Les pieds d’Emma.
Quand il fait aussi beau, tout le monde déjeune dehors. Il y a une très grande table de ferme en dessous d’un pin parasol… On met vite une grande nappe à carreaux. Ils s’encanaillent, là! Ensuite les assiettes, les tasses… Dès que les premières personnes arrivent, Amira me dit:
— Va les accueillir et les installer, puis demande ce qu’ils veulent boire.
Je me dépêche d’aller dans le jardin et je vois arriver… mon mari et sa nouvelle fiancée! D’autres personnes arrivent dans le jardin. Je fais une révérence en disant:
— Bonjour Monsieur, bonjour Mademoiselle (gggrrrr!).
Mon mari répond:
— Bonjour Mia.
Ils vont s’asseoir et je vois qu’il met sa main sur les cuisses nues d’Emma! Je leur dis:
— Voulez-vous du café, du thé?
Emma répond:
— Les deux.
Connasse! Je ne peux pas m’empêcher de répondre:
— Dans la même tasse, Mademoiselle?
Ça fait rire les personnes qui sont arrivées. Par contre, Emma, ça ne la fait pas rire du tout. Même si elle me dit:
— Très amusant, petite. On en reparlera.
Je regrette déjà ce que j’ai dit. J’apporte rapidement du café et du thé. Ensuite, je cours! Tous les gens arrivent et ils ont tous quelque chose de différent à demander. Vous et moi, on se contenterait de deux croissants et de trois pains au chocolat avec du café, mais eux, non. Il faut des jus de fruits, orange et pamplemousse, du yaourt, des œufs à la coque… Non, plutôt aux plats.
Je vais vite à la cuisine pour demander tout ça Amira, puis je cours le leur apporter. Quelqu’un me demande:
— C’est quoi ton nom?
— Mia, Monsieur.
— Ramasse ma serviette, Mia.
Et ça n’arrête pas! Enfin, à 9 h 30, les dernières personnes s’en vont. Amira vient me donner un coup de main pour débarrasser. Ensuite on doit faire la vaisselle, pendant que Madame Jeanine somnole, un Nice Matin étalé devant elle. Le jardinier et Léo discutent de la taille des bougainvilliers.
Et puis, soudain, Madame apparaît. Qu’est ce qu’elle vient foutre ici? Madame Jeanine se lève aussitôt, tandis qu’Amira et moi, on fait une révérence. Elle se plante devant Madame Jeanine et lui dit:
— On dirait que vous n’avez pas la nouvelle servante bien en main, Jeanine.
— S’il s’agit de la nouvelle servante, je n’ai pas encore eu le temps de…
— Elle a été insolente avec une de mes invitées! J’ai connu un temps où vous teniez la bride plus courte aux bonnes. Donnez une bonne leçon à cette fille. Ensuite, assurez-vous qu’elle présente ses excuses à Mademoiselle Emma. Je crois qu’elle est à la piscine. Et, Jeanine…
— Oui Madame?
— Je compte sur vous pour qu’elle se souvienne de la leçon.
— Oui Madame.
Ouch! Madame Jeanine m’att**** par un bras et me couche en travers de ses cuisses! Elle relève ma jupe d’uniforme. N’ayant pas de culotte, je me retrouve tout de suite avec les fesses à l’air. Une fessée, je supporte, sauf que… elle dit:
— Amira, passe-moi ma sandale.
Ce n’est plus une fessée, ça, pauvre de moi. En outre, elle a au moins du 43 et des grandes sandales de cuir. Je crie:
— Non, vous n’avez pas le droit!
— Tu vas voir si j’ai pas le droit!
Elle relève encore davantage ma jupe. J’essaie de l’empêcher, mais elle bloque mon poignet droit sur mes reins. Ensuite, elle tapote mes fesses en disant:
— Oh la belle cible!
Elle frappe mes fesses et ça fait le bruit d’un pétard qui explose.
PAF!!
— Aaaaaïïïïee!!
Elle me fesse tout en grognant:
— Pas le droit, tu vas voir si j’ai pas le droit!
Paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf!
Mon derrière est en feu! A force de crier, je finis par être à bout de souffle. Mes fesses dansent sur ses cuisses, elles remontent chaque fois qu’elle lève le bras, comme pour diminuer la distance entre elles et sa main.
Paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf!
J’arrive à crier d’une voix hachée:
— Je ne serai… Aaaïïïeee!… plus jamais insolente… Aaaïïïeee!… pardon.
Paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf! paf!
Mes fesses sont en enfer, le diable les fait rôtir! Enfin, elle s’arrête en gardant la main sur mes fesses brûlantes. Je continue à gémir et mes fesses continuent à monter et descendre. Elle me dit:
— Maintenant, tu réfléchiras à deux fois avant d’être insolente.
— Oui… bouh… hou… je ne serai plus insolente, Madame.
— Bon, maintenant, tu vas t’excuser.
Elle se lève et me prend par l’oréelle, je crie :
— Aie, vous me faites mal !
Elle me traîne comme ça jusqu’à la piscine. Mon mari et Emma sont allongés sur des transats. Il lit une revue de moto et Emma une revue de potins. Ce sont des intellos ! Elle s’adresse à Emma, en disant :
— Cette servante a été punie, Mademoiselle. Elle voudrait s’excuser d’avoir été insolente.
Emma me regarde, baîlle, glisse la main dans la culotte de son maillot et finit par dire :
— Pas maintenant, je suis occupée.
— Bien Mademoiselle.
Jeanine m’att**** à nouveau par l’oreille et on refait le chemin vers la cuisine, moi pliée en deux et gémissante.
— Tu sais ce qui va t’arriver… Tu as sûrement un truc à récurer, non?
Cette fessée, c’est vraiment trop! Elle me le paiera et lui aussi.
***
— Qui lui? Tu parles de ton mari?
— Oui, la Voix.
— T’as mangé du lion, toi?
***
Bien sûr, sans argent ni papiers, je vais devoir être très maligne pour arriver à me venger. N’empêche que cette fessée, je l’ai en travers de la gorge. Enfin, façon de parler.
Le lendemain à 16 h, Amira et moi, on supplie Madame Jeanine de nous donner enfin quartier libre, comme on y a soi-disant droit. Ne fut-ce que pendant une heure ou deux. Madame Jeanine est sur le point d’accepter, quand Emma arrive dans le living et dit:
— Mia, living.
Merde! Je suis cette petite garce dans le salon. Alix ouvre des paquets. Elles ont été faire des courses à Cannes. Emma s’assied dans un fauteuil en disant:
— On a fait les boutiques pendant des heures et j’ai les pieds en compote. Tu sais sûrement masser les pieds, toi ?
Question vicieuse, puisque je ne peux que répondre:
— Oui Mademoiselle.
En réalité, je rêve qu’on m’offre une tronçonneuse pour pouvoir les lui couper, ses pieds. Elle ajoute:
— D’habitude, je demande ça à ton mari, mais j’ai mis des baskets et j’ai peur que mes pieds puent. Tu me diras…
Elle va peut-être tomber raide morte la seconde suivante… Non! Elle me dit:
— Et alors, tu es devenue complètement idiote? Tu te mets à genoux, tu enlèves mes baskets et tu me masses les pieds!
J’obéis, bien sûr, en me mettant à genoux, les fesses sur mes talons, tandis qu’elle pose ses sales baskets sur mes cuisses. J’enlève ses chaussures. Elle n’a pas mis de chaussettes et oui, ses pieds puent, surtout quand elle me les met dans la figure, en disant:
— L’odeur te plaît?
— Oui Mademoiselle.
— Masse-les bien, si tu ne veux pas que je redemande à Jeanine de s’occuper de tes fesses.
Non, je ne veux pas qu’elle se plaigne à Jeanine. Donc je masse très soigneusement les plantes de ses pieds. Ils sont humides de sueur et ils sentent la vieille basket… Pendant que je masse un pied, elle pose l’autre sur mon épaule contre mon cou et me caresse la joue. Ma joue va puer jusqu’à la fin des temps! Elle dit:
— Maintenant, je veux que tu suces mes orteils.
Surtout ne pas vomir sur elle. Oui, bon, ce n’est pas à ce point-là. Je suce ses orteils et j’ai le goût salé de sa sueur en bouche! Alix fait quelques photos en disant:
— Je les envoie sur le Net. Ça te fera de la pub.
Ne pas mordre! Quand j’ai léché ses orteils, Emma fait remarquer à Alix:
— C’est plus fun que se laver les pieds!
Ça les fait rire! Emma finit par me dire:
— C’est bon, retourne travailler.
Je fais une révérence et retourne à la cuisine, en crachant dans un Kleenex pour chasser ce goût de ma bouche.
A suivre.
Pour tous renseignements : [email protected] bisous, mia
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