le plateau sur le lit et ouvris les volets. Puis, je vins m’agenouiller auprès du lit de Véronique. Elle déjeuna lentement, puis me rendant le plateau, sortit du lit.
– Vas déposer le plateau dans la cuisine et viens me rejoindre dans le salon.
Je fis ce qu’elle m’avait demandé et je vins vers elle. Elle me retira le corset et les deux godemichés, puis elle me regarda et me dit :
– Vas vers la table. Colle tes pieds contre les pieds de la table. Pose ton buste sur le plateau et écarte les bras vers les coins. Voilà, parfait ! Reste comme cela.
Et elle sortit. Ça y était ? J’allais recevoir ma première fouettée. J’appréhendais et je l’attendais en
même temps, témoin, mon sexe qui commençait à s’humidifier. Elle revint quelques instants plus tard, posa la cravache sur la table et disposa une chaînette à chaque pied de table. Puis, elle fixa une des extrémités de la première chaînette au mousqueton de mon poignet gauche, fit trois tour autour du pied de la table et rattacha l’autre extrémité au mousqueton. Elle fit pareil aux quatre pieds et je fus bientôt immobilisée sur la table.
Elle s’empara ensuite de la cravache et se plaça derrière moi. Je ne la voyais pas, mais je savais qu’elle était là. Elle fit vibrer la cravache dans l’air à plusieurs reprises et, à chaque fois, je crispai les fesses. Lorsque le premier coup s’abattit sur mon cul, je hurlai, autant de douleur que de surprise. Elle n’y allait pas de main morte. Un deuxième coup suivit, toujours aussi fort. Je criai à nouveau. Puis ce fut une grêle qui s’abattit sur mes fesses. Je n’aurais pas pu compter les coups, même si je l’avais dû. Je sentis mon cul me brûler et la douleur devenir insupportable. Pourtant, tout au fond de moi, une vague commençait à monter. Ma chatte me brûlait et coulait comme jamais. Je sentais ma mouille couler le long de mes cuisses.
Véronique s’arrêta avant que je ne puisse jouir. Elle passa un doigt sur les marques de cravache, me faisant frissonner autant de plaisir que de douleur. Un autre doigt inquisiteur me pénétra avec d’autant plus de facilité que j’étais trempée. Ma maîtresse fit quelques va et viens à l’intérieur de mon vagin, puis retirant son index, quitta la pièce. J’étais toujours nue, écartelée par les pieds de la table, immobilisée par les liens. Je l’entendis revenir peu de temps après. Elle se plaça face à moi et me dit :
– Ouvre la bouche et suce.
Sans attendre, elle m’enfonça dans la gorge son godemiché ceinture. Sans faire cas de moi, elle prit mon menton d’une main et me bourra de coups de reins. A chaque pénétration, le gland du godemiché percutait ma glotte, manquant de me faire vomir. Véronique me lima la gorge pendant un long moment puis ressortit et passa derrière moi. Je la sentis écarter les lèvres de ma chatte, coller le gland contre mon vagin et s’enfoncer d’un ample coup de rein. Elle commença à me labourer violemment le conduit. M’empoignant aux hanches, elle enfonça ses ongles dans ma chair et me pilonna brutalement. Combien de temps dura cette saillie, je n’aurais su le dire. Ce que je sus par contre, c’est que j’eus deux orgasmes que je ne pus cacher à ma maîtresse, tant ils furent violents. Lorsqu’elle cessa de me baiser, j’étais une loque, incapable de bouger. Elle sortit de moi et se plaça face à mon visage.
– Nettoies tes saleté, me lança t’elle en m’enfournant le gode dans la bouche.
Pendant cinq bonnes minutes, je léchai le gode, jusqu’à ce que le goût de ma mouille disparaisse tout à fait du plastique. Satisfaite, ma maîtresse repartit vers la chambre. Lorsqu’elle revint, elle ma détacha et je restai un instant étendue sur la table, cuisses écartées, anéantie.
– J’espère que tu as apprécié, Cybèle.
– Oui, maîtresse. Merci maîtresse d’avoir fait jouir votre salope.
– Profites-en bien. Ce soir, c’est ton cul que je vais baiser. Maintenant relève-toi, je vais te remettre ton corset. Après, tu feras le ménage.
– Bien maîtresse.
Je me relevai difficilement. Véronique me passa mon corset et le resserra comme avant. La ceinture retrouva sa place et je fus rebouchée comme avant. Le bas du vêtement frottait contre les marques de ma punition et me faisait des élancements douloureux. Pourtant, il ne me vint pas à l’idée de me plaindre. Ma maîtresse s’en serait moquée et peut-être m’aurait-elle fouettée de nouveau. Faire le ménage dans ces conditions fut particulièrement difficile. Dans l’impossibilité de me baisser, je dus faire preuve d’ingéniosité afin de parvenir à tout faire. A chaque instant, les deux godes emplissant mes orifices se rappelaient à moi. Chaque mouvement les faisait bouger et m’excitait. Jamais encore je n’avais trouvé le ménage aussi agréable. D’ailleurs, je n’avais jamais fait de ménage. Consuelo se chargeait de tout.
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